Les Pays-Bas, une équipe au coeur Oranje

Les Pays-bas ont vécu un truc extraordinaire avec leur public en 2017. Des stades pleins mais surtout au coeur totalement Oranje. De joueuses anonymes, elles sont devenues les hollandaises gagnantes. C’est un lien si fort qu’il semble indéfectible quand elles portent le maillot des Pays-bas.

Anonymes, sans grande qualité avec leurs clubs. Elles respirent différemment avec le maillot national. Quoi que, au Tournoi de l’Algarve, elles ont failli s’étouffer avec une avant-dernière place. 11e sur 12.

En général, les féminines flambent quand cela peine du côté masculin. Les ardeurs des passionnées du football se reportent sur les filles. Cela a été le cas pour l’Euro 2017. Les Pays-Bas sont mieux du côté des hommes. Est-ce que cela sera mieux pour les filles ?

Les résultats de l’Algarve étaient mauvais. Sara Wiegmann a décidé de reprendre doucement. Chine, Mexique, Chili puis une grosse victoire contre l’Australie. Les pays-bas pointent leur nez. On verra si la force du maillot les emportera ?

La Nouvelle-Zélande, reine de l’Océanie et c’est tout. 

la Nouvelle-Zélande gagne tout et toutes en zone Océanie. Papouasie, Iles Fidji sont au programme. Pour le reste, qualifiée pour toutes les compétitions, elles ne sont jamais arrivées à sortir des groupes.

Là, elles viennent de gagner l’Angleterre. Alors, c’est peut-être l’année des Blacks Ferns !

Le Cameroun, une autre France. 

Les joueuses camerounaises sont très présentes en France. Huit joueuses de mémoire pratiquent essentiellement en D2F avec quelques joueuses en D1F. Le football cameroun fait partie du football africain avec des féminines qui ont peu de moyens. Leur classement ne correspond pas à leur potentiel et elles savent que leurs revendications salariales est tout à fait une bonne occasion pour les clubs français à la recherche d’une opportunité soit pour le maintien ou la montée.

Elles viennent pour jouer une compétition et pour chercher un job. Et c’est la meilleure des motivations.

Le Canada, pour suivre le modèle américain.

L’équipe qui a fait mal à la France en la privant d’une médaille de bronze aux JO de Londres 2012. Un but à la 92′ dans un match où elles étaient dominées de la tête et des épaules. Cela reste comme une blessure pour la plupart des joueuses françaises qui ont joué ce match.

Une performance qu’elles ont renouvelées en 2016, aux JO de Rio en prenant la 3e place et une seconde médaille de bronze.

Enfin, au Mondial 2015, pays-hôte, elles avaient le plus grand mal en phase de groupe pour arriver en 1/4 de finale. Bien suffisant pour le pays qui a vibré au son des Etats-Unis ensuite, le voisin devenu cousin. Les joueuses canadiennes n’ayant pas de championnat professionnel, elles évoluent essentiellement aux USA et pour certaines en France (PSG et Paris FC).

Onze victoires, quelques matches nuls et la dernière défaite en Octobre 2018. Un client avec des joueuses athlétiques. Américaines. Allez savoir si elles ne seraient pas contentes de prendre le Mondial à leurs voisines. D’abord l’une, ensuite l’autre ?

William Commegrain Lesfeminines.fr