Un résultat qui ne veut pas se dessiner en première mi-temps.

Ce second acte de cette première édition des barrages entre le 3è de la nouvelle N1 et le 18è de la Dominos Ligue 2 va se dérouler comme une copie conforme de la première mi-temps de Charlety, avec de nombreuses intrusions du Paris FC et un Rodrigue Bongongui omniprésent quand l’US Orléans se mettait en position d’attente pour mieux contrer.

Orléans attend pour contrer

La stratégie était donc claire et Didier Olle-Nicole appliquait un plan inattendu compte tenu que Orleans pouvait présenter une statistique assez prometteuse après le 1er acte : sa dernière défaite au Stade de la Source remontait au 13 janvier face à Brest.

De son côté le PFC n’avait pas caché ses intentions : « s’il le faut, il faut alors mourir sur le terrain ».

Bongongui prend les choses en mains et devient un vrai poison pour la défense orléanaise assez lourde et prise de vitesse au centre. A la 15′ de jeu, on est déjà à la quatrième intrusion des parisiens dans la surface adverse sans pour autant se créer la moindre occasion alors que Orléans aura deux très belles occasions par Livio Nabab (23′, 30′), ratant une fois l’immanquable les cages vides alors que la seconde sera face à un duel gagné par Demarconnay.

La possession est parisienne acquise avec deux ou trois joueurs sur chaque orléanais mais les occasions restent orléanaises, à l’image du match de Charlety ; avec en plus, pour les deux équipes une chaleur étouffante à supporter, à l’instar de ce résultat qui ne veut pas se dessiner.

Une seconde mi-temps sur les nerfs.

Les quinze premières minutes sont totalement à l’actif du Paris FC qui prend en mains les initiatives et bénéficie surtout de coups francs à très bonne distance de Renault, excellent à Charlety et au Club orléanais depuis 2002. La pression semblant trop presente, aucun ne finiront cadre.

Paris bute, dans ce premier quart d’heure sur les mêmes difficultés à traduire la possession par des occasions sans pour autant épurer ses chances. Toujours, à 1 but de l’égalisation.

Orléans montre son nez et marque

Orléans bénéficiera de sa première occasion sur un coup franc de Boudy que Demarconnay sortira d’une main ferme en corner (65′) suivie d’une seconde (69′) avec une perforation de Nabab qui trouve Barreto, trop lent au contrôle, repris par l’ex-audonien Marie (69′). Que dire alors quand Sidibé sortira d’un superbe tacle dans la surface, le dribble réussi de Barreto (70′).

C’est sur le corner qui suit, comme a l ‘ aller, que Livio Nabab (1-0, 76’, Nabab) ouvtira le score d’une tête puissante qui maintient Orléans en Ligue 2 certainement, obligeant dans le dernier quart d’heure, le PFC à mettre 3 buts.

Le buteur du soir sortira sous les applaudissements du public (86′) de plus de 7300 spectateurs où on verra souvent le père venir avec le gamin pour lui donner les couleurs orleanaise au coeur.

Le Paris FC aura joué au mieux de ses possibilités, avec de tres nombreux absenrs, et une très belle remontée en N1 qui, au niveau supérieur, a mis encore plus en exergue ses problèmes offensifs.

Orleans finira en ayant quatre enormes occasiond, Demarconnay sortant, à la 87′, un duel face à Ziani, suivi d’un duel avec Armand et une balle ratée de Barreto.

Paris aura eu une seule occasion avec un poteau de Marie en toute fin de match.

Le mariage entre Juvisy et le Paris FC se fera donc avec une équipe de N1, comme Rodez l’est avec sa CFA qui est monté au plus haut niveau amateur. Les budgets restant bien différents. L’avantage à Paris.

Cela devrait renforcer le lien entre les féminines et le PFC, apportant ainsi au club parisien, une formation dans l’élite.

William Commegrain lesfeminines.fr

Retour Barrage Domino’s Ligue 2. US ORLEANS (1-0) PARIS FC.

Stade de la Source Orléans. Aller (0-1). Carton pour Bouby (53′), Libohy (64′) et Belkalem (64′)

US ORLEANS : Renault -Youssouf, Chemin, Belkalem, Pinaud,  – Baretto, Ziani (cap), Bouby – N’Goma (77′, Ligoule) Nabab, Gomis (77′ Armand), Coach : Didier Olle Nicolle.

PARIS FC : Gardiens : Demarconnay Défenseurs : Sidibé, Lybohy (cap), Bong, Marie, Sidibé Milieux de terrain : Martin (40′, Robail), Alami Bazza, Massouema, Bongongui (67′, Nanizayamo). Attaquants : Missi Mezu (77′, Cissé), Ribelin. coach Reginald Ray

Suspendu : Camara

Blessés : Pierazzi, Ech-Chergui, Nomenjanahary, Pierre, Madiani