La zone UEFA vient de tirer ses groupes de qualifications.

35 équipes qualifiées, huit seront qualifiées à Paris pour la Coupe du Monde. 27 seront éliminées lors d’une période de qualifications qui commencera le 11 Septembre 2017 pour se terminer le 4 Septembre 2018.

Si on est loin des doutes et interrogations des hommes quand on regarde les groupes de qualification féminins, il serait tout autant faux d’affirmer que les qualifiées sont déjà connues car l’homogénéité sur les deux premières équipes de chaque groupe est une réalité pour une seule place qualificative.

Etre ou ne pas être dans le bon groupe ? C’était un point d’interrogation. C’est devenu un point d’exclamation pour certaines sélections nationales qui avaient des prétentions et ont pu éviter les leadeurs européens. C’est le cas pour l’Ecosse et la Pologne qui peuvent espérer comme la Belgique. La Danemark a eu de la chance de tomber face à une équipe qu’elle connait bien, ce qui pourrait compenser la différence de niveau.

Les Pays-bas et la Norvège dont si proches que cela va être un duel.

La « règle » est souvent la suivante : la qualification se joue lors de deux face-à-face à couteaux tirés ; les autres matches demandant d’abord de ne pas commettre d’erreurs.

Une première idée des qualifications pour la CM 2019.

  • Pouvant être considérés comme directement qualifiés : Angleterre, Allemagne, Espagne (..).
    • . Duels à prévoir : Suisse, Ecosse, Pologne,
    • . Duel à prévoir : Pays-Bas ou Norvège,
    • . Duel à prévoir : Belgique ou Italie,
    • . Duel à prévoir : Suède ou Danemark,
  • La France est directement qualifiée comme pays organisateur.

Le huitième qualifié sera connu après un barrage entre les quatre meilleurs seconds de chaque groupe, déterminés par leurs résultats contre les troisième et quatrième de leur groupe. Aux meilleurs des deux matches par un système de demi-finale et de finale.

Le groupe 1 : l’Angleterre bien partie. L’Angleterre se trouve avec la Russie, éloignée sur le plan FIFA qui devrait faire le second. Les équipes suivantes sont trop éloignées pour poser un problème aux joueuses de Mark Sampson, 3ème du dernier mondial. Composition : Angleterre, Russie, Pays de Galles, Bosnie-Herzégovine, Kazakhstan. 

Le groupe 2 : Elles seront trois pour une place. La Suisse (16) a connu le Mondial 2015 et l’Ecosse (21è) va découvrir l’Euro 2017. Elles sont dans un mouchoir de poche. La Pologne (31è) plus éloignée peut surprendre avec sa capitaine parisienne, la gardienne Kiedrzynek et le talent de Wolfsbourg, Pajor. Composition : Suisse, Ecosse, Pologne, Belarus, Albanie. 

Le groupe 3 : Rude bagarre entre les Pays-Bas (12è FIFA) qui reçoivent l’Euro 2017 et la Norvège (11è), vice-championne européen 2013 qui ont vu passer le train des JO de Rio au même moment. Deux équipes au Mondial 2015, non qualifiées aux JO 2016 et qui vivraient comme un vraie drame de ne pas être présentes en 2019, se pouvant s’accrocher qu’à 2017 sur quatre ans de compétitions internationales avec chacune de très grandes joueuses comme Ada Hegerberg (Norvège, meilleure joueuse UEFA 2016) et Viviane Miedema (co-meilleure buteuse WCL 2017). Composition : Pays-Bas, Norvège, Slovaquie et les deux Irlandes !

Le groupe 4 : La Suède (6è) recevra et ira manger au Danemark (15è), deux pays qui se ressemblent si bien qu’ils en feraient de sacrés cousins. La Suède est favori n’ayant jamais laissé les compétitions internationales se faire sans entendre l’hymne nationale des Jaunes et Bleues mais le Danemark est rude quand le championnat suédois n’arrive jamais à dépasser les quarts de finale de la WCL avec Rosengard. Heureusement, les joueuses suédoises évoluent à l’étranger. Et plutôt bien. Mais dans un face à face, tout est possible.   Composition : Suède, Danemark, Ukraine, Hongrie, Croatie. 

Le groupe 5 : L’Allemagne, comme une grande. On en voit pas qui pourrait s’opposer à l’Allemagne, numéro 1 mondial actuellement. Composition : Iles Feroe, République Tchèque, Slovénie, Islande.

Le groupe 6 : Entre la Belgique (23) et l’Italie (19). Les deux pays qualifiés à l’Euro n’ont plus été au Mondial depuis 1999 pour la squadra azzura après avoir été 6 fois vainqueurs ou finalistes d’un Mondialito avant le vrai Mondial (1991) quand pour la Belgique, il s’agirait d’une première. L’Italie est loin, la Belgique monte. Composition : Italie, Belgique, Portugal, Moldavie, Roumanie.

Le groupe 7 : Une courte tête pour l’Espagne (13). L’Autriche (24) peut poser des problèmes sur un match, moins sur deux. Composition : Espagne, Autriche, Finlande (28), Serbie, Israel. La seule interrogation, c’est la surprise de la mauvaise prestation du Barca face au PSG en demi-finale de la WCL (1-3) qui doit encore laisser des interrogations sur le football espagnol de l’équipe nationale A bien que les jeunes réalisent des prestations de qualité.

William Commegrain lesfeminines.fr