7 mai. Soyaux face au Paris Saint Germain qui veut une revanche à Strasbourg

Le tirage de la Coupe de France et de ses demi-finales annoncent deux rencontres de qualité. Tout d’abord le Paris Saint Germain qui ira à Soyaux Charente peut être surpris par cette équipe qui avait réussi le match nul lors de la 1ère journée (1-1) au Camp des Loges sans que l’on sache ce qu’il en aurait été retour, puisque cela sera lors de la dernière journée, prévue le 27 mai.

Le PSG favori devra quand même mettre le bleu de chauffe face à Soyaux et sa redoutable attaquante, Danielle Tolmais.

D’un autre côté, le Paris Saint Germain fait le meilleur tirage pour revivre une finale de Coupe de France qu’elles auraient pu logiquement gagner l’an dernier si un pénalty sévère n’avait pas permis à ‘l’Olympique Lyonnais d’égaliser (1-1, Kumagai) alors que Cristiane avait mis un but d’anthologie pour l’ouverture du score. Perdue aux tirs au but plus à l’énergie qu’au contenu, cette finale mérite une revanche pour le PSG qui ainsi, peut espérer prendre à un second titre, le dernier datant de 2010.

7 mai. Montpellier devra monter d’un cran ; alors elles pourraient poser des problèmes à l’OL

A moins que l’Olympique Lyonnais ne continue sur sa lancée avec six coupes de suite commencée en 2012. Pour cela, il faudra battre Montpellier. Ce qui ne sera pas une tâche facile, même si les statistiques sont totalement en la faveur des lyonnaises comme face à n’importe quel adversaire .. sauf contre le Paris Saint Germain, seul vainqueur des filles de Jean-Michel Aulas et Reynald Pédros, trois fois depuis 2014 dans la récente histoire du football féminin.

L’Olympique Lyonnais regarde rarement en arrière. Elles veulent un troisième triplé consécutif. Ecrire l’Histoire. Il faudra un grand Montpellier pour s’y opposer.

Mais Montpellier est le second club de l’Histoire de la Coupe de France féminine et lors d’une finale à Calais, elles avaient eu le privilège d’aller chercher l’impossible en menant contre l’OL, pour se faire remonter et finir par laisser la Coupe à l’OL en 2015 (1-2). La seconde finale en 2016 s’était terminée à l’avantage non contestée de l’OL. Il va falloir rêver grand et sortir du costume de l’habitude pour renverser l’ogre lyonnais, demi-finaliste de la WCL, dans l’idée de valider une troisième finale de suite et un troisième titre européen pour un cinquième sacre. Unique dans l’histoire féminine.

Jean-Louis Saez pourrait être le coach qui fasse chuter l’OL, ce qui arrive à chaque coach de l’Ol, au moins une fois depuis trois ans (Patrice Lair, Gérard Prêcheur). Ce serait une grosse performance, car l’OL joue pour son Histoire. Mais cela reste du domaine du possible.

Voilà des équipes qui se connaissent et qui auront la tête dans le guidon le 6 mai pour prendre le ticket de la Meinau à Strasbourg, finale qui se jouera un Jeudi 31 mai. Une date bien bizarre pour une finale de Coupe, jouée le plus souvent, un Samedi ou Dimanche, partout ailleurs en Europe.

William Commegrain lesfeminines.fr