Samedi. Deux matches sur Eurosport. Normalement, le football féminin est simple. L’Olympique Lyonnais joue, gagne et finit la saison avec le titre (dix titres de suite). Depuis cinq ans avec la Coupe (cinq de suite) et depuis peu, à nouveau avec la Coupe d’Europe (2016 après 2011 et 2012). Ce n’est pas avec cela que le football féminin aura 7 millions de followers sur twitter, ce qui d’ailleurs, n’interpelle pas plus que cela les parents de célèbre comique Gad Elmaleh.

Auparavant, il avait fallu que les filles soient nues pour que, dans un premier temps, les papiers glacés des news magazines dont le « First One » français au superbe nom « L’Equipe », nous fassent comprendre que devant des poitrines, il peut y avoir un ballon.

Mais le véritable événement s’était passé devant la lucarne de la télévision, en plein mois d’Août, juste une année après le massacre de l’Afrique du Sud (Grève Coupe du Monde 2010), auquel personne n’avait réellement rien compris, sinon que tout le monde en voulait à cette équipe de France masculine, comme on peut en vouloir à un train qui n’arrive pas à l’heure ou qui n’entre pas en gare.

Un peu plus de neuf mois plus tard, comme une naissance, le public français avait pris une correspondance pour une autre destination footballistique, celle du football féminin et de son mondial allemand, et il s’était pris au jeu « du jeu des filles » sous la houlette d’un duo de commentateurs qui m’avaient enchanté : Sandrine Roux et Alexandre Delperier qui poussaient les qualificatifs à la vitesse d’un démarrage d’une Formule 1 estampillée « Bleue, Blanc, Rouge ».

Dans cette journée, on est à l’aube d’une autre Histoire ! La France joue gros.

La Fédération pousse la Chanson ! Et « une », et « deux, et « trois » comme la formule célèbre qui vaudra celle de Napoléon que tout supporter bien estampillé ne peut s’empêcher de chanter ou de relever à chaque fois que les couleurs françaises jouent au tableau d’affichage, un triplé.

Sauf que là, c’est au féminin pluriel qu’il faut l’écouter et l’interpréter. On a dit, Brigitte Henriques déjà Secrétaire Générale pour le poste de vice-présidente ; on a dit, Laura Georges, joueuse de football au PSg pour le poste de Secrétaire Générale ; on a dit, Pauline Gamerre, directrice générale du Red Star pour celui de la passion et de la réaction au jeu football, notamment quand il est joué par les Verts et Blancs de Bauer (couleur du Red Star) comme de Jean Bouin.

Là, le Président Noël Le Graet -père de trois filles il me semble- s’est assuré de passer d’excellentes fêtes de famille si son équipe est élue. Ce serait difficile d’être ingrat pour la gente féminine. Et si l’homme a de l’humour, en dehors de celui de choisir des compétences et des talents ; alors, il doit avoir le « rire breton » devant la future assemblée générale.

Car en face de la table du Comex, les femmes ne sont pas légions.

Si la France de l’institution joue gros, celle du terrain n’en est pas loin !

Gérard Prêcheur le disait sans retenue : « Montpellier, c’est peut-être le titre ! ».

Il y a beaucoup d’inconnues dans cette phrase. Elle aurait pu être plus affirmative. Elle ne peut pas l’être. L’Olympique Lyonnais est coincé avec un résultat « sur tapis vert » qui ne dit pas son résultat (1ère jounée, ALBI – PSG, appel parisien contre quatre points de pénalités qui le mettrait 1er en cas d’absolution) mais qui pourrait changer beaucoup de choses si le juridique l’emportait sur les Hommes de droit.

Alors l’Olympique Lyonnais (avec une défaite contre le PSG au compteur) doit gagner et c’est seulement sur ce premier match que Madame Alex Morgan, au lendemain de la cérémonie des Césars 2017, nous dira si elle obtient la récompense suprême ou … si celle-ci sera décernée à la catégorie des jeunes espoirs de Montpellier qui peut tout faire, même de « botter le c.. » au pouvoir américain de Mr Trump en lui rappelant que la France possède, elle aussi, son arme nucléaire.

C’est du « 50-50 » et l’armada lyonnaise, avec tout son talent (Sur toutes les lignes et sur le banc) va partir sur les flots de l’Occitanie (Samedi 25 février, 14h30, Eurosport), en sachant qu’il y aura du tangage et surtout que la seule réponse valable, ce seront les « trois points », point barre.

Montpellier, à la différence, ne peut pas l’imaginer. Par contre, elles pourraient aussi le constater … même si, les matches de l’équipe de Jean-Louis Saez sont toujours meilleurs à l’extérieur qu’à domicile ; et là, le football féminin prendrait un nouvel essor.

De voir le sourire de la famille Nicollin (Présidents de Montpellier) ne pourrait que donner envie à d’autres Présidents de s’essayer à l’aventure féminine. Jean-Michