Montpellier chante et l’enseignement que je retiens, c’est qu’avec Montpellier, il y aura toujours une mi-temps Montpelliéraine. Il faut marquer plusieurs fois avant. La Roche sur Yon travaille, travaille et travaille. Cela paye. Elles sortent de la zone rouge. Soyaux surprend, à l’extérieur et s’installe dans le trio « des candidats au maintien. Saint-Etienne et Guingamp n’ont pas la réponse à leur souhait : une victoire. Ils se séparent sur un consensus : un match nul. Rodez perd des points sans perdre plus, ayant pris un peu de marge au passage des 6 journées précédentes. Nîmes s’enfonce un peu plus sans oublier qu’elles feront chuter une ou deux équipes sur leur parcours. Saint-Maur est dans la même lignée, sauf qu’elle produit du jeu qui pourrait lui faire croire au maintien. Sauf que les résultats lui disent le contraire. La difficulté de la D1. Qu’Albi a bien connu et qu’elle se prépare à affronter. Deux victoires, il en manque un peu pour être plus sereine. C’est ce qu’elles savent et essayeront de faire.
Rodez – Soyaux (2-3). Soyaux en gagnant à la toute fin du match face à Rodez (2-3), surprenant 5ème du championnat a pris son cadeau « de bonheur » lui donnant une 3ème victoire qui pourrait lui permettre d’espérer un sort favorable (le dessin d’un futur maintien) quand le mois de Janvier se présentera, si les soljadiciennes continuent sur cette dynamique.
Rodez a eu un petit arrêt qui pourrait se compliquer avec son futur déplacement à Montpellier, équipe qui gagne tous ses matches avec un très bon équilibre entre l’attaque et la défense.
La Roche sur Yon – Nîmes (3-1). La Roche sur Yon (3-1), après un début des plus démoralisateurs, n’a pas raté son RDV face à un concurrent au maintien et un « ex-collègue de D2 » : Nîmes. Elles pointent pour la 1ère fois hors de la zone rouge, avec deux victoires et vont chercher, l’équipe qui pourrait leur en donner une troisième rapidement. Inattendu après un début difficile.
Nîmes n’enclenche pas de points et son parcours risque d’être délicat, pour ne pas dire plus. Néanmoins les nîmoises auront toujours la possibilité de renverser une situation et alors, le réveil gardois pourrait coûter cher à une autre équipe.
Saint-Etienne – Guingamp (1-1). Saint-Etienne y a cru avec une avancée au score en 1ère mi-temps quand Guingamp a sur trouver les ressources pour égaliser. Les deux équipes partagent les points, ce qui n’arrange par Saint-Etienne qui tombe dans la zone rouge en raison du succès de la Roche.
Guingamp reste à flot mais va vivre une saison éprouvante par rapport à celle de l’an dernier.
PSG – Saint Maur. (7-0). Les parisiennes peuvent bénir Cristiane qui marque des buts à un rythme d’enfer. Elle montre d’une part sa qualité mais aussi la faiblesse du championnat de France. Autant de buts quand on sait qu’il y a une telle joueuse, c’est normalement impossible quand les équipes sont homogènes.
Reste qu’elle a une qualité incroyable de lecture du jeu et se trouve précisément là pour marquer, superbement servie par le jeu parisien, qui tient le ballon face à ces adversaires. Paris est redevenu Paris. Une équipe qui marque et qui score.
Saint-Maur vit les sept premières journées de la D1 française avec une difficulté. Celle de produire du jeu mais de prendre un nombre de buts trop important. Il convient de trouver la bonne formule. Elle n’est pas évidente, plus d’une équipe montante s’y est cassée les dents.
Albi Asptt – Olympique Lyonnais. (0-4). L’Olympique Lyonnais a le regard sur sa performance mais aussi sur son challenger. Aujourd’hui, il s’appelle Montpellier. Vu sa prestation, les fenottes avancent à leur rythme, sans se poser de questions et avec la qualité d’ex-championnes d’europe qu’on leur connait.
Une victoire facile, sans excès, voire même avec un score inférieur à l’habitude.
De son côté, Albi n’avait prévu aucun point sur ce match. Donc, l’ambiance a été à la fête. Avec la réussite qui va avec.
Juvisy-Essonne – Montpellier Hsc (1-2). Montpellier a gagné ce match car les filles de l’Hérault ne veulent pas lâcher leur seconde place. Elle se sont accrochées à ce rêve pour qu’il devienne réalité et c’est en connaissant avec précision ses atouts qu’elles jouent pendant 1h30 : une attaque qui rate très peu d’occasions, pugnaces et efficaces. Une défense de fer sur laquelle repose la victoire.
Juvisy a mené en dominant mais n’a pas réussi à conserver la concentration liée au risque que représentait Montpellier. Sur deux balles, et pas plus de deux, elles ont plié. Pourtant, elles auraient pu gagner ce match en doublant le score. Cela n’a pas été fait, cela n’a pas pu être fait.
Avec Montpellier, on sait maintenant qu’il y aura toujours une mi-temps qui sera à l’avantage des Montpelliéraines. C’est nouveau, et c’est l’enseignement que je retiens.
William Commegrain lesfeminines.fr