L’Europe aura neuf représentants lors du Mondial 2019. Ce sera la zone la plus représentée. Huit tickets sont déjà distribués. L’un donné au pays hôte, sept autres attribuées aux premiers de chaque groupe et un dernier qui opposera quatre équipes pour un seul ticket dans un play-off joué en Octobre et une finale jouée en Novembre.

Trois équipes sont leadeurs :

  • L’Allemagne en tête (2e FIFA), championnes du monde en 2003 et 2007. Huit fois championnes d’Europe, médaille d’Or aux JO de 2016 avec un seul raté récent : l’élimination en quart de l’Euro 2017.
  • La France (3e) pays hôte, à la recherche d’un titre.
  • L’Angleterre (4e), troisième mondial en 2015.

Pour trouver plus éloignées, des nations avec un palmarès ou un avenir (Espagne) qui se trouvent de la dixième à la vingtième place.

  • La Suède (11e), médaille d’argent au dernier JO de 2016 à Rio avec un but de Sofia Jakobsson (0-1), retrouvant les sensations de la confiance, oubliées depuis trop longtemps après sa rupture des ligaments de Janvier 2017. Là, décisive. Un beau cadeau pour Lotta Schelin (ex-lyonnaise), star en France et internationale, tout juste retraitée :

  • L’Espagne (12e), seule équipe européenne à avoir gagné la totalité de ses matches (8).
  • La Norvège (14e), championne Olympique en 2000 et Championne du Monde en 95 qui ne s’était pas qualifiée pour les JO et avait connu un Euro 2017 désastreux avec 3 défaites et une élimination en phase de groupe.
  • L’Italie (16e), qui revient dans le concert européen.

L’Ecosse a crée la surprise avec une qualification directe devant la Suisse.

  • L’Ecosse (21e) avec Jennifer Beattie (27 ans), une saison sous les couleurs de Montpellier Hsc (2013-2014) où elle avait rejoint son frère, joueur de rugby professionnel. La qualification est surtout dû à Kim Little (Arsenal, 28 ans), reconnue comme une excellente joueuse par les stars de la NWSL, l’australienne Sam Kerr que la France rencontrera mi-octobre à Saint-Etienne et Mégane Rapinoe, joueuse à la renommée mondiale.

Il reste quatre équipes à se disputer un play off, avec deux rencontres dont on ne connait pas encore le contenu. La Suisse (18e), la Belgique (23e), les Pays-Bas (9e) et le Danemark (13e), détenteurs de l’Euro 2017 pour les néerlandaises et finaliste pour le Danemark.

Des candidats très relevés qui posent le problème de la qualification pour les JO 2020 à Tokyo. Réservée aux quatre meilleures équipes européennes du Mondial 2019.

William Commegrain lesfeminines.fr