Match 1. Les victoires face aux allemandes restent si rares que, tomber dans l’indifférence, serait la pire des erreurs. Au Texas, les américains regardent maintenant le football français en le sachant en haut de l’affiche. « Top of the table » comme ils aiment décrire ce qui les intéressent.

La large victoire des Bleues, Championnes du Monde en titre face à l’Allemagne, voire la trempe des françaises (6-0), est un indicateur de puissance. S’il n’est pas le détonateur, il ne peut être ignoré d’autant que la Mannschaft et le football féminin sont passés de mode de l’autre cîté du Rhin.

Les deux titres mondiaux (2003-2007), la réception du Mondial en 2011 n’ont rien changé de plus dans la Bundesliga. Sauf à voir apparaître des concurrents français, anglais et espagnols à venir, sans contrepartie aucune. De celle qui intéresse les clubs masculins. L’argent des droits TV et des transferts de joueuses.

La place est à prendre et les Bleues montrent, dans une de ses divisions, qu’elle en a la capacité.

La D1F s’exporte bien aux Etats-Unis. Et les joueuses qui la composent ont faim. Un titre à défendre. Plutôt bien parti.

L’Equipe de France : Deville (cap) – Karchouni, Trevisan, Pizzal, Butel -Moreau, Barbance, Boudaud – – Cazeau, Makanza, Guillard,

Buts Solène Barbance (2),  Kim Cazeau, Claire Guillard, Marina Makanza, Tatiana Solanet