Originalité, autre pratique, plaisir du jeu. Qui a chaussé des crampons dans un club, quelque soit le niveau, a terminé un entraînement en faisant un tennis-ballon. Qui s’est promené sur une plage, à l’étranger, a vu une balle dans les pieds d’inconnus pour, en deux temps et trois mouvements, devenir sur le moment, les meilleurs amis du monde. C’est surtout là, sans code autre que la qualité technique et le plaisir de surprendre, que le « tennis-ballon » a été sacré jeu mondial.

Raphaël Gomez, grenoblois et suiveur du football féminin du GF 38 pour les féminines car nous pensons qu’elles vont monter en D1F, a « dégoté » une perle cette semaine. Laura Meynier, une joueuse de Grenoble, vient d’être sélectionnée en équipe de France féminine de « FUTNET », le nom officiel du « tennis ballon ». Les parties se joue en simple, double ou en triplette avec un maximum de trois contacts pour une équipe (comme au Volley). Voilà pour les grands principes.

Sport intégré dans une Fédération autonome, (FFDAF), qui entretient aussi de bonnes relations avec la fff puisque cette dernière les accueille au sein de Clairefontaine pour des stages de préparation.

L’ami Raphaël a aussitôt pris son micro pour en savoir plus auprès de Laura Meynier (27/01/1992), milieu de terrain.

LES FEMININES : Comment êtes-vous arrivée au « tennis ballon » et depuis combien de temps pratiquez vous cette discipline pour être sélectionnée en équipe de France?

LAURA MEYNIER : Je suis arrivée au tennis ballon un peu par hasard grâce à une copine qui m’a proposée de réaliser les championnats du monde l’année dernière à Chypre. Cette sélection nationale chez les filles est très récente. Elle s’est créée seulement l’année dernière.

LES FEMININES : Comment se dispute les championnats du monde ?

LAURA MEYNIER : On fait 8 parties en simple, 10 en double et 12 en mixte.

LES FEMININES : Y a-t-il une différence de vie entre un groupe comme le GF38 et son collectif et le tennis ballon plus ancré dans le sport individuel ?

LAURA MEYNIER :  Je pensais qu’il y aurait une différence entre un groupe de foot et un groupe de tennis ballon mais pas vraiment. On joue en simple, double, triple, et triple mixte donc l’esprit de groupe y est présent. On nous encourage, on nous donne des conseils pour réussir. Ils ont confiance en nous malgré qu’on est très peu d’expérience dans cette discipline. Il y a une très bonne cohésion. Et c’est en grande partie pour ça que j’ai acceptée cette deuxième sélection.

LES FEMININES : Après comment l équipe de France vous a t’elle contacté pour l événement à venir?

LAURA MEYNIER : J’ai été contactée par le sélectionneur suite à une convocation officielle envoyé au club et à moi même.

LES FEMININES : Cette discipline n’est pas très connue. Pourtant un club s’y prête, il s’agit du Havre, qui envoie des garçons et des filles.Êtes-vous en club?

LAURA MEYNIER : : Je ne suis pas en club car je suis licenciée au GF38 mais il existe des clubs de tennis ballon notamment au Havre. Le club du Havre se développe très bien chez les garçons et depuis cette année, des filles y ont pris goût. De ce fait, deux filles du Havre ont été sélectionnées pour partir au championnat d’Europe en Roumanie. Je ne pratique pas cette discipline en club mais je fais des séances individuelles avec le sélectionneur sur Grenoble selon nos disponibilités.

Raphaël Gomez pour les féminines.fr

Equipe de France. Fusnet. crédit FFdaf. Crédit lesfeminines.fr

Equipe de France. Fusnet. crédit FFdaf. Crédit lesfeminines.fr

 

 

Le tennis ballon a été oublié des entraînements faits pour s’améliorer. Il est souvent de la détente. C’est dommage.

Je pense qu’il peut être un accélérateur de performance offensif inexploitée. Qui a déjà réussi, sur une passe violente, contrôle cuisse demi-volée sait que c’est but direct si c’est cadré. Sans avoir bougé. Aucun défenseur ne peut anticiper cela sans faire faute. Après, il faut que le gardien aille très vite. C’est limité.

Le tennis ballon, un peu certes ; mais le FutNet, une pratique à insérer.

William Commegrain lesfeminines.fr