Le tournoi de Toulon, possède une réputation acquise avec le temps et les performances. En cette journée commémorative du 8 mai, au monument des anciens joueurs, il faudrait l’élever au rang d’un Arc de Triomphe pour y glisser ceux qui, quelques années plus tard, ont fait chanter les stades.

Le football féminin est né champêtre. Sa qualité première. Aujourd’hui, il est monté à la Capitale pour s’essayer à briller sur les tapis rouges de la notoriété, réservé à quelqu’uns, rêvé par beaucoup d’autres, avec ou sans talent. Nombre de tournois se sont montés, puis démontés, frappés de la foudre économique qui constate, trop souvent, la différence de spectateurs entre le football des hommes et celui des femmes.

Pour autant, le spectacle féminin est de qualité. La 1ere édition avait réuni les équipes de jeunes de l’Allemagne, USA, France et Haïti. Les américaines, moins fortes que les A, avaient néanmoins remporté le tournoi devant la France. L’Allemagne prenant la 3e quand l’équipe d’Haïti avait tenu le challenge. Quatrième mais présente.

Avait été récompensée, la gardienne Mylène Chavas. Partageant les buts de Dijon, club promu maintenu en D1F cette saison. Et surtout mis à l’honneur l’américaine Sophia Smith, meilleure buteuse et meilleure joueuse. Présente dans le Mondial 2018, qui aurait pu certainement être du voyage au Mondial 2019 si les américaines n’avaient pas une dernière étape à passer, les U23 avant de postuler chez les championnes du Monde en titre.

Cette année, le programme est plus consistant en équipe (6), associant niveau avec quantité. La Corée du Nord, excellente chez les jeunes puisque Championne du Monde U20 2016 sera de la partie. Les Bleues de Gilles Eyquem seront présentes. Et le Japon qui a pris le titre Mondial U20 2018 sera la troisième larron de ce trio de tête.

Pour la quantité et la découverte, Haïti revient pour une nouvelle édition, associé au Mexique qui vient de crée un championnat, mettant une fin à l’exode des mexicaines dans les championnats universitaires américains, et pour terminer, le Gabon. L’un des trois pays forts du continent africain.

Chaque pays vient avec son objectif. Pour les Bleues de Gilles Eyquem, il s’agit de se préparer pour le championnat d’Europe 2019 en Ecosse en se privant des lilloises et lyonnaises, appelées à jouer les finales de la Coupe de France pour les nordistes, de l’Europe pour les lyonnaises. Son groupe est en place, et il vient chercher des observations dans des tactiques de jeu ou des situations pour voit les réactions de ses joueuses dans l’optique de challenger le titre européen que la France a obtenu plusieurs fois.

Le programme : https://festival-foot-espoirs.com/ladies/index.php 

William Commegrain lesfeminines.fr