J’ai hésité à choisir entre panse (pour panser une blessure) et penser (pour penser à son avenir). Je suis resté sur l’idée du pansement. Mon esprit de bénévole certainement.

Par contre, prenez le temps de jeter un coup d’oeil rapide sur les oppositions comme sur le classement et vous verrez que .. si aucune affiche ne se propose à l’horizon qui justifierait d’une présence d’Eurosport ou de France 4 ; dans le petit monde du football féminin, certains pourraient finir le dimanche après-midi, avec un petit plus de cheveux blancs quand d’autres se diront : « quand même, le Printemps, c’est pas mal ! ».

Le FCf Juvisy-Essonne (20 points) reçoit Saint-Etienne (14 points, -2 matches). Le début pour l’Essonne et une médaille d’Or à celui qui aura trouvé le prénom du nouveau club, Ou .. ?

Dimanche 26 mars. 15h. Les honneurs au Fcf Juvisy-Essonne qui officie son mariage avec le Paris FC pour annoncer « le prénom » de l’heureux événement plus que « le nom » puisque chacun reste chez soi le temps des matches.

Une victoire et voilà les « Parisiennes de l’Essonne » lancées à la poursuite de l’Olympique de Marseille (4è) à qui il reste de manger l’Olympique Lyonnais et Montpellier que les « PARIS-JUVISY » ont déjà digéré (-6 points).

A l’inverse, Saint-Etienne, qualifiée en demi-finale de la Coupe de France (14 points) a besoin de points car les Girondins de Bordeaux, premier relégable (11 points) reçoivent Metz (12è et dernier). Une victoire de Bordeaux, ce qui emporteraient les filles de l’Aquitaine juste en dessous des stéphanoises au bénéfice du goal average particulier, mais bien trop près.

Bien qu’il reste à jouer, pour Saint-Etienne, ses deux matches en retard (Metz et Soyaux) en ayant cependant, son excellente gardienne Mylène Chavas sous le coup d’un rouge récolté la semaine dernière.

Une victoire essonnienne et le regard se porte un peu plus sur le Haut. Une défaite essonnienne et les Présidents Pierre Ferracci et Marie Terroni sortent la carte de la formation et du réservoir francilien pour donner rendez-vous en 2018, avec un PFC-PSG qui se ferait, alors, à Charlety.

C’est un moment important. Rien n’empêche de lui donner un « oeil » facétieux. Comment terminer autrement qu’en ayant une pensée de « médaille d’Or » à celle ou celui qui aura réussi à trouver un prénom à un club qui doit avoir Juvisy, Essonne, Paris dans son patronyme ! Une réelle performance.

Paris Saint Germain – ASJ Soyaux. Match à couteau serré. Les deux équipes veulent relever la tête.

Dimanche 26 mars. 15h. Le PSG est-il le PSG ? C’est une question qui sera, dimanche à 18 heures. Soit Inutile. Soit d’actualité. Voilà l’enjeu du match pour les féminines parisiennes qui en plus, pourraient apprendre une mauvaise nouvelle du côté de Bondoufle et se voir, en cas de difficulté face aux Charentaises, dépasser par Montpellier et donner son maillot européen 2018 à l’équipe de jean-Louis Saez, trouvant là, le plaisir et le bonheur de chanter un nouveau tube : « Récompense ! ».

Ou alors, le PSG enfonce Soyaux (ex- 5è, maintenant 7è avec 20 points) qui déjà, porte le maillot de celui qui donne aux autres la possibilité de vivre des moments impossibles avec sa défaite en Coupe de France face à Hénin-Beaumont (DH) et qui, coincé dans une région où les clubs de l’élite masculine (L1 Angers) se compte sur le doigt d’une main, se verrait doucement mais sûrement, glisser vers cette ligne rouge (11è) qui devient de plus en plus chaude, à chaque nouvelle journée (reste 5 journées) qui s’annonce.

Normalement c’est impossible (- 9 pts) mais cela devient possible si Soyaux n’arrive plus à gagner.

Match à couteau serré. Les deux équipes veulent relever la tête.

Albi Asptt – Montpellier HSc. Soit Montpellier colle aux baskets du PSG (-1 pt), soit il le dépasse (+2 pts) , soit le PSG prend le large (-4 pts). 

Dimanche 26 mars. 15h. Albi ne veut pas du maillot que tout le monde veut lui donner puisque l’équipe est amateur. Elle le dit. Elle le crie. Puisque personne ne l’entend, elle pourrait vouloir le montrer. Montpellier n’a pas l’âge d’être sourd. Montpellier a de la mémoire. Il n’y a pas si longtemps, elle a bien vu les albigeoises se prendre toute la main et aller vers leur public pour fêter leur victoire sur les voisines montpelliéraines. Si c’est vrai.

