Kosovare Asllani, voyageuse du football suédois, passée par le Paris Saint Germain dira son plaisir d’avoir été stoppée par l’orage pour bénéficier de cette pause salvatrice qui permet de poser les choses. Pour elle, la chose était claire. Elle voulait être significative dans le déroulement de cette partie qui s’enfonçait dans le match nul.

« Une domination suédoise » reconnue par le coach chilien « dans un match fortement disputé qui a permis au Chili de contenir une équipe meilleure que la sienne ». Jouant à 100% de leurs capacités avec une Cristiane Endler extraordinaire, le match nul se profilait à l’horizon.

Sauf que Kosovare voulait gagner ce match. C’est ce qu’elle a fait en marquant le premier but, saluant le fait que la Suède confirme le score par une remplaçante qui a apporté une énergie supplémentaire nécessaire au groupe.

Le constat est simple du côté chilien « On n’a pas réussi à tenir les dix dernières minutes ». Ne voyant pas dans l’interruption la cause de la défaite. La Suède était supérieure, elle l’a manifesté au bout des 80′.

Le Chili n’est pas malheureux, eux qui ont mis trois ans à faire un match et pourtant vice-championne de l’Amérique du Sud en recevant la Copa America 2018. Ce qu’elles veulent voir se résume dans le même message universel : que le soufflet du football féminin ne s’essouffle pas.

Le prochain match sera face aux USA. Un système de jeu différent qui « prône moins le jeu des latéraux, typique d’un jeu européen ». Quand à la Suède, le message est clair. Nous avons l’équipe pour être patiente. Attendez-vous à une Suède qui travaille l’adversaire sur la durée.

William Commegrain Lesfeminines.fr