D1 FÉMININE – DIMANCHE 19 NOVEMBRE 2017 – 14:30. MONTPELLIER – GIRONDINS de BORDEAUX. A quelle taille le costume ?  

Cette 9e journée va montrer si Montpellier est au niveau du régime de l’Olympique Lyonnais et du Paris Saint Germain. Ayant pris la seconde place européenne la saison dernière, les pailladines doivent assurer un parcours cette saison tant sur le plan national que sur celui européen, ce que le PSG a réussi à faire depuis 2013 après avoir suivi le leadeur qu’est OL.

Seulement en quatre saisons, le niveau de la D1F s’est d’une part amélioré mais surtout a acquit un niveau d’homogénéité avec « la professionnalisation » des joueuses rendant les victoires moins larges et plus disputées.

Après cette large victoire européenne face à Brescia (6-0) à domicile, la dynamique est pour Montpellier qui aurait pu bénéficier de la surprise marseillaise (2-0) face au PSG à la mi-temps lors de son match avancé. Pour que la missive se transforme en message de performance ! 5 buts parisiens en seconde mi-temps. Cela ne laisse jamais personne indifférent, surtout face à l’OM et à l’extérieur. Bilan, Montpellier est obligé de ne pas se relâcher car le PSG (+7) vient de lui montrer qu’il ne faudra pas compter sur lui pour faire de faux pas.

Une occasion idéale pour les forces de Montpellier de les montrer. Avec cette homogénéité qui se construit, la performance est cependant à réaliser. D’autant que les Girondins de Bordeaux flambe dans ce premier tiers de saison. Quatre victoires sur huit matches. Ce n’est pas le régime attendu d’un club qui a failli descendre la saison dernière, sauvant sa place dans les dix dernières minutes de la dernière journée.

Bordeaux a pris les points qu’elles devaient prendre face aux écuries de même potentielle. Elles ont rencontré le Paris FC pour craquer dans les dernières minutes (2-3) montrant leurs qualités d’oppositions et elles viennent dans l’Hérault pour profiter de la moindre faiblesse des montpelliéraines et se construire un premier exploit. Avec des joueuses retenues en EDF B, et Ali Nadjim Nadjma (1994) en A, tout juste arrivée de Grenoble (D2), l’espoir est justifié du côté de l’Aquitaine.

La victoire est à trois points, le nul à 1. Un match à fort enjeu pour les deux équipes.

D1 FÉMININE – DIMANCHE 19 NOVEMBRE 2017 – 14:00. EA GUINGAMP – LILLE. Entre Paradis et Enfer.

Lille, pourtant 7e, est dans une période intermédiaire. Avec seulement deux victoires, aucune garantie ne lui est donné de ne pas faire partie des prétendantes à la descente. Sa dernière victoire remonte à la 5e journée, l’extérieur face à Fleury. Les deux journées suivantes se feront face au Paris FC et Montpellier. Guingamp, moins bien classé mais pas pour autant éloigné (-2 pts) est la seule fenêtre à ouvrir pour ne pas se mettre en danger après ce régime ministériel qui les attendent. Cinq points les séparent seulement du premier relégable.

Guingamp est un habitué de la D1F. A l’inverse des lilloises qui font leur première saison. Le démarrage breton a été difficile. La première victoire s’est faite sur le fil lors de la dernière journée (1-2). Reste qu’elle a été prise face à Soyaux, dans une dynamique positive et à l’extérieur. Les quinze jours de trêve auront-ils permis aux jeunes bretonnes de prendre plus d’assurance pour enfin conclure par une première victoire à domicile, avant de rencontrer Albi et Fleury ?

Les deux clubs ont leur interrogation. La rencontre et les suivantes leur donneront des informations sur le reste de leur parcours. Entre Paradis et Enfer.

D1 FÉMININE – DIMANCHE 19 NOVEMBRE 2017 – 14:30. PARIS FC – SOYAUX. Top Four ou pas top four ?

Existe-t-il un nouveau Soyaux ou les charentaises ont bénéficié d’une excellente préparation de début de saison pour se retrouver à jouer un régime de croisière déjà connu ? Quatrième à la 6e journée, les voilà plutôt fortes à l’extérieur (matches nuls face à Rodez et Marseille) sans pour autant certifier qu’elles peuvent réaliser la même prestation face à un gros du championnat. Le Paris FC est le premier à se proposer dès lors que l’ont exclu la montagne infranchissable lyonnaise (0-5).

Les parisiennes ont fait des rencontres qualitatives contre le PSG et Montpellier pour perdre deux fois à domicile. Elles se sont imposées sur le fil à Bordeaux (2-3). Le Paris FC est-il toujours une équipe du Top four ou non ? Le résultat de ce match sera une première réponse. Une victoire et c’est l’affirmation. Une défaite ou un match nul et c’est la contestation.

Un point sépare les deux équipes. Trois points sont à prendre. Le nul ne serait pas à l’avantage des parisiennes.

D1 FÉMININE – DIMANCHE 19 NOVEMBRE 2017 – 14:30 – OLYMPIQUE LYONNAIS – FC FLEURY 91. Avec ou sans leçon des maîtres ?

Les nouvelles pensionnaires de la D1F viennent rendre visite à l’Olympique Lyonnais. C’est un peu l’état d’esprit à avoir pour toute équipe du bas de tableau lorsque les couleurs de l’OL s’affichent en face. Elles tiennent le temps qu’il faut pour tenir et ensuite, la machine lyonnaise est lancée. Le score peut des fois s’aggraver. Les seules a être sorties fortes de ce régime lyonnais. Les bordelaises, sur des scores corrects (2-0). Ce sera certainement l’objectif des joueuses de l’Essonne après leur première victoire face à Marseille, quand bien même, possèdent-elles un jeu au contenu équilibré. La marche est objectivement haute.

L’Olympique Lyonnais est une équipe tout autant qu’une marque de performances. Après quatre entraîneurs totalement différents, les résultats sont les mêmes. Que ce soit avec Farid Benstiti, Patrice Lair, Gérard Prêcheur ou Reynald Pedros. Ce sont des buts, des buts et encore des buts. Il y a chez les lyonnaises un appétit que l’on trouve moins ailleurs et que les « fenottes » travaillent comme un avantage unique : le besoin de marquer.

C’est parce qu’elles travaillent essentiellement cela et qu’elles maintiennent le reste au niveau qu’elles sont infranchissables.

Ce qui sera certainement le cas pour le FC Fleury 91. « A coeur vaillant, rien d’impossible », telle est leur devise. Il y a quand même des limites ?

William Commegrain lesfeminines.fr