US ORLEANS bénéficie d’une nouvelle chance.

Les Orléanais viennent à Paris en bénissant des modifications de règles de la fff qui avaient faites parler d’elles en son temps entre la LFP et son tuteur puisque ils auraient été relégués en National avec l’ancien système quand le nouvel ordre leur permet une dernière ou nouvelle respiration en Ligue 2.

De son côté, le PFC qui avait été pour la mise en place de cette nouveauté a le sens du fair play puisque les voilà en train de tenter leur chance, quand en 2015, ils accédaient à la Ligue 2 accompagné de Bourg Peronnas, troisième de National.

La question que pose cette nouvelle organisation est assez claire : le championnat du National peut-il imposer à celui de Ligue 2, trois nouveaux entrants ?

Le NATIONAL MERITE-T-IL 2 ou 3 CLUBS EN LIGUE 2

PARIS FC répond par l’affirmatif.

Le Paris FC, à domicile, répond par l’affirmatif avec quatre entrées dans la surface adverse en l’espace de 13 minutes (5′, 8′, 9′, 13′), sur l’impulsion de Louis Bonguigui qui s’infiltre et tente sa chance à plusieurs reprises, malheureusement hors cadre pour le nombreux public parisien qui semble donner corps à un futur dynamique à Charlety pour un second club parisien, quand le Red Star vient de laisser sa place (19è de Ligue 2, relégué en National).

Avec les difficultés de l’US Créteil, il n’a jamais été aussi évident pour le club du Président Ferracci de prendre ce fameux blason de second club de la capitale.

ORLEANS au-dessus

Sauf que l’US Orléans, club montant de National la saison dernière, a pris de l’étoffe cette année et si quatre points ne lui avaient pas été retirés, les orléanais devraient déjà être en vacances et pour les plus assidus, ils regarderaient ce match sous les caméras d’Eurosport et de Bein.

C’est donc en leadeur que les Orléanais se positionnent dans le match en attendant les parisiens, sans s’inquiéter outre-mesure de leurs initiatives, mais en jouant des contres incisifs de telle manière que l’occasion du match leur reviendra avec un superbe contrôle en porte-manteaux de Romain Armand sur un centre chirurgical de Livio Nabab, superbement servi par Karim Ziani, parti en flèche.

N’Goma et le milieu orléanais commencent à travailler la défense parisienne qui, forte en National, se trouve confrontée à la vitesse et à des initiatives qu’elles n’arrivent pas à anticiper. On sent que la différence de division va commencer à se réaliser et, si la vidéo n’avait pas fait son office, la pénétration à trois d’Armand Romain servant Livio Nabab aurait donné l’avantage à Orléans (33′, but refusé sur vidéo)

La vidéo, star de cette mi-temps

Douche froide à Charlety, et Clement Turpin prend plaisir à recevoir une salve d’applaudissements quand, bras levé, il se dirige vers la surface parisienne pour signifier le coup franc salvateur, alors que l’équipe des jaunes l’attendait dans le rond central.

Paris essaie de se réchauffer avec un superbe transversale d’Eden Massouema que l’éternel Louis Bonguigui conteste à Thomas renault (39′), très propre dans les interventions qu’il a à réaliser.

Les deux équipes entrent aux vestiaires dans l’attente des consignes des coachs. Rien n’a été décidé. Sauf que l’enjeu est réel. Une Ligue 2 ou non.

LES VESTIAIRES SERVENT EN FOOTBALL

la puissance physique des défenseurs

Il ne faudra pas attendre pour voir que les consignes des coaches ont une influence sur le jeu et le résultat. A la 48′, corner de Pierre Boudy pour Orléans et le physique de la Ligue 2 s’impose à Romuald Marie avec une tête du défenseur central André Sami (48′) qui met les joueurs de Loiret dans une position très favorable.

Paris ne mettra pas longtemps à répliquer, en utilisant la même note : la puissance physique de sa défense centrale avec Frédéric Bong qui s’impose sur un corner de Alami Bazza (56′) pour une tête qui s’échappe des buts.

Les parisiens mettent le feu. 

Bonguigui joue les feux follets et ses dribbles chaloupés mettent le danger dans les seize mètres cinquante. Orléans bénéficie de contres qui font mal quand de son côté, le Paris FC se rapproche tant des buts orléanais que le public pense à chaque fois à l’égalisation, notamment avec deux occasions de Missi-Mezu qui voit ses tirs s’échapper du cadre, alors que des situations de contres donnaient de l’espoir au public parisien (69′ et 71′).

Les parisiens mettent le feu avec un coup franc direct de Alami Bazza (75′) qui finit derrière les buts quand Thomas Martin aligne un super tir des trente cinq mètres que Renault Thomas assure d’une main ferme pour le mettre en corner (80′).

Le match se treminera sur le sifflet de Clement Turpin qui séparera deux équipes qui peuvent prendre l’avantage sur l’autre ; avec pour Orléans, un avantage au score qui reste accessible à Paris s’ils arrivent à jouer un niveau plus haut : celui d’une Ligue 2. Plus d’efficacité et de réalisme malgré de bonnes initiatives parisiennes.

William Commegrain lesfeminines.

PARIS FC (0-1) US ORLEANS

23 mai 2017. BARRAGE ALLER – NATIONAL pour montée LIGUE 2. Stade Charlety. Superbe temps. terrain sec. Arbitre Clément Turpin. Assistants : Danos Nicolas, Desiage Sébastien.

  • . 14′ jaune Hervé Libohy (PFC)
  • . 35′ jaune Ziani Karim (USO)
  • . 67′ jaune Sami André (USO)
  • . 72′ rouge Sami André (USO)
  • But : (0-1, 48′) Sami André sur corner de Pierre Boudy (48′).

PARIS FC : Demarconnay (1)- Sidibe (2, 87′ Bakayoko), Lybohy (19, cap), Bong (2), Marie (23)- Martin (8),   Massouema (21, 83′ Cissé) – Alami Bazza (18), Bonguigui (7, 75′ Nanizayamo), Missi-Mezu (20), Ribelin (25). Coach : Ray Réginald. Banc : Aupic (16), (14), Mary (26), Gbessi (27), Boulaïche (33),

US ORLEANS : Renault (1) -Youssouf (15) Sami (3), Belkalem (26), Pinaud (22),  – Bouby (17), N’Goma (19, 74′ Ligoule ) – Ziani (21, cap), Nabab (27) Barreto (4), Armand (9, 74′ Chemin) . Coach Didier Olle-Nicolle. Banc : Sissoko (16), Pagerie (7), Seidou (25),  (20), Dupuis (11), Gomis (14).