Après un 6-0 passé à l’AC Milan, le Paris Saint Germain d’Olivier Echouafni ne regretterait pas de jouer un 1/4 de finale européen face à une équipe italienne, d’autant que les parisiennes ont remporté la finale de leur tournoi face à la Juventus, championne d’Italie, sur un (4-0) cinglant.

Un Paris Saint Germain qui a joué cette finale avec de nombreux nouveaux choix montrant que l’équipe type est ouverte à des joueuses inattendues qui peuvent jouer leur place : Endler – Baltimore, Paredes, Cook, Lawrence – Diallo, Zamanian, Khelifi – Saevik, Nadim, Huitema.

Nadia Nadim s’est imposé dans ce match, trouvant l’opportunité de plusieurs pénétrations et offrant à Léa Khelifi le premier but parisien sur un de ses tirs détournés par le poteau (1-0, 35′). Huitema a montré toute sa qualité américaine, ne se posant aucune question quand l’espace lui permet le tir. Un premier but sur une balle mal défendue qu’elle transforme en but (41′, 2-0) d’un tir aux seize mètres immédiat qui aura l’avantage d’être cadré et un second quasiment dans le foulée (58′, 3-0). Balle qui revient, espace, décision de tir, cadré. But si la gardienne ne s’y oppose pas.

Olivier Echouafni a besoin dans son onze d’une joueuse mature. C’est sa signature. En confiant ces responsabilités à Irène Paredes et à Nadia Nadim, qui saura transformer un pénalty (74′, 4-0) touché par la gardienne et qui trop longtemps s’échappait aux parisiennes.

Les places parisiennes se joueront à l’efficacité. C’est un bon signe qui devrait donner une tête de championnat très disputé. Le Paris Saint Germain montre qu’avec des jeunes joueuses, la possibilité d’utiliser les erreurs des autres et quelques fois plus grandes qu’avec des joueuses d’expérience.

Vivacité(s), décision(s), but(s).

Voilà peut-être la signature du PSG 2020.

William Commegrain Lesfeminines.fr