Une semaine de folie en football féminin.

Dans cette semaine de folie au niveau du football féminin où se promènent à travers le monde les dix meilleures nations FIFA, soit dans le cadre d’une compétition de très haut niveau pour participer aux 6ème Olympiades à Rio du football féminin (Suisse, Suède, Norvège, Pays-Bas, Japon, Corée du Nord, Corée du Sud, Australie) soit pour ce tournoi amical américain à l’affiche extraordinaire (USA, Allemagne, France, Angleterre) soit pour celui de l’Algarve (Portugal), d’habitude phare du football féminin international à cette période de l’année et qui semble bien terne (Brésil, Canada, Danemark) au regard des enjeux qui se termineront le 9 mars 2016, au plus tard. Sans oublier le Tournoi de Chypre que la France a gagné deux fois.

#SheBelievesCup. NASHVILLE. Une ville numéro 1 mondial pour une équipe numéro 1 mondiale. 

En direct sur D17, 20h50. Pour cette deuxième journée du barnum #ShebelievesCup, les matches se joueront à Nashville, capitale du Tennessee et capitale mondiale de la Country Music, patrimoine des américains, eux adeptes de tous les outils patriotiques et qui se déhanchent, au sein de l’Amérique traditionnelle, bien plus au son de la guitare sèche et de l’harmonica, qu’on ne pourrait l’imaginer.

La tradition américaine en football féminin est aussi forte et la place de numéro 1 attribuée aux Stars and Stripes est connue à travers le monde que l’on soit fan ou non du football. Qui ne sait pas que depuis les années 90, le football féminin est d’abord américain avant d’être européen !

Pratique quand tu nous tiens. Les filles aiment ce sport que les garçons leur ont laissé, concentrés sur le football américain et le base-ball. Elles se sont infiltrées dans ce jeu au pied, qui pourtant n’est pas naturel, pour de la petite école à l’université, le pratiquer comme une éducation à part, tout en étant performante.

Les filles sont devant les hommes. 

Aujourd’hui, elles sont devant les hommes même si ces derniers sont bien revenus à l’exemple de la Coupe du Monde 2014 où Barak Obama s’était fendu d’un appel au capitaine américain Landon Donovan, le félicitant d’un parcours qui les avait fait sortir des poules (huitième de finale) pour inquiéter les meilleurs.

Avec les américaines, c’est différent. Il n’appellera que lorsqu’elles gagneront la finale en ayant la médaille d’Or.

Remarquez, il appelle souvent, lui comme les anciens présidents américains. Les américaines et l’Or, c’est habituel.

Dans la zone Concacaf, elles ont cannibalisé les médailles d’Or (7 sur 8). Bien que cela soit une petite région du Monde, c’est déjà un palmarès. Agrandissons l’angle de vue, et prenons les Jeux Olympiques de notre ami Pierre de Coubertin, elles ont quatre médailles d’Or sur cinq de disponible et .. une place en finale. Et portons-nous sur le Monde,  elles ont 3 titres sur sept, n’allant jamais plus bas que la troisième place (bronze). Avec les américaines, on ne compte que de l’OR, .. sinon c’est de la triche !

La France a une histoire positive face aux USA. 

La France va s’opposer à cela. Sans médaille et avec uniquement deux quatrième places lors de la Coupe du Monde 2011 et les Jeux Olympiques de 2012 pour tout palmarès et une 3ème place FIFA acquise depuis fin 2014.

Et pourtant les américaines vont craindre ce match.

C’est toute la force des françaises qui sont redoutées et redoutables.

Pour autant, normalement elles doivent perdre. En effet, la Chine de Bruno Bini, (sélectionneur de la République de Chine en Septembre 2015 et ex-sélectionneur de la France de 2007 à 2013) a mis fin à un exploit historique en battant à domicile les américaines (0-1) après douze ans d’invincibilité et 110 matches de joués.

On imagine mal les américaines perdre une seconde fois à domicile.

Pourtant, si lors la tournée de Juin 2014, elles avaient gagné le premier match sur le score d’1-0 (But de Sydney Leroux) ; la seconde confrontation face aux troupes de Philippe Bergerôo (sélectionneur de la France depuis 2013) avait vu les françaises mener par deux fois (Louisa Necib et Amandine Henry) pour une égalisation acquise du bout du soulier par la star Alex Morgan (doublé) en toute fin de partie.

Puis, en 2015, c’était la France à Lorient qui avait gagné 2-0 avec un but d’Eugénie Le Sommer et un autre – son premier en EDF – de Jessica Houara d’Hommeaux, ancienne attaquante reconvertie latérale droit. De son côté, les USA avait pris leur revanche avec un 2-0 en finale du Tournoi de l’Algarve, où, pour sa première participation depuis longtemps, la France avait été faire une performance en se situant déjà à ce niveau du Tournoi, se revendiquant comme étant le plus relevé des Tournois non-officiels.

Un peu plus loin dans l’histoire des deux équipes et sans remonter au delà de 2011 pour garder les mêmes groupes de joueuses ; si les USA avaient logiquement défait les françaises en demi-finale de la Coupe du Monde 2011 .. lors du premier match d’ouverture des Jeux Olympiques de 2012, la France avait mené 2-0 en 15′ de jeu .. pour perdre 4-2.

Tout cela ne peut donner que du crédit à cette affirmation : si les françaises craignent les américaines, les américaines craignent les françaises. Ce ne sont pas les deux sélectionnées américaines qui ont joué au Paris Saint Germain qui diront le contraire. Tobin Heath et surtout Lindsey Horan, arrivée à 18 ans au PSG et repartie il y a un mois, à 22 ans, pour obtenir une place dans la liste des joueuses aux JO.

Une consécration : être sélectionnée alors que l’on joue à l’étranger quand il y a un tel réservoir aux Etats-Unis.

Quatre ans au PSG. La France produit de la qualité, c’est une évidence.

William Commegrain lesfeminines.fr

20h50. En direct sur D17. USA – France

1ère édition du tournoi organisé par la fédération américaine incluant les USA (1ère Fifa), l’Allemagne (2ème Fifa), La France (3ème Fifa) et l’Angleterre (5ème Fifa).

Journée n°2. Autre match : Allemagne – Angleterre.

Journée n°1 : Allemagne – France (1-0, 85′) / USA – Angleterre (1-0, 72′)