La conférence de presse de Corinne Diacre organisée à TF1, prévue pour être tranquille à la suite d’un 20h souvent consensuel pour une équipe de France féminine dont c’était les premiers pas à ce niveau médiatique proche des 5 millions de téléspectateurs.

Deux minutes de Corinne Diacre qui ont bougé le landerneau du petit monde du football féminin non sans effet sur les acteurs de la médiatisation du sport national : l’Equipe, Europe 1, RMC, RTL, France Info, l’AFP, etc.. . Tous les supports nationaux étaient là, nous ne sommes pas venus pour rien.

Plutôt que de faire une analyse synthétique qui a comme revers inévitable, d’être subjective. Le niveau de l’enjeu fixé m’ayant surpris. La finale de la Coupe du Monde ! Pas moins. Quand on sait que seuls les USA ont réussi cette performance en 1999 avec 16 équipes peu homogènes, sur les sept éditions passées. Une telle performance que cette équipe se trouve dans le panthéon du sport américain.

L’objectif n’est pas loin de dépasser celui du sport. Déjà, se mettre au niveau du hand (vainqueur de l’Euro à domicile en 2018) et du basket féminin avec quelques titres au palmarès. Ensuite dépasser cette fonction pour rendre crédible le mot féminin quand il s’associe au sport. C’est ainsi qu’on pourrait résumer les discussions récentes que l’on retrouve dans les publications du Sénat suite à leurs entretiens avec les responsables du football féminin.

Tout cela justifie de reprendre avec le plus de précisions les termes de Corinne Diacre (merci d’excuser les quelques erreurs de mots potentiels. Si elles subsistent, elles ne sont en rien des volontés de substitution).

Les questions ayant été multiples, je les aie juste réorganisées par thème.

Un objectif très élevé : la finale de la Coupe du Monde.

Corinne Diacre : Le Président m’a fixé l’objectif d’aller en finale. C’est le contrat entre lui et moi. Quand j’ai pris l’EDF en présence de Noël Le Graet, les choses étaient claires. En tout cas pour moi.

(..) L’objectif est élevé. Cette compétition est chez nous. J’avais cette mission lorsque le Président m’a fait signer en Septembre 2017. On a montré de belles choses, on a bien travaillé. L’idée c’est de mettre en place tout cela au jour J. Donc commencer le 7 Juin. Et après, je ne peux pas aller contre l’opinion de mon Président sinon je laisse ma place et je pense qu’aujourd’hui, il y a beaucoup de gens qui voudraient être à ma place. L’objectif est élevé mais cela ne me fait pas peur. Le défi est excitant à relever. Quand j’étais joueuse, j’en aurais rêvé. Aujourd’hui, je peux le faire en tant qu’entraîneur. Je ne vais pas m’en priver. Je peux vous assurer que les joueuses ont exactement le même objectif.

(..) Favoris. Il y en a plusieurs. Si je vous donnais des noms d’équipes cela serait faire offense aux autres. J’ai envie de dire que tout le monde a potentiellement sa chance d’être championne du monde. Du moins, tout le monde aura cette chance.

Le niveau de l’équipe de France, quelle est la marge d’amélioration ? L’interrogation du match d’ouverture.

Sur une échelle de 1 à 10, comment évaluez vous la préparation de l’EDF ? Corinne Diacre : Je nous mettrais un 7.

(..) C’est un travail sur du long terme. On ne peut pas définir cela en un ou deux mots. Les filles connaissent notre projet. Aujourd’hui on a obtenu des résultats probants face à de belles nations. Maintenant on a toujours rien gagné, il faut absolument bien travailler et être prête le jour J. Après la Corée nous attend, la Norvège ce ne sera pas plus facile. Le Nigéria non plus. Il faut y aller étape par étape. Ce plan de bataille, je ne vais pas en avoir un, mais je vais en avoir sept (nombre de matches pour atteindre la finale). On est obligé de fonctionner match par match.