Alors là, Patrice Lair pourrait prendre son téléphone et dire à Albi tout le bien qu’il pense des albigeoises, même si, à cause d’elle et d’une tablette mal utilisée, le voilà réduit à (-4 pts) quand fin Décembre, il était au cieux du football féminin français et européen en ayant pris cette fameuse première place au classement de la D1F à l’Olympique Lyonnais

Sauf que Montpellier ne le veut pas. Les deux coachs s’apprécient. Ils se charrient. Et ceux présents dans la zone mixte du Camp des Loges lors du PSG-Montpellier ont bien compris, qu’à travers la couleur respective de leurs baskets, il y avait des mots de gagnant qui n’aime pas être perdant.

Soit Montpellier colle aux baskets du PSG (-1 pt), soit il le dépasse (+2 pts) , soit le PSG prend le large (-4 pts).

Girondins de Bordeaux – FC Metz. Ne me dîtes pas que le Fc Metz va faire sa première victoire à l’extérieur en aquitaine !

Dimanche 26 mars. 12h. C’est exactement ce que les Girondins de Bordeaux, ex Blanquefort, doivent empêcher. Car si les chances du FC Metz de rester en première division féminine sont proches de celles de trouver les trois signes d’un jeu de grattage pour aller gagner une cagnotte vous ouvrant grand le portefeuille des vacances ; ce serait bien le diable qu’elles arrivent à le faire pour qu’ensuite, cela ne soit pas assez efficace pour les sortir d’une relégation qui ne remettrait pas grand chose en question du côté de la Lorraine.

Et pourtant. Elles ont tenu tête au Fcf Juvisy-Essonne pendant 60′. Ce n’est pas rien, c’est même loin d’être rien.

Tout le monde reconnait aux girondines la qualité de la D1F sauf qu’elles n’arrivent pas à le traduire en résultat. Une simple victoire, et elles feraient trembler tout le bas du classement de la D1F. Un petit jeu où on remue les boules pour qu’ensuite, il n’en sorte qu’une.

Olympique de Marseille – EA Guingamp : Si Marseille gagne, c’est le Port de Marseille qui s’embrase !

Dimanche 26 mars. 15h. Je prends une fleur. Une marguerite et je l’effeuille. A chaque feuille qui tombe. Une victoire. Je gagne. Je gagne. Je gagne. Voilà l’histoire marseillaise depuis que Guingamp leur a infligé un 4-0 qui a fait mal, tellement il était mérité sur ce match. Et maintenant, sur la canebière, les équipes adverses regardent bien les marguerites qui poussent au Printemps. C’est fini, il n’y en a plus. Toutes effeuillées. Je gagne, je gagne, je gagne.

Il y a du lyonnais dans cette histoire et tous les amateurs des Raimu et Marius de ce port de « pêche » se souviennent qu’il n’existe pas de Marseillais sans lyonnais.

« Tu me fends le coeur ! ». « J’ai le coeur fendu par toi ! ». « Il me fends le coeur et à toi il ne te fends rien ! ».

Et voilà, belote, rebelote et dix de der. L’OM joue pour finir « QUA-TRI-EME ! ».

Olympique Lyonnais reçoit Rodez-aveyron.

Dimanche 26 mars. 16h. Rodez a une oreille à Bondoufle pour écouter le souffle de Saint-Etienne. Elles n’ont jamais gagné dans l’Essonne, ni fait match nul. Elles ont gagné les franciliennes à domicile (2-0). Normalement, il devrait y avoir revanche. Elles espèrent un souffle court. Sinon, boum, elles descendent d’un cran et sentent Albi et les Girondines de Bordeaux bien près.

A moins qu’elles ne perdent.

Dimanche, Rodez aura l’esprit négatif envers les autres. Qu’elles perdent celles qui sont derrière Elles. Saint-Etienne, Albi, Girondins de Bordeaux. Toutes, même Metz.

Car Elles, si elles gagnent contre l’OL. Elles ne bougent pas de Lyon. Font un sitting et attendent tous les médias de France, de Navarre, d’Europe, du Monde pour leur dire : « On a gagné, Comment, Combien, Pourquoi ! ». Et ce sera bien mérité car on sera dans le domaine de l’exploit.

La jurisprudence Henin Beaumont.

William Commegrain lesfeminines.fr