La NORVEGE s’envole.

La Norvège, dans le groupe de la France, termine la série de matches amicaux sur un sévère (7-2) face à la modeste équipe de l’Afrique du Sud.

La nation « Arc-en-ciel » des Banyana_Banyana, vice-championne d’Afrique derrière le Nigéria avait poussé à bout ce dernier adversaire des Bleues à Rennes (17 Juin). Les obligeant à gagner leur 11e titre aux tirs au but, sans pouvoir marquer (0-0). Pas si faible.

Un signe fort quand vous avez en face la nigérienne Asisat Oshoala, Ballon d’Argent U20 en 2014 et buteuse pour le FC Barcelona en finale de la Women’s Champions League 2019 contre l’Olympique Lyonnais. Une ligne d’attaque où évolue aussi Désirée Oparanozie, joueuse clé de l’EA Guingamp.

Est-ce que cela signifierait que les Norvégiennes sont montées de plusieurs crans, après un Euro 2017 catastrophique (dernière) ? Et retrouveraient les ambitions de 2013 (finaliste de l’Euro), se mettant proche d’un passé glorieux plus ancien avec le titre de championne du Monde 1995 et l’Or Olympique à Sidney en 2000 ?

A voir. Un match amical reste un match de préparation mais les scores sont des messages forts dans le football féminin.

Le Nigéria resserre les rangs

Si la Norvège est heureuse, le Nigéria n’est pas malheureux. Peu de matches mais des défaites de plus en plus serrées. Un carton contre la France (8-0) en 2018, une défaite plus courte contre l’Autriche un an plus tard (1-4) pour un dernier match serré contre le Canada, 5e FIFA (1-2).

Voilà une équipe, sur titrée en Afrique qui perd à l’extérieur de son continent mais qui n’est pas loin de trouver le nul dans des rencontres de compétition.

La Corée du Sud emboite le pas.

La Corée du Sud, adversaire de la France pour le premier match mais aussi au Mondial 2019 -qu’elle voulait organiser d’ailleurs- a fait une année 2018 très verte (faite de victoires) pour une année 2019 très rouge. Quatre défaites. 1 nul, deux victoires.

Elle arrive 5e et dernière des équipes qualifiées pour le Mondial dans la zone Asie avec en son sein, cependant, une joueuse brillante que la France a découvert quatre fois. Lors des quarts de finale entre Montpellier et Chelsea et en 2019, lors des demi-finales entre l’OL et Chelsea.

Il s’agit de Ji So-Yun, numéro dix qui a le jeu d’une Wang Shuang, avec plus d’activités au milieu. La jeune chinoise passeuse décisive pour la Chine (2-1). Ji So-Yun, buteuse d’un superbe coup franc contre l’OL au match retour en Angleterre.

Avec une dernière défaite courte face à la Suède (0-1). Là encore, les scores se resserrent pour le groupe de la France.

La France prend souvent un but, il lui faut en marquer deux.

Les Bleues qui ont terminé sur un score qu’il a fallu aller chercher (2-1) contre la République Populaire de Chine, rarement dangereuse mais une fois seulement, avec un but à la clé. Il se pourrait que les Bleues de Corinne Diacre, très souvent vainqueurs avec 17 victoires sur 23 matches, prennent, souvent, un but qui les oblige à en mettre deux pour l’emporter.

Des buts qui statistiquement se marquent en seconde période. La France usant leur adversaire. Là, il faudra marquer avant, les adversaires s’étant préparés pour trois matches de 90 minutes.

William Commegrain Lesfeminines.fr