En direct sur FranceTV et Eurosport. Ce soir, à 20h45, les quatre équipes se lanceront pour que deux d’entre-elles se qualifient en quart de finale de l’Euro et rencontrer ensuite les deux premiers du groupe B qui se décideront demain Mardi entre la Suède, l’Allemagne et la Russie. L’Italie étant définitivement éliminée avec deux défaites de rang (Russie et Allemagne).

La Norvège, joue cette qualification à 22. En espérant que les Pays-Bas s’impose largement sur la Belgique.

Dans ce groupe A, le plus indécis des quatre groupes à l’origine, le verdict ne pourra se faire qu’aux alentours de 22h30 bien que la Norvège soit, des quatre, celles qui a le moins de chances d’y accéder avec deux défaites au compteur. Ce serait une surprise si on regarde au loin avec un titre de Championne du Monde (95), l’or aux JO (2000), et deux Euros (87 et 93) à son palmarès mais la vice-championne d’Europe 2013 a joué sa dernière compétition internationale au Mondial 2015, s’arrêtant en 1/8è pour ne pas se qualifier, ensuite, aux JO de Rio 2016.

Elle semble en décroissance. Certes, la Norvège a deux excellentes attaquantes avec la lyonnaise Ada Hegerberg (22 ans), considérée en 2016 comme la meilleure joueuse du monde et nommée meilleure joueuse UEFA pour la même année au quelle il faut associer Caroline Graham Hansen (22 ans), qui est la joueuse « star » qui a le moins déçu lors de ces premiers matches, toutes nations confondues ; mais, on le sait, les attaquantes ne sont rien sans un jeu de relais de qualité. Dans ce domaine, le coach suédois Martin Sjögren, champion de Suède avec Linköping, n’a pas su trouver la bonne alchimie et on peut être surpris de ses choix, notamment de mettre Thornes (attaquante, 28 ans) en latérale gauche. Souvent en difficulté.

La force de Thorisdottir (24, milieu, numéro 3) semble être la seule percussion de cette équipe. Certainement pas assez suffisant pour que la Norvège remporte son match 4-0 sur le Danemark en supposant que les Pays-bas l’emporte sur la Belgique (1-0) et graduellement moins à hauteur des buts marqués par les Pays-Bas.

Le Danemark doit élever son niveau collectif, trop dépendant de Pernille Harder.

Le Danemark, possède une joueuse extraordinaire qui reflète exactement ce que l’on imagine du football féminin nordique : Pernille Harder (24 ans). Entre neuf et neuf et demi, elle est la joueuse qui emmène son équipe sur les limites de la zone rouge comme savait le faire Nadine Kessler pour l’Allemagne.

Avec sa comparse d’origine Afghane, avec un père général tué par les talibans, Nadia Nadine (29 ans, Portland Thorns), future médeçin ; l’attaque danoise possède la vivacité et l’intelligence de l’expérience pour inquiéter la Norvège et prendre le meilleur sur son voisin dans ce qui est à considérer comme un derby pour une qualification.

La défense est aussi de qualité avec Stina Lykke Petersen (31 ans, gardienne) qui devrait garder ses cages et sortir un clean-sheet pour que le Danemark puisse envisager le début d’une qualification. Les danoises ne pourront espérer une qualification qu’à la condition où le match ne repose pas uniquement par Pernille Harder. Sinon, cela risque d’être difficile.

Au sifflet, Stéphanie Frappart

La Française s’est montrée excellente dans son arbitrage dont aurait pu s’inspirer l’italienne .. Elle marque des points pour prendre en charge une des deux demi-finales ou la finale si les françaises ne se trouveraient pas dans le dernier carré.

William Commegrain lesfeminines.fr