(..) Je pense que la force de l’EDF c’est son collectif. J’ai envie de vous dire que je n’ai pas identifié de faiblesses, sinon j’aurais travaillé dessus. Pour moi, la seule petite faiblesse que l’ont peut avoir, c’est sur le match d’ouverture. Sur la gestion des émotions. J’ai jusqu’au 7 juin pour le préparer.

(..) Ces derniers jours ont été un petit peu plus long. Mes nuits très courtes. On va reprendre le terrain la semaine prochaine. C’est pourquoi on aime être entraineur on va retrouver le carré vert. Pas plus impatiente que cela, l’avantage c’est qu’il nous reste un peu de temps pour bien préparer les choses.

Les difficultés à faire cette liste ? La sélection a été décidée quand et comment ?

Corinne Diacre : La difficulté d’avoir fait ma liste ? Zéro. Vraiment. On a tout pesé avec mon staff. Le pour et le contre.  Les questions sur MAK. Très sincèrement. Après, on a une Coupe du Monde. il faut rester sérieux. L’Equipe de France n’appartient à personne. Elle appartient à la fédération. Et ce sont les joueuses qui vont composer cette équipe de France. On a un objectif commun et c’est à nous, joueuses et staff, d’aller vers ce sens là. Les joueuses aujourd’hui, même si elles peuvent regretter l’absence de MAK , c’est comme cela. Demain, il faut qu’elles mettent du coeur à l’ouvrage et qu’on aille dans le chemin qui est le nôtre, continuer à travailler pour aller sur le chemin qu’on s’est fixé ensemble.

(..) Les performances faites par les filles en EDF avec nous depuis quelques mois. Leurs performances dans leurs clubs, leurs investissements. On fait des points réguliers avec les entraîneurs. Des choses qui nous reviennent aux oreilles, des choses ponctuelles. Je sais aussi que les choses sont différentes en clubs qu’en sélection. L’idée c’est de savoir, malgré tout, en relation avec le terrain et uniquement avec le terrain, et de discuter avec les filles. Elles savaient très bien que pour être en EDF, il fallait être performante avec le club.

Les raisons de la sélection ou de la non-sélection des autres joueuses ?

Corinne Diacre : Emelyne Laurent : Ses qualités de vitesse sur le terrain. Evelyne est quelqu’un qui va très vitre Quelque fois tellement vite qu’elle en oublie le ballon. Emelyne est quelqu’un qui peut nous apporter énormément car on n’avait pas de profil comme elle capable d’entrer dans la surface pour aller chercher un pénalty, si on a besoin de revenir au score. On a essayé de faire en sorte que les postes soient le plus complémentaires possibles.

(..) Kheira Hamraoui est internationale depuis un petit moment. Son profil je le connais. Quand j’étais adjointe de BB, elle était déjà dans le groupe. J’ai simplement choisi Clemaron à sa place pour un équilibre d’équipe.

(..) Kenza a été longuement blessée. Son problème est qu’il n’y a jamais de blessures qui tombent bien et le problème, c’est que ses blessures sont tombées en mars et avril. Sur les deux derniers rassemblements. Comme on dit, le malheur des uns fait le bonheur des autres. C’est vrai, mais Kenza est sur la liste complémentaire. Je veux surtout qu’elle continue à travailler car elle a une condition physique à parfaire. Maintenant on ne peut pas souhaiter qu’une joueuse se blesse. Il faut qu’elle continue à se travailler.

(..) Pauline est en convalescence mais elle va très bien. Elle repris le terrain. Elle devrait jouer le 11 mai le dernier match de championnat. Pauline sait depuis le dernier stage qu’elle est numéro 2. Donc Solène Durand, numéro 3. L’idée c’est de faire jouer Pauline Peyraud Magnin contre la Thaïlande.

Je n’ai pas pris Marie-Antoinette Katoto (MAK) car elle a manqué de performances dans les grands RDV.

Corinne Diacre : J’ai fait un choix fort. Ce choix a été murement réfléchi. Marie Antoinette a énormément de potentiel. Tout le monde le sait, tout le monde le voit. Mais il m’a manqué de la performance dans les grands rendez-vous, c’est pourquoi je n’ai pas mis Marie-Antoinette Katoto dans les 23. (..)

