Le football féminin français reçoit beaucoup d’étrangères, internationales ou pas. Une précédent décompte les chiffraient à un chiffre supérieur à 50 unités.

Parmi les quatre pays demi-finalistes (Angleterre, USA, Pays-Bas, Suède), certaines évoluent en France.

Si l’Olympique Lyonnais reçoit beaucoup d’internationales, il n’y a plus que Lucy Bronze (Angleterre) qui porte actuellement les couleurs de l’OL et la fusée Shanice Van de Sanden (Pays-Bas).

Du côté du Paris Saint Germain qui a ouvert une première filière suédoise avec Emma Berglund (pas sélectionnée), on trouve seulement Hanna Gläs (suédoise), titulaire sur le côté droit de la défense des Jaunes et Bleues et plus rarement au PSG. Les parisiennes avaient beaucoup de candidates que le tournoi a sélectionné.

Le grand gagnant est Montpellier HSC avec trois suédoises et une néerlandaise. 

Linda Sembrant, 5 saisons dans le Sud de la France, capitaine du club qui a lancé le football féminin professionnel et dont Louis Nicollin a été salué pour l’anniversaire de sa disparition. Stina Blackstenius qui a joué sur le front de l’attaque pendant 30 mois, pour repartir au mercato d’hiver et Sofia Jakobsson (attaquante) qui va jouer sa 6e saison sous les couleurs du club de Laurent Nicollin.

Un partenariat avec une filiale suédoise qui avait commencé avec Josefine Öqvist, internationale suédoise aux 78 sélections, qui y arrêtera sa carrière. Visiblement, une gestion de cette filière qui s’est bien passée par le staff de Jean-Louis Saez.

Du côté des Pays-Bas, on trouve Anouk Dekker (32 ans), titulaire au centre de la défense montpelliéraine et qui, dans ce mondial, est en concurrence avec la jeune Van Der Gragt (26 ans). 

Deux demi-finalistes (USA et Angleterre) avec des joueuses à la maison.

Une bonne pioche pour le portefeuille de Montpellier, dans un carré qui a la particularité d’avoir regroupé ses joueuses à la maison.

Pour la première 1/2 finale, les USA dont toutes doivent être dans un club aux USA, conditions pour être dans les 23. L’Angleterre avec 5 joueuses qui évoluent à l’étranger. Deux aux USA sous les couleurs de Reign (Taylor) et Houston Dash (Daly) ; 3 en Europe avec l’Ol (Bronze), le FC Barcelona (Duggan) et Wolfsburg (Earps).

Deux demi-finalistes (Suède et Pays-bas) avec des joueuses voyageuses.

Pour la seconde 1/2 finale, la Suède, très grande voyageuse car comme le disait Caroline Seger, sa capitaine de 33 ans, lorsqu’elle évoluait au PSG « Je suis professionnelles, j’écoute toutes les propositions », sont en parties revenues (14) à la maison bien que le championnat suédois ne soit pas le plus rémunérateur. On trouve 9 joueuses qui jouent à l’étranger. Montpellier (Sembrant et Jakobsson), mais surtout Chelsea (Lindahl, Andersson, Eriksson), le Paris Saint Germain (Glas) et Wolfsburg (Fischer) avec le Turbine Potsdam (Ilestedt). Des joueuses qui rejoueront, pour certaines, en Suède la saison prochaine.

Les Pays-bas sont à l’inverse de cette tendance. Avec un championnat qui ne passe jamais le cut européen, la quasi-totalité de leurs joueuses évoluent à l’étranger, soit 18 sur 23.

5 joueuses seulement jouent dans le championnat national ! Ajax avec Kop, Van der Most et Jansen. Pelova et Renate Jansen la soeur à Twentee et ADO Den Haag. Le reste évolue à Arsenal (4), Everton (1), Bristol (1) soit 6 en Angleterre. L’Allemagne n’est pas loin (4), suivi de l’Espagne (3) et la France (2). Le reste évolue en Norvège, Suède, 

Quelle sera la tendance de ce Mondial 2019 ?  

William Commegrain Lesfeminines.fr

Montpellier serait en tête avec Arsenal (Quatre néerlandaise) si on compte Blackstenius et sa demi-saison avec le club français.