Emmanuel Beauchet :

Sur la rencontre:

 » Je pense que c’était un très beau match, c’était vivant il y a eu des occasions des deux côtés. On a été à la hauteur de l’évènement , le résultat nous déçoit, on était très près du match nul je pense. Je pense qu’à la mi-temps le match nul était mérité, on a eu de bonnes opportunités, Paris aussi. On a une bonne occase avec Kadi (Diani), ça peut faire 1-0 et à l’inverse c’est Paris qui marque sur un coup de pied arrêté sur une erreur de notre part, ils ont été opportunistes quand il fallait sur les cinq ou dix minutes qui font basculer le match. Après on a essayé de tout tenter, et on est revenu assez vite par Gaétane (Thiney) et malheureusement on a  pas réussit à se procurer d’occases assez franches […] »

« C’est aussi un moment d’apprentissage très fort pour les jeunes de prendre de l’expérience dans les matches de haut niveau face à des filles matures performantes sur le plan international. Je pense qu’on avance, on a rencontré que des gros morceaux, Montpellier, Lyon deux fois, le PSG, même si effectivement on avance pas au niveau des points. Mais en terme de vécu ce sont des moments hyper importants.  »

« C’est un groupe qui est jeune, jeune et immature qui parfois se fait piéger, parfois trébuche, qui apprend. Pour être performant sur la durée et viser le haut de tableau, il faut être mature et expérimenté. Nous on apprend à être expérimenté et mature très vite. On s’est fait piéger de temps en temps, on est passé à côté de certaines choses. »

Camille Catala:

« On y a cru, on a tout fait pour. Je pense qu’on a réussi à les faire douter mais le résultat n’est pas là, donc on est un peu déçu du résultat ce soir, même si j’ai tendance à garder le positif. Je pense qu’en revoyant le match on arrivera à tirer plein de positif. A la mi-temps on nous a dit c’est très bien, vous êtes dans le plan de jeu qu’on attendait de vous, vous aurez vos opportunités, lâchez pas, continuez. On a fait deux erreurs défensives et c’est dommage parce qu’on arrive à réduire le score assez rapidement et à les refaire douter tout de suite donc là on a senti que ça pouvait basculer. Peut être qu’il nous a manqué le petit truc en plus. »

Clara Mateo:

 » C’est vrai que c’est pas forcément évident (face aux défenseuses parisiennes ), ce n’est pas nous qui faisions le jeu donc c’était pas mal de jeu en rôle défensif. Essayer de rester placé avec le groupe et en contre essayer de trouver une ouverture. »

Patrice Lair:

Sur la rencontre :

« On avait démarré sur un 4-3-3 mais après je suis revenu sur le losange, comme on a l’habitude de jouer avec plus de repères, aussi pour Formiga. Et en deuxième mi-temps j’ai fait rentrer les jeunes Grace (Geyoro) et Marie Antoinette ( Katoto). J’ai attendu un petit peu même si je voulais débloquer la situation, de replacer Ashley Lawrence vraiment plus haut dans le couloir et je n’ai pas eu besoin de le faire parce qu’on a trouvé la solution avec Irène. Après Marie met le deuxième but. Où je suis un peu déçu, c’est le but, on a voulu tout de suite aller plier ce match avec un troisième but. Garder un peu plus le ballon les faire sortir parce qu’elles étaient obliger d’attaquer pour essayer de revenir à la marque. On a pris ce but qui nous cause des problèmes parce que Juvisy reste une équipe quand même  difficile à manœuvrer ici, il y a des filles de qualité. C’est une bonne équipe. C’était un match physique, engagé, un match qui va nous servir. » […] C’est une belle victoire, j’aime bien ce genre de victoire, parce qu’on est obligé d’aller  au bout de nous mêmes et c’est mieux de gagner un match comme ça, que gagner 11-0 comme dimanche dernier. Là on progresse les jeunes passent un cap, et les joueuses vont se mettre dans le bon sens. Formiga ça va venir mais c’est normal, c’est pas facile de se situer. »

Sur l’enjeu du match:

« On avait une petite pression quand même. Ce matin je leur ai mis une grosse pression. Je leur ai dit il faut absolument que l’on gagne ce match là, ça va pas être facile ce derby pour se mettre à l’abri pour les places européennes. C’était important. Aujourd’hui il y a eu une grande avancée sur le championnat et il y a deux équipes qui sont parties devant. L’OL ce n’est pas au niveau français qu’ils sont devant, c’est au niveau mondial. »

 

Concernant le reste de la saison:

« Oui on est européen parce qu’on va récupérer nos points, 8 points avec Montpellier et on est au coude à coude avec Lyon, parce que moi je suis toujours optimiste. Je veux absolument qu’il y ait un gros match au Parc OL dans quelques temps, j’y crois fermement. Après le meilleur gagnera sur ce match mais pour nous déjà l’évolution par rapport au mois de juillet, comment on a repris le groupe parce qu’il y a eu beaucoup de départ. Aujourd’hui de faire une avancée grande sur la place européenne, ça va nous libérer dans les têtes. »

A propos de Marie Antoinette Katoto à nouveau blessée :

« Oui elle s’est refait mal derrière la cuisse. C’est un mauvais moment à passer pour elle mais bon c’est la jeunesse et non je ne suis pas inquiet. C’est une bonne joueuse elle va revenir. Au niveau de l’état d’esprit Grace a fait une très bonne rentrée, je la préserve un petit peu parce que Amandine Henry  va repartir. »

Amandine Henry:

 » Oui on savait que c’était une des tournants de la saison. Cela n’a pas été facile parce qu’on est tombé contre une équipe de Juvisy qui était bien en place. Une fois qu’on a marqué le deuxième but, elles ont marqué rapidement. Après il ne restait plus beaucoup de temps. Des fois ce que le coach ressent est différent de ce que l’on ressent sur le terrain. On aurait peut être pu marquer un troisième mais on va se contenter du 2-1 ce soir. »

 

Sabrina Delannoy :

« On savait que c’était un match décisif puisqu’il fallait absolument rester dans le haut du tableau. On a fait ce qu’il fallait cela n’a pas été facile et on retient ce soir la victoire et le fait d’être encore dans la course au titre. Juvisy en première période a réussi exactement  ce qu’elle voulait, c’est à dire nous faire sortir de notre match, dès les premières minutes elles jouaient la montre. On savait que le seul moyen de pouvoir « nous faire dégoupiller » était de nous énerver nous faire sortir de notre match. On savait que l’on avait une meilleure maitrise, qu’il fallait se baser là dessus  pour pouvoir faire la différence. En deuxième mi-temps on a montré un autre visage et puis cela s’est décanté avec les buts. C’était un bon match. […] On a bien géré le match puisque au moment où elles reviennent au score, on a su rester solide et le plus important était de garder la maitrise du jeu. »

 

Aurélien Cardiel lesféminines.fr