Les récompenses de la D1F féminine sont obligés de venir rapidement éclairer la saison 2019. Une saison qui se termine le 4 mai 2019 mais qui va honorer ses joueuses, entraîneurs et buteuses le … 15 avril ! Quinze jours en avance, au lendemain de la 20é journée sur 22. Logique ? Pas logique ? A ne voir que de l’OL et du PSG, on sent de la précipitation dans cette sélection. Peu importe, les regards sont portés vers la Coupe du Monde 2019 organisée en France qui arrache tout, comme pourrait l’être un tsunami sportif.

A quelques encablures de la liste de Corinne Diacre que tout le monde attend pour confirmation auprès de la plupart et pour affirmation pour certaines. A deux doigts d’y être ou de ne pas en être.

Une liste où la première interrogation concerne Marie Antoinette Katoto, nominée, très attendue en 2018 à la suite de son excellente place de seconde au classement des buteuses de la D1F, puis bousculée lors du Mondial U20 avec une fin de compétition sur le banc et sans but au compteur. Enfin, un premier appel en A en 2019 et après deux stages, cette non-sélection qui ne veut rien dire potentiellement mais qui pourrait pouvoir tout dire aux yeux de Corinne Diacre qui sait brouiller les cartes et faire ce qu’elle a décidé de faire.

Aux yeux des critères de la fédération, peu de joueuses ont obtenu grâce en dehors du mano à mano entre les couleurs du PSG et ceux de l’OL. Il faut dire que 20 points les séparent du troisième, actuellement Montpellier. Une belle marge.

Le meilleur coach sera celui qui gagnera le match de Samedi entre l’OL et le Paris Saint Germain et succédera à Jérôme Dauba (Bordeaux). On aurait pu aussi regarder du côté de ceux qui se battent pour se maintenir et Sébastien Joseph ne serait pas loin d’une place sur le podium. Une récompense qui est allée auparavant entre les mains de coaches qui ne soient ni l’Ol comme le PSG. Marseille avec Christophe Parra (2017), Bordeaux pour Jérôme Dauba (2018).

Meilleurs coachs 2018-2019. Jérôme Dauba, Olivier Echouafni, Reynald Pedros.

La meilleure joueuse se jouera entre Kadidiatou Diani (PSG) pour une première méritée aux AWARDS aux quelles elle n’a jamais été conviée et les deux lyonnaises Amel Majri, ex-meilleur espoir et meilleure joueuse de la région lyonnaise en 2018 devant Nabil Fékir et Dzsenifer Marozsan, capitaine de la Mannschaft, gagnante de la récompense en 2018.

Meilleure joueuse, Majri, Diani, Marozsan

La meilleure espoir associe Salma Bacha (OL) excellente en latérale gauche avec l’OL, Marie Antoinette Katoto (PSG) récompensée dans cette catégorie la saison dernière et co-meilleure buteuse 2019 et la surprenante Léa Khelifi, essentielle au FC Metz (10e), à la bagarre pour le maintien.

Salam Bacha, Marie Antoinette Katoto, Lea Khelifi.

Pour la meilleure gardienne, on trouve encore plus les deux seuls clubs, Olympique Lyonnais et le Paris Saint Germain. Sarah Bouhaddi, jamais récompensée et qui le sera certainement si l’OL prend le titre car toujours titulaire quand Katarzyna Kiedrzynek et Cristiana Edler se sont partagées les buts parisiens. Un trophée que l’américaine Murphy de Montpellier avec obtenu après seulement six mois de présence en France.

Sarah Bouhaddi, katarzyna Kiedrzynek, Cristiana Endler.

Enfin la seule diversité des choix se situera pour le meilleur but de la D1F avec Viviane Asseyi (Bordeaux), Sofia Jakobsson (Montpellier), Julie Machart (FC Fleury 91) et Dzsenifer Marozsan (Olympique Lyonnais. Une récompense donnée à Kheira Hamraoui en 2018.

Machart, Asseyi, Jakobsson, Marozsan.

William Commegrain Lesfeminines.fr