Lancé l’an dernier pour une première édition par Christine Kelly, membre du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, ancienne journaliste et responsable de la partie sportive au sein de l’Autorité Administrative, les 24 heures du Sport féminin, bien suivie par tous les médias, ont eu pour but de mettre en avant, sur tous les supports de communication, le sport pratiqué par les féminines.

24 heures le … 24 janvier 2015

La date choisie est un petit clin d’œil à l’initiative sans qu’elle en soit un terme. En effet, la philosophie de mettre en avant la pratique du sport féminin n’est là que pour susciter une pratique plus intensive, tout au long de l’année, notamment après la période de l’adolescence qui est une période charnière pour que les sportives continuent à être des sportives.

Quand on parle « sport », on s’éloigne du mot compétition pour aller vers celui de l’expression tout en restant dans un cadre organisé qui est celui d’un club qui apporte l’avantage d’une pratique maitrisée et maintenant assurée par des formateurs professionnels qui aident à l’amélioration, la prévention et au développement des compétences sportives.

Tous les médias mettront en avant le sport féminin, notamment ceux télévisés et de nombreuses couvertures seront proposées aux téléspectateurs.

Laura Georges, marraine de l’édition 2015.

Pour cette année, c’est la footballeuse du Paris Saint Germain, possédant le plus grand nombre de sélections en équipe de France qui prendra le rôle de marraine de l’opération, afin d’aider à promouvoir le sport féminin dans les médias, à l’image d’une Laura Flessel, multi-médaillée olympique, qui en a été la première marraine.

Le sport féminin est pratiqué en priorité dans le milieu de l’équitation et le football féminin est un des sports qui est le moins féminisé mais pour autant le plus télévisé. Cependant, la courbe est en train de s’inverser favorablement et on voit bien que l’apport des médias a permis au football féminin d’envoyer un message aux jeunes filles qui souhaitaient s’épanouir dans cette pratique et en récolter les fruits (74.000 licenciés en 2014).

Si la question de la pratique ne se pose plus réellement, on comprend que celle de la médiatisation est un véritable outil d’égalité et donc d’enjeu. Médiatiser le sport féminin est une nécessité, une réalité qui doit s’exprimer sous toutes ses formes. C’est ainsi qu’un FlashMob sera organisé le 24 janvier 2015, sous la Tour Eiffel. No stress, no obligation. Juste d’être ensemble.

Une bonne idée de pratiquer le sport au féminin, ou de l’aider (voir l’association qui vous propose d’intégrer un collectif d’action), en prenant date et action auprès de l’association femix qui est le partenaire opérationnel de l’opération.

laura-gorges et christine kelly

Laura Georges et Christine Kelly, source fff.fr