Le jeu, même avec 0-7 a un sens tactique. 

Danilson Da Cruz : « Le plus fort a gagné. Elles ont fait un match courageux et appliqué ce que l’on avait mis en place. Lyon était vraiment au-dessus. On était un petit peu en panne sur ce poste de latérale gauche et comme c’est une bonne contre-attaquante et qu’elle a besoin de partir de loin, ce poste là pouvait lui convenir. Les contres ont été joué pour la toucher le plus rapidement possible et d’apporter un maximum de soutien.

Les quatre milieux avaient pour consigne de dépasser Marlyse dès qu’elle récupérait le ballon pour se projeter vers l’avant. Cela n’a pas été réellement fait et certaines devaient penser au retour défensif ensuite
. Les quatre milieux avaient pour consigne de dépasser Marlyse dès qu’elle récupérait le ballon pour se projeter vers l’avant. Cela n’a pas été réellement fait et certaines devaient penser au retour défensif ensuite. On ne s’est pas assez lâché offensivement.

On a ensuite perdu trop de ballons et on aurait pu mieux jouer les coups. On savait que cela allait être difficile et l’objectif était de prendre le moins de but possible tout en réussissant à en marquer un et plus. Si cela avait été le cas, on aurait fait alors un bon match.

Ce match faisait partie intégrante de la préparation. Mais personne n’est content, car on n’est jamais contant de perdre quand en plus on perd 0-7, car vous démarrez la saison avec (-7).

Gérard Prêcheur : « Une herbe trop haute qui freine la transmission de balles. C’est ce qu’elles ont exprimé à la mi-temps quand j’ai évoqué mon mécontentement sur notre jeu collectif et notre possession et sur le nombre trop important d’erreurs techniques. On va leur faire confiance et en prendre pour partie mais c’est vrai que techniquement que ce soit individuellement comme collectivement, c’était moyen. Même dans la finition d’ailleurs. Il y a eu deux, trois situations de contres. Pour Sarah Bouhaddi, c’est une greffe. A partir du moment où c’est une greffe, que l’opération s’est très bien passée. Il faut attendre trois mois au minimum.

On a commencé à gérer l’effectif, toute la préparation a été faite pour gérer le match contre Paris le 27 septembre avec un calendrier très serré (6 matches en septembre) . Mon principal problème c’est de prendre en compte les matches des internationales et je ne comprends pas pourquoi on a un match face au PSG au lendemain d’une quinzaine internationale. Enfin, on va s’adapter.

William Commegrain lesfeminines.fr