Si l’indicateur du futur européen du PSG est le match face à Metz (dernier D1F, 6-0) au contenu sur courant alternatif et avec un manque de puissance, il parait difficile pour le PSG de s’imposer avec deux buts d’écart sans en prendre un seul quand l’adversaire sera le Champion de Norvège, alors que la meilleure joueuse UEFA, Ada Hegerberg est norvégienne, joue à Lyon, et nous montrent « l’état d’esprit battant » des filles du Nord.

Actuellement sur la fin de leur championnat et assez « devant », pour que le LSK Kvinner FK  (53 pts à 49), puisse avoir la certitude de renouveler leur titre de championnes en 2016, donnant le billet pour la prochaine Women’s Champions League 2017-2018.

A l’inverse, si l’indicateur européen sont les 60 premières minutes du match aller où le PSG a mené (0-1) en Norvège sur un coup franc de Shirley Cruz et une reprise, deuxième poteau d’Irène Paredes alors la qualification du dernier demi-finaliste européen est possible.

Mener 0-1 à l’extérieur ne peut pas vous faire douter de votre futur match à domicile.

C’est d’ailleurs mon avis.

J’oublie les trois buts pris dans les trente dernières minutes qui sont totalement incompréhensifs au regard de l’enjeu de la partie, d’une qualification européenne et des actrices parisiennes d’expérience de la rencontre. Et je mets comme postulat que la qualité de passes de l’équipe norvégienne n’est pas toujours aussi qualitative et surtout, n’a pas été empêché par le milieu parisien où par les attaquantes parisiennes.

Cela ne devrait pas se retrouver à Charlety.

Le match du PSG se jouera sur la qualité offensive

A mon avis, le match se jouera entre la qualité offensive parisienne et celle norvégienne.

Il suffit qu’elles mettent un but pour que tout espoir raisonnable s’envole. Il faudrait alors cinq buts parisiens pour remporter cette double confrontation.

Pour que la qualité offensive norvégienne ne trouve pas à s’exprimer, il ne faut pas qu’une excellente défense parisienne. Il y a des joueuses d’expérience norvégiennes qui ne doivent pas être alimentées en occasions. Emilie Haavi, auteure d’un premier but magnifique a quand même 21 matches de WCL à 24 ans et 7 buts ; Lene Mykjåland, 13 et 5 buts, alors que Spord jouait son premier match.

Il faut donc surtout empêcher les milieux de trouver la verticalité, car cela met très rapidement dans l’embarras le bloc défensif parisien, trop nouveau pour avoir assez d’expériences à partager et donc de sécurité.

La balle doit être parisienne et le milieu norvégien doit être empêché de relancer.

Si Paris a le ballon, si le milieu norvégien est contré dans sa relance, alors le PSG devrait passer.

Les parisiennes ont les armes pour cela, tant devant (Marie-Laure Delie, Katoto, Cristiane, Sarr) qu’au milieu (Boquete, Cruz, Geyoro) ou dans les couloirs (Delannoy et Perisset).

Pour cela, il faut que mentalement dans le jeu, le PSG soit plus fort. C’est le challenge de Patrice Lair qui pourrait avoir les mots mais qui pourrait aussi se rendre compte que le groupe est trop jeune pour passer cet obstacle.

C’est possible. C’est actuellement sa communication. Aucun doute qu’elle est faite pour sécuriser une élimination comme pour envoyer une fausse piste. L’homme joue toujours les détails pour encadrer le chemin qu’il prend. Celui de « la fausse communication » pourrait en être un.

A voir. C’est surtout aux parisiennes d’en faire la réalité comme aux norvégiennes d’en donner le véritable sens.

Si elles jouent au niveau du match aller, alors ce sont elles qui devraient passer. Avec une telle efficacité offensive, Paris ne peut pas actuellement s’imposer avec certitude.

La question est : quel est donc le véritable niveau de cette équipe norvégienne ? Menée 0-1, il ne faut pas l’oublier.

Réponse Jeudi 13 Octobre 2016 à 20 heures.

PSG – LSK. Sur Eurosport ou à Charlety.

William Commegrain lesfeminines.fr