Avec cinq clubs en lice (Fleury, Paris FC, Paris SG, Issy FF et le PUC) dans ce 16e de finale de la Coupe de France féminine de football, la région francilienne va être mise sous pression avec notamment un PARIS FC – PARIS SAINT GERMAIN qui a tout d’un 50/50 pas amical.

Un Paris FC – PSG qui a tout d’un 50/50 pas amical

L’environnement des essonniennes se rarifient en Equipe de France. Seules Karima Benameur et Estelle Cascarino sont dans la dernière liste de Corinne Diacre. Cela doit être dans les esprits des féminines du Paris FC et une telle affiche a tout de l’écrin pour imposer un message que Patrice Lair a certainement anticipé à l’écoute de ce tirage au sort.

Le championnat en faveur du PSG. Les deux clubs se sont rencontrés cette saison en championnat avec une victoire sur le fil (0-1) pour le PSG de Patrice Lair, entérinant des victoires quasiment continues depuis fin 2013 après une dernière victoire à l’extérieure des essonniennes (0-1) le 6 décembre 2013 à Charlety qui remonte à loin.

La Coupe impose du 50/50. Il reste que si les deux équipes ne se sont jamais rencontrées aussi tôt en Coupe, adversaires plutôt en huitième (2012, 2013, 2016), quart (2017) et demi-finale (2005, 2008, 2014), la dernière opposition en 2017 (quart de finale), s’est terminée aux tirs au but avec une superbe égalisation d’Estelle Cascarino à la 86′ (1-1) qui a répondu à l’ouverture du score de Marie-Laure Delie (0-1, 8e)

Le dernier finaliste de la Coupe de France devra donc batailler aussi dure que lors de sa victoire face à Lille au Camp des Loges (1-0) le tour précédent pour atteindre un des objectifs que Patrice Lair se fixe : la Coupe de France, seul trophée parisien gagné en 2010.

Les filles du Paris FC, nouvellement accueillies par le club parisien (fusion en 2017) se feront un plaisir d’oublier les douze points qui séparent les deux équipes (4e), pour donner du sens à cette fusion que Pierre Ferracci, Président du PFC, envisageait avec ce genre d’opposition que le PARIS FC masculin ne peut pas encore produire.

Il faudra cependant qu’elles fassent une performance puisque leur dernière victoire en Coupe de France remonte à 2005 sur un sévère 0-7.

L’OM pour une revanche face à Fleury, avec une Claire Lavogez qui trouve là l’écrin idéal d’une performance.

L’Olympique de Marseille cherchera à réussir son retour dans le groupe des « équipes qui gagnent » après leur victoire face au Paris FC à domicile en fin d’année 2017 et recevront pour se venger d’un Fleury 91 qui a décollé en championnat après avoir vaincu à domicile l’OM (2-1), les plongeant dans une interrogation. La venue de Claire Lavogez dans les rangs franciliens ne pourrait trouver meilleur écrin pour exprimer de la performance.

Le PUC recevra le leader de la D2F, le FC Metz quand Issy FF aura ses chances face aux redoutées havraises qui ont éliminées pour la seconde fois une équipe supérieure à son niveau.

Les autres affiches. 

Montpellier (3 Coupes et 3 finales) aura fort à faire avec Albi (D1F) qui possède le tempérament Coupe de France. Rodez (D1F) pourrait se poser des questions en se déplaçant à Grenoble (D2F), postulante à la montée en D1F et les Girondins de Bordeaux (D1F) devront aussi s’impliquer pour éliminer la Roche sur Yon (D2F), au caractère indéniable.

Les rencontres se joueront le 28 janvier 2018

William Commegrain lesfeminines.fr