(..) C’est vrai qu’elle est meilleure buteuse de la D1F. Maintenant, je l’ai dit tout à l’heure, elle n’a pas marqué contre Lyon. Elle a été en difficulté en Ligue des Champions. Mais très sincèrement, elle va être déçue. Cela ne peut pas être autrement. Si cela serait autrement, cela veut dire qu’elle s’en fout de la sélection. Et je sais qu’elle ne s’en fout pas. Je vous l’ai dit, et elle ne le sait pas aujourd’hui, ce sera un mal pour un bien. MAK est jeune. Elle a 20 ans, elle a tout l’avenir devant elle. Par contre, je pense à un moment donné, il va falloir qu’elle se pose et qu’elle définisse le pourquoi de ses échecs là ? Pour qu’ensuite, et dès la saison prochaine, elle puisse changer d’attitude sur le terrain car sincèrement, il y a un gros travail à faire. Et cela n’a rien à voir avec ses qualités et son talent.

(…) Le recadrage auquel vous faîtes allusion était ponctuel. MAK est une jeune joueuse et je pense que cette non sélection lui fera bien plus de bien que du mal. Elle a du talent sauf qu’elle ne s’exprime pas à son poste. Il lui faut du temps. Il y a beaucoup de choses qu’elle doit digérer. Notamment cette Coupe du Monde U20. Je pense que c’est encore un poids pour elle. L’idée ce n’est pas d’en rajouter pour Elle. MAK est jeune, l’Equipe de France aura d’autres compétitions. Alors oui, pas en France mais quand on est compétiteur comme elle est, une CDM on la joue n’importe où.

(..) Avec MAK, je n’ai aucun problème de comportement et de vie de groupe. J’ai simplement dit qu’elle n’intégrait pas le groupe.

(..) Plusieurs joueuses au soutien de MAK. Les 23 qui ont été sélectionnées ce soir sont plutôt heureuses. Ensuite, il y a des choix qui ont été faits. Je l’ai fait et je l’assume. Maintenant, vous savez, il n’y a pas que moi qui désire être championne du monde, les joueuses aussi. Donc, à partir du prochain rassemblement, il faudra qu’on aille toutes dans le même sens. Si cela pose un problème à certaines, la joueuse est en droit de venir et de me dire que cela ne lui convient pas. Et à ce moment là, elle laissera sa place. tout simplement.

(..) La comparaison avec le cas de Karim Benzema. Une discussion avec Didier Deschamps ? Il m’a laissé faire Didier. C’est moi qui ait l’Equipe de France féminine. Il a l’équipe de France masculine. On discute beaucoup mais je n’avais pas besoin de conseils pour faire ma liste. Maintenant l’affaire Benzema Je l’ai suivi comme toute personne langda. Il y a des choses où j’étais au courant, d’autres pas et cela ne me regarde pas. Mais pour MAK, le choix est celui-ci.

(..) Plus simple de la prendre pour éviter les interrogations ? Je ne suis pas posé ces questions là quand j’ai fait ma liste. J’ai fait mon choix de penser au groupe d’abord. Qu’est-ce que chaque joueuse peut apporter à ce groupe-là ? C’est sûr que si on n’est pas championne du monde, on va me le reprocher. De toute façon, si je la prends et qu’on n’est pas championne du monde, cela sera quoi l’excuse ? J’assume vraiment le choix que j’ai fait. Je savais qu’il y aurait plein de questions ce soir sur MAK. J’espère qu’après cela on va la laisser tranquille parce qu’aujourd’hui la plus pénalisée, ce n’est pas moi. Moi, on peut me poser toutes les questions sur elle, cela ne me gêne pas. J’y réponds. C’est quelqu’un qui a du talent et du potentiel. Aujourd’hui, ce n’est pas le moment pour elle. J’espère qu’après, on parlera plus de l’Equipe de France que d’une joueuse ou d’une autre joueuse.

