Être coach de football féminin n’est plus une mission de tout repos. Nicolas Bach qui a amené son équipe de D2F, Grenoble GF 38 en 1/2 finale de la Coupe de France 2019 vient d’être mis à pied par sa direction. Une procédure synonyme de licenciement. Le site « Le Sport Dauphinois » évoque un problème administratif.

La mise à pied n’ayant rien à voir avec un problème administratif, il faut trouver la véritable raison ailleurs.

Après David Fanzel (FC Metz), Pascal Gouzènes (Paris FC), Dominique Carlier (Lille), Manuel Peixoto du FC Metz pour des raisons de santé, Eric Michel (FC Fleury), le tout de manière non-contentieuse ; on assiste au début marqué de l’application du droit du travail dans le football féminin.

L’employeur en utilisant la procédure de licenciement pour faute. Le salarié, en la contestant certainement devant les tribunaux, si la phase de conciliation n’aboutit pas.

Le football féminin s’étoffe, les besoins et attentes s’expriment des deux côtés, employeurs et salariés. Le juridique, obligatoirement, va intervenir de plus en plus comme pierre d’équilibre. En sachant qu’il ne distingue rien de différent entre la pratique masculine et celle féminine dans l’application du droit du travail.

Un apprentissage à faire qui coûtera certainement quelques deniers. Pour ne pas dire plus.

William Commegrain Lesfeminines.fr