La première phase de la Coupe du Monde a vu 106 buts encaissés et donc 106 marqués. Le jeu veut qu’on s’intéresse aux buteuses où trône deux joueuses de pur sang. Alex Morgan, l’américaine au numéro 13, depuis peu centenaire en sélections et bientôt en réalisations et Sam Kerr, plus jeune (25 ans), australienne, meilleure buteuse du championnat américain depuis deux saisons.

Les deux ont marqué en faisant quasiment des records personnels. Un quintuplé pour Alex Morgan contre la Thaïlande. Un quadruplé pour Sam Kerr face à la Jamaïque.

Cinq buts chacune, suivies de la Brésilienne Cristiane, quatre buts dont un triplé contre la Jamaïque, dans le top des buteuses mondial depuis 2003. Un trio d’historiques, de renommées, de talents offensifs.

Un résultat plutôt homogène (voir le fichier joint à télécharger) or quelques cas d’espèces comme la Thaïlande, Jamaïque qui ont connu des situations compliquées. Le Chili et l’Argentine ont réalisé de belles prestations défensives et j’ai envie de donner le plus joli but collectif aux Pays-Bas ou celui du Canada de Christine Sinclair. De la puissance dans les passes, une attaquante qui se jette pour marquer. Le tout au millimètre.

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Cela aurait pu être des exploits individuels, tirs de loin mais je crois que le Mondial se gagnera sur la puissance des passes et des buts -qui sont allés chercher l’impossible.

Les leaders du Mondial, en tête car face à des équipes faibles, et sans remettre en cause le talent de ces joueuses, tout cela ne pouvait que créer de la jalousie. Le Soulier d’Or est ailleurs.

On a trouvé les SOULIER d’OR du Mondial féminin ! La VAR, 9 buts au compteurs.

13 pénaltys de marqués sur 17 de sifflés environ dont 14, de mémoire, demandé par la VAR. Une belle efficacité avec 9 réalisations dues à son intervention. Quatre seulement étaient de la décision initiale de l’arbitre (Australie-Brésil ; Japon-Ecosse ; Corée du Sud – Norvège).

Sans compter les pénaltys retirés pour une des deux chaussures éloignées de quelques centimètres de la ligne. A croire que la Var cherche réellement le Soulier d’Or.

Il faudrait lui dire, qu’ils n’ont aucune chance de l’obtenir, puisque la VAR principale n’est tenue que par des hommes. Des arbitres de la première ligue masculine des fédérations participantes. Un Soulier d’Or donné à des hommes dans un Mondial féminin. Le comble !

Cet examen chirurgical d’un geste à la vidéo. C’est de la télé-réalité puissance 10. Tout le monde a un avis. Cela a déjà l’avantage d’être un très bon produit média et donc de communication gratuit.

Le soulier d’Argent du Mondial féminin. Les over-goals ou csc.

Les Csc de ce premier tour ont du avoir connaissance de la performance de la VAR. Une poussée de performance d’un coup. Dans la dernière journée, pas moins de 3 csc sur les quatre derniers matches des phases de poule.

Un total de 8 sur 106.

Un bon petit soulier d’Argent. Pas moins.

En additionnant les deux, cela nous fait 21 buts sur 106. 20% en arrondissant les angles. 1/5e.

Si la « VAR » avait pour prénom « csc », je ne vous raconte pas les propositions de contrat qu’elle pourrait avoir !

La VAR va être cabotine : comme on ne lui donne pas le Soulier d’Or, elle sera dans le Guiness des records.

Avec les matches à élimination directe vient la fameuse séance des tirs au but. La première phase se résume à cinq tentatives. Avec la vérification du respect de la règle, on risque d’avoir des tirs à refaire et surtout, une certitude bien plus grande pour la tireuse de marquer. La pression étant sur la gardienne qui s’assurera de respecter la règle. Il faudra être très forte pour partir au bon moment en ayant cette garantie.

Normalement, correctement tiré, la tireuse aura un avantage. But.

Préparez-vous des pop-corns. A mon avis, on part sur du 22-23. D’abord le livre des records et dans la foulée, l’abrogation d’une loi du jeu. Un record de rapidité est à prévoir.

On cherchait les stars du Mondial 2019. La VAR cabotine, se verrait bien sur les sunlights du Mondial faisant oublier les 106 buts de la compétition, 60% marqués en seconde mi-temps dont 9 dans le temps additionnel. Des buts qui entrent directement dans le coeur du public, faisant changer une équipe de destination. A la maison ou encore dans la course.

La VAR, sous les sunlights de Paris. 

William Commegrain Lesfeminines.fr

La répartition des buts du mondial 2019 dans la phase de groupe.

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