Des quarts qui donnent la part belle aux équipes de D1F condamnant leurs adversaires à l’exploit qui ne pourra être qu’historique quand s’annoncent les trois premiers de D1F, avec un trou d’une vingtaine de points sur leur quatrième, le Paris FC. Croire qu’une équipe de DH et D2F puisse compenser cet écart au quelle il faut rajouter le gouffre qui existe entre les deux ou trois divisions pour Le Havre, c’est demander l’impossible. Bien que l’impossible ne soit pas français, s’il se réalise, alors il faudra demander à l’Equipe de le porter en 1ère page ! Car il sera historique.

En coupe, normalement, il est devenu habituel dans les équipes professionnelles masculines qu’elles soient le siège social des « coiffeurs ». Vous savez, ces joueurs qui font partie d’un groupe mais qui y sont rarement titulaires. Expression lancée la première fois lors des compétitions internationales de l’Equipe de France, et depuis légitimement abandonnée.

Les coiffeurs sur le pitch ? 

Si l’expression – un peu offensante – a été mise de côté, il n’en est pas de même de cette tradition duquelle – au premier rang – le gardien du banc devient celui du onze et ainsi de suite, pour les autres lignes. Histoire de motiver et sensibiliser tout un groupe.

En football féminin, cela sera-t-il le cas ?

Alors que de vraies différences de niveau sont proposées pour chacun de ses quarts de finale, dessinant un boulevard à Montpellier 2è de la D1F dernier vainqueur du PSG et seulement 3 défaites au compteur contre Brest, installé au milieu de la D2 (7V, 4N, 7D). Idem pour Soyaux, 6e de la D1F contre le Havre qui a bien éliminé trois clubs de D2F mais qui devra lutter pour combler deux gouffres de division entre la D2 et l’élite. Ne parlons même pas de l’Olympique Lyonnais, titré comme des reines qui jouera contre Arras FF, 4e de D2F. La seule interrogation qui pourrait être légitime sera celle du Paris Saint Germain, vainqueur 2010 de la compétition face à Saint-Etienne (ex D1, 2e D2F), vainqueur 2011 et finaliste 2013 en ayant éliminé le PSG en 1/2 finale dans sa récente histoire.

La Coupe de France, la seule récompense « accessible » en France pour les autres équipes.

Pour autant, si les écarts sont significatifs ; la seule possibilité d’être récompensée en football féminin – quand vous avez l’Olympique Lyonnais dans votre championnat – s’appelle la Coupe de France que pourtant, l’Ol accapare depuis 2012. Sept titres consécutifs depuis pour un trophée qui s’était échappé des mains lyonnaises depuis 2006 avec 1 seul titre et 3 finales de perdues.

Même si l’espoir est maigre, il reste là.

Alors quelles équipes aligneront les matadors de D1F face à leurs adversaires de la division inférieure ? L’équipe type ou le choix du temps de jeu pour les non-titulaires ?

A voir ce week-end, sur quatre terrains de France.

William Commegrain lesfeminines.fr

  • Samedi – 19h- Brest contre Montpellier
  • Dimanche – 14h30 – Le Havre contre Soyaux
  • Dimanche – 15h00 – Arras FF contre l’Olympique Lyonnais
  • Dimanche – 15h00 – Saint-Etienne contre le Paris Saint Germain.