Le football féminin tourne. Des pays du Nord avec la Norvège et la Suède, il est passé à l’Allemagne. Puis la France a pris sa part. Il se pourrait qu’il aille voir nos amies anglaises (médaille de bronze au Mondial 2015, Manchester City) en train de créer un championnat professionnel financé par la manne des droits TV masculin ou qu’il descende en Espagne (Barcelone) dont les U19 ont, depuis plusieurs années, fait des finales de Championnat d’Europe avec des couleurs de club qui sont connues ; pour tout simplement, revenir dans le Nord, en Suède (Rosengard) après leur médaille d’argent aux JO de Rio.

Le futur vainqueur de l’épreuve 2017 se trouve peut-être là.

Ce serait alors une performance car aucune de ces quatre équipes ne s’est trouvée en finale de la Women’s Champions League hormis le club Danois du Fortuna (2003). C’était il y a longtemps, quand il fallait monter dans le Nord pour voir un match européen féminin.

Fortuna Hjørring (DAN) – Manchester City (ANG) va opposer l’Histoire avec l’Avenir et les chances anglaises de passer le tour sont importantes quand on sait que Lucy Bronze et Kosovare Asllani (ex PSG) portent les couleurs de City. Jeudi 23 mars 19h00. 

FC Rosengård (SUE) – FC Barcelona (ESP) a un favori avec l’équipe suédoise où on trouve Lotta Schelin (Ex-Ol), Marta (plus de 10 fois élue dans le trio Fifa mondial), la meilleure joueuse africaine au dernier mondial, Enganamouit mais le Fc Barcelone avait inquiété le Paris Saint Germain 2016 en faisant (0-0) à domicile tout en ne craquant qu’à la toute fin du match sur une tête de Cristiane en quart de finale. C’est une équipe qui sait subir. 

Si City a l’avantage du pronostic, le match entre Rosengard et Barcelone, arbitré par Stéphanie Frappart et Manuela Nicolisi (paire d’arbitres français qui officiera à l’Euro féminin 2017) entrevoit plus d’inconnues et laisse la place à la performance : suédoise ou espagnole.

William Commegrain lesfeminines.fr