L’Angleterre (3e FIFA) de Phil Neville s’est fixé pour objectif de remporter ce Mondial 2019. Ou du moins d’aller dans le dernier carré, à l’exemple du Mondial 2015 ou son coach avait annoncé la victoire, sortant pourtant d’un Euro 2013 éliminé en phase de groupe. Il faut croire que l’humilité ne convient pas aux anglaises puisqu’elles avaient fini 3e de la compétition en l’emportant sur l’Allemagne.

L’Angleterre, mi-figue mais raisin.

Le bilan de l’ex-joueur international est d’attendre une progression de son équipe pendant le tournoi. Avec déjà des qualités, notamment d’être détendues et s’exprimant sans crainte dans un match de cousines ou elles étaient attendues. Il a vu d’excellentes performances sur le terrain et notamment une très bonne réaction de ses joueuses après la réduction du score écossais.

A l’inverse, il y a eu une vingtaine de minutes sans vitesse après son (2-0) et cela doit ne pas se renouveler ; bien que la première mi-temps ait été excellente. Il a l’air aussi mesuré sur sa meilleure joueuse, Nikita Parris, très bonne mais pas assez pour être « Dithyrambique ».

L’Ecosse, faire en 90′ ce qui a été fait en 45′.

L’Ecosse, par Michelle Kerr, regrette sa première mi-temps. Une équipe anglaise qui a imposé une intensité au quelle les écossaises n’ont pas su répondre et intervenant à la mi-temps pour leur dire qu’il était temps de jouer. Qu’elles en avaient la possibilité.

Une seconde mi-temps excellente qu’elle retiendra pour affronter prochainement le Japon, très expérimentée, avec une équipe qu’elle veut structurée, patiente et prête à fondre sur l’adversaire dans ses temps forts. Elle pense qu’elles en ont le potentiel, et qu’il faut juste l’exprimer.

Un avis qualifiable d’objectif dès lors que la coach écossaise confirme que malgré le pénalty accordé par la VAR, elles n’auraient pas plus gagné ce match. L’adversaire étant plus fort en face.

Un match qui a soulevé des interrogations sur la valeur réelle de l’Angleterre, futur pays hôte de l’Euro 2021 et donné des espoirs à l’Ecosse, première de son groupe de qualification dans la zone UEFA, si elles jouent 90′ à fond.

William Commegrain Lesfeminines.fr