Le Chili bute sur une erreur de frappe (0-2) contre la Thaïlande

A une transversale près, sur un pénalty sollicité par la VAR (86′) et accordé par l’arbitre, le Chili se qualifiait en 1/8e de finale (2-0) pour sa première Coupe du Monde, faisant comme le Cameroun en 2015 au Canada. De fait, avec 3 buts d’écart en faveur du Chili, l’adversaire de la France ne devenait plus le Brésil mais le Cameroun.

Le sort n’en a pas voulu ainsi ou plutôt l’excès d’intention de Francisca Lara sur le pénalty, a éliminé son équipe et remis les brésiliennes de Marta et Cristiane au coeur des pensées des Bleues pour le 1/8e de finale qui se profile au Havre sous les coups de 21 heures.

La France avait déjà changé d’adversaire dans les dernières minutes du match entre l’Australie et la Jamaïque, Sam Kerr mettant le 4e but qui envoyaient les Matildas face à la Norvège plutôt que contre les Bleues. Le destin avait changé une première fois la route des Bleues. Il ne bougera pas pour la seconde fois.

A l’inverse ce pénalty raté a permis au Nigéria de prend la place de quatrième des meilleurs troisièmes et de vivre son second 1/8e de finale depuis 1999. Toujours présentes auparavant, les nigérianes, éternelles championne d’Afrique, n’avaient jamais réussi à passer le cut.

Les USA sont la meilleure équipe de cette Coupe du Monde.

Le Suède a subi de son côté la force des USA (2-0). Imposant l’impact à chaque début de mi-temps pour scorer au plus vite (3′, Horan, 1-0) comme Tobin Heath à la 50′ sur un csc accordé ensuite à Andersson (2-0). Deux buts de deux ex-parisiennes.

Un physique, des passes rapides et très peu de déchets techniques. Une volonté continue d’aller vite, fort et bien. Les USA possèdent la meilleure équipe de cette Coupe du Monde. Cela ne signifie pas qu’elle n’a pas de faiblesses, il faut juste à l’adversaire arriver à avoir la même efficacité et ne pas rater les opportunités qui se présentent, car elles seront peu nombreuses.

La Suède, à force de ténacité a réussi à tenir le score mais étant toujours dans la réaction plutôt que dans l’action. Sofia Jakobsson réalise un très beau contre, judicieusement servi pour Kosovare Asllani, mais l’ex-joueuse du PSG et de Manchester City ne peut avoir le physique d’un tir dangereux après une trentaine de minutes seulement de jeu.

Cela montre l’impact et l’engagement demandé par les USA à l’adversaire.

Les USA rencontrent l’Espagne quand la Suède s’opposera au Canada.

william commegrain