L’Olympique Lyonnais est intraitable pour ses adversaires. (0-5) à Montpellier en direct sur Canal. Que restera-t-il de tout cela pour ceux qui viennent à cette pratique féminine juste avant que la France féminine ne gagne son premier Euro de hand à Paris ? Que Lyon est inabordable !

De son côté, le Paris Saint Germain n’aura pas fait moins contre le FC Metz. Certes un adversaire moins valeureux sur le papier puisque premier relégable de la D1F. Fait plutôt d’internationales U19 et U20 quand les montpelliéraines seront peut-être certaines à soulever le trophée mondial le 7 juillet prochain ? Qui sait. (7-1) à Jean Bouin avec un triplé de Marie Antoinette Katoto, jeune joueuse de 20 ans qui l’an dernier, finissait déjà seconde buteuse de la D1F et qui là, renouvelle la même performance.

Une réponse lyonnaise aux buteuses variées.

Où on retrouve Eugènie Le Sommer (38′) pleine d’anticipation, Dzsenifer Marozsan (86′) double contrôle, Wendie Renard (55′), nouvelle tireuse des pénalties dans l’équipe olympienne et Ada Hegerberg, tête plongeante, premier Ballon d’Or féminin, auteure d’une belle lettre de vérité sur internet.

Et oui, l’Olympique Lyonnais ne lâche jamais sa proie. Il faut tenir quand les dents du fauve sont sur vous. Marion Torrent en sait le juste prix, elle qui fera un csc (39′) dans la foulée de l’ouverture du score lyonnais pour dégager une balle qui finira, opposé, dans ses filets.

Paris a joué aussi du caractère.

Ouverture parisienne du score à la 7′ sur une grossière faute de défense messine, égalisation d’Amélie Delabre sur deux dribbles la minute suivante. Une jeune joueuse découverte par Gilles Eyquem au Mondial U20 avec un triplé qui avait fait écrire et qui là, marque son second but en deux journées.

Paris outragé ? Paris Coulé ? Non, Paris sait maintenant subir. Certainement le travail d’Oliver Echouafni qu’il avait essayé d’imposer aux Bleues à l’époque de son poste de sélectionneur. Là, on est plus dans la réussite. Le temps de travail en club étant plus conséquent qu’en sélection.

Sept buts au final avec le triplé de Katoto, judicieusement placée, ou qui s’impose de la tête, pour la faire recoller à Hegerberg au classement des buteuses. Le premier doublé de la canadienne Ashley Lawrence, à un poste identique d’Amel Majri et qui prolonge sans souci au Psg. La chinoise Shuang Wang du pied gauche, meilleure joueuse d’Asie et kadidiatou Diani, auteure d’un superbe match la journée précédente contre le PFC, son ancien club et qui finit la marque sur un tir en coin en confirmant sa très bonne forme.

Nul doute, le championnat est clairement à deux vitesses.

L’Olympique Lyonnais et le Paris Saint Germain qui lui rend deux points nettement devant. Ensuite, derrière à plus quatorze points, un lot de sept équipes qui se tiennent en six points fait de Bordeaux, Montpellier, Fleury, le Paris FC, Guingamp, Soyaux et Dijon, puis actuellement, trois équipes qui vont se battre pour ne pas être dans les deux places de relegables : Lille, Metz et Rodez.

Une mauvaise passe et l’une des sept peut descendre dans le dernier groupe. Une bonne passe et l’un des trois peut s’insérer dans le groupe du maintien.

Au final, l’Olympique Lyonnais attend de voir comme le PSG va s’en sortir en recevant Montpellier (02 février), pour jouer la finale du Championnat de France le 13 avril 2019 à la maison, entre l’Olympique Lyonnais et le PSG.

William Commegrain lesfeminines.fr