Pourquoi pas de liste complémentaire ?

Corinne Diacre : Je ne m’interdit rien. Je piocherais dans les 27 restantes. Tout dépendra du souci et on fera comme on a fait pour la liste des 23, on posera le pour et le contre de telle joueuse par rapport à une autre, en fonction de la personne blessée. Pour le moment, on préfère ne pas réduire cette liste de 27.

(MAK) fait partie des suppléantes. Elle fait partie de la liste des 50 donnée à la FIFA. Il n’y aura pas de programmes spécialisés car tous les clubs continue à s’entraîner jusqu’à mi-juin. De manière collective et pour les clubs très bien impactés par des internationales, il y a aura aussi des séances aménagées. Je suis en relation avec les entraîneurs. Mon préparateur athlétique est en relation avec les préparateurs athlétiques. Tous les clubs m’ont assuré de jouer le jeu avec nous. De travailler main dans la main avec ces filles du mieux possible, si je devais faire appel à elles.

Les effets d’une Coupe du Monde à domicile ?

Corinne Diacre : Les stades sont bien remplis. Beaucoup sont déjà à guichets fermés. Qu’ils prennent un peu de temps, s’ils ne viennent pas au stade qu’ils se mettent devant la TV, pour voir comment le football féminin a évolué depuis quelques temps grâce au bon travail fait par la fédération. Le travail fait aussi dans les clubs, qui permet à des filles de vivre de leurs passions. Quand les filles se lèvent, elles pensent foot. Elles ne pensent à rien d’autres. Elles sont dans des conditions optimales. Je pense que les gens prendront du plaisir comme ceux qui nous ont suivi dernièrement, ou ceux qui nous sont fidèles depuis longtemps pour augmenter ce nombre de supporters.

(..) Jouer une Coupe du Monde c’est fabuleux. Que ce soit à l’extérieur ou à domicile. On joue une Coupe du Monde. Ensuite, j’espère que le fait de la jouer à la maison nous apportera un atout supplémentaire. Cela doit nous apporter quelque chose de supplémentaire. Cela ne peut pas être autrement. Les gens seront dans les tribunes. La France entière va nous voir. Cela doit être un atout et non pas une pression.

(..) plaisir, insouciance. Cela fait partie des mots que j’utilise aussi. Effectivement, il y a des exigences et de la rigueur, mais vous savez, vous mettez le signe égal et à côté, le haut niveau. On n’est pas en foot loisir là. On en est à haut niveau. Il faut de la rigueur et de l’exigence sinon je laisse ma place. Il faut prendre du plaisir aussi, tenter des choses. Offensivement, défensivement non. Après, c’est sûr que le 7 juin va être un moment particulier. Je le dis car je le ressens comme cela. Je me dis qu’une Coupe du Monde en France, de la jouer en tant que joueuse, cela va être différent d’un autre match. Je sais que c’est à moi d’apporter des réponses. Je l’anticipe. Mais pas tout de suite. Plus tard. Peut-être que mon groupe le vivra très bien ? Peut-être qu’il n’y aura qu’une ou deux joueuses à aider pour gérer ce petit stress.

(..) Le Nigéria ? Je n’ai pas peur car je sais qu’on va se faire bousculer. C’est sûr. Maintenant un homme averti en vaut deux. Ou une femme avertie en vaut deux. On sait à quoi s’attendre avec cette équipe nigérienne. Je connais très bien l’entraîneur d’ailleurs. Je peux vous dire qu’il va faire quelque chose de pas mal à la Coupe du Monde. Mais pas contre nous.

(..) D’avoir les médias. Une salle comble ce soir et de passer aux 20 heures. C’est moi qui suis là ce soir, mais si cela avait été quelqu’un d’autres, cela aurait été tout autant génial. L’évolution du football féminin a été grandissante et je trouve que son évolution va de pair avec celle des médias. C’est bien, maintenant on sait aussi que le graal passera par un titre. On en est vraiment consciente. Le problème est, qu’on est 24 à avoir cet objectif là.

Quelle organisation immédiate pour l’Equipe de France ?

Corinne Diacre : On démarre le premier stage en Bretagne du 8 au 11 mai. A partir du 13, on sera en préparation à Clairefontaine. Entrecoupée d’un jour de repos donc Clairefontaine ne sera pas notre camp de base, mais on se prépare là-bas. Sinon, on sera dans les hôtels attribués par la FIFA.

(..) Je vais avoir un groupe réduit puisque je laisse les lyonnaises jouer la finale de la Coupe de France et se préparer pour la finale de la Ligue des Champions. Ce premier stage va être un stage de régénération. La saison a été longue, les organismes sont fatigués mais on va quand même travailler. Cela me permettra d’avoir des entretiens individuels avec les joueuses et de travailler de manière plus individualisée, chose que l’ont fait un peu moins quand on est en groupe plus conséquent. On peut dire qu’on entre dans la dernière ligne droite du sprint final.

(..) On a organisé plusieurs stages avec des coupures pour que les filles puissent se ressourcer. On a voulu organiser les choses entre le travail et puis le fait de monter crescendo en puissance sur le plan athlétique. Après on aménagera des temps de pause pour que les filles puissent se séparer de nous et surtout évacuer la pression pour prévoir de moments off.

Votre avis sur la comparaison « Hommes-femmes/femmes-hommes » ?

Un futur avec l’Equipe de France masculine ? Corinne Diacre : Quand je rêve, cela ne se réalise pas. Si je le fais, mon ami Didier Deschamps ne va pas être content. Je pense qu’il faut rester humble. Je sais d’où je viens. Je sais ce que j’ai à faire avec mon équipe, et si cela doit se passer cela arrivera. Mais très sincèrement, je ne rêve pas. J’ai les pieds sur terre.

(..) Cela m’a agacé au début. C’est vrai que lorsque je suis arrivé à Clermont, il y avait cette question qui revenait et cette forme de jugement sur est-ce que je vais être capable de faire les choses ? Je pense que la meilleure des manières, c’est de ne pas parler. C’est d’aller sur le terrain. Maintenant, cela ne vous a pas échappé qu’il s’agit de la Coupe du Monde féminine. J’espère qu’elle se mettront en valeur et qu’on parlera d’elles pour cela. Je pense qu’on pourra comparer les filles aux garçons que si on a le bonheur d’être championnes du monde.

Mon Bilan : L’objectif d’une finale est très élevée (trop ?) pour une équipe qui n’a jamais dépassé les quarts de finale d’une compétition internationale depuis 2013 et que seul les USA ont réussi en 1999, avec 16 équipes très peu homogènes en compétition quand aujourd’hui, elles sont 24.

Un objectif accepté et intégré par le staff de l’EDF comme par les joueuse. D’où l’exigence dans la sélection des 23, dans le passé et pour son futur proche. Une sélection réfléchie dans la recherche de complémentarités et dont les critères premiers ont été l’apport de performance. C’est ce qui a coûté sa place à Marie-Antoinette Katoto qui a manqué d’impacts, pour la sélectionneuse, dans les matches internationaux de clubs comme de l’EDF et qui a permis à d’autres de s’y insérer.

Une seule inquiétude pour réaliser cette performance après une série de matches préparatoires graduellement probants pour Corinne Diacre. La gestion du stress du match d’ouverture, le 7 juin devant la France (Spectateurs et téléspectateurs). Une équipe qu’elle évalue à une graduation de 7 sur 10 et dont l’enjeu des trente jours restants seront de la mettre au plus haut niveau, dans le cadre d’un raisonnement qui intègre sept matches. Distance pour atteindre la finale, selon deux principes fondateurs : pas de risques défensifs, de la passion et de la créativité offensivement.

En sachant que dans l’esprit de la coach et de son staff, il y a 24 équipes potentiellement, candidates au titre. Le dernier Euro 2017 lui donne raison. Les Pays-Bas l’ont emporté à la surprise générale et en produisant un superbe football, très néerlandais. Couleur Ajax.

William Commegrain Lesfeminines.fr