En football féminin, il y a une seule Coupe d’Europe et seuls quelques « gros » l’ont bien en ligne de mire dans leurs objectifs. Il faut dire qu’il est impossible pour une équipe sans plusieurs internationales de pays du Top 10 de pouvoir prétendre aux demi-finales à de rares exceptions (Brondby, club danois ou Bristol Academy, Angleterre) et encore moins à une finale européenne.

Les favoris

Sans surprise, l’Olympique Lyonnais (quatre fois vainqueur et deux fois finalistes) a réalisé le score de ces huitièmes face aux BIIl-Kazygurt (0-7) avec un quadruplé d’Ada Hegerberg. Le Vfl Wolfsburg (double vainqueur et finaliste en 2016) l’a emporté sur la Fiorentina italienne à l’extérieur (0-4) avec un but de la perle danoise Perline Harder et d’Alexandra Popp, de retour après son Euro manqué sur blessure.

Ces deux-là se regardent du coin de l’oeil en sachant qu’à compter des quarts, les têtes de séries récentes n’existeront plus. Ce qui aurait fait plaisir aux français lorsqu’en 2014, le Paris Saint Germain avait buté contre le suédois Tyresö en 16e ou lorsque les deux français s’étaient opposés en 2015, au stade des 8e.

Les challengers

Vient l’inconnue Barcelone. Graduellement en évolution depuis deux saison avec un quart de finale en 2016 et une demi européenne en 2017. Les deux contre le Paris Saint Germain. Avec en son sein, Elise Bussaglia (double finaliste), pourtant pas présente dans la liste des seize de ce soir mais surtout la meilleure UEFA et FIFA de l’année avec Lieke Martens ; le Barcelone au féminin interpelle et pourrait être un candidat au titre. Ce soir, le score a été sans appel avec un 0-6 à l’extérieur contre le club de la Lituanie : Šiauliai

Chelsea Ladies n’oublie pas de taper à la porte des favoris en remportant nettement la rencontre (3-0) face au concurrent le plus rude de ces 1/8e : le suédois Rosengard avec ces chevronnées Caroline Seger et Anja Mittag. L’équipe anglaise a des atouts à faire valoir avec une équipe multiculturelle : anglaise (Kirby, Bright), nord de l’Europe (Thorisdottir) et suisse (Bachmann).

Les surprises qui vont essayer de faire comme Tyresö et le VFL Wolfsburg : la finale.

Ces deux clubs, avec de grandes internationales mais sans passé européen, sont allés en finale dès leur première participation européenne. Tyresö l’a perdu sur une détermination allemande en 2014. Le Vfl Wolfsburg était mené 2-0 pour finir par l’emporter 2-4. Et en 2013, le même Vfl Wolfsburg a emporté le trophée européen face à l’Olympique Lyonnais (1-0) en 2013 empêchant les lyonnaises de faire le premier triplé consécutif de l’histoire européenne.

Manchester City, principalement avec des joueuses anglaises, qui a notamment perdu l’américaine Carli Lloyd (meilleure joueuse FIFA 2015 et 2016) comme Montpellier (internationales suédoises, françaises et belges) ont l’effectif pour y prétendre si le retour leur est favorable face à Brescia. Sinon, les autres clubs restants ne pourront pas rivaliser avec les quatre équipes ci-dessus : Brescia, Sparta Praha (1-1) ou Linköping, Stjarnan ou Slavia Praha, comme le club norvégien de Lsk qui avait fait peur au PSG en 1/16è la saison dernière.

  • Les qualifies attendus : Olympique Lyonnais – Vfl Wolfsburg – FC Barcelone – Chelsea Ladies –
  • Les clubs bien partis : Montpellier Hsc (2-3 à l’extérieur), Linköping (1-1) à l’extérieur

William Commegrain lesfeminines.fr

Les autres 1/8e

  • BIIK-Kazygurt (0-7) Lyon
  • Brescia (2-3) Montpellier
  • Gintra (0-6) Barcelona
  • Sparta Praha (1-1) Linköping
  • Fiorentina (0-4) Wolfsburg
  • Chelsea (3-0) Rosengård

Jeudi 9 novembre.

  • LSK 18:30 Manchester City
  • Stjarnan 20:00 Slavia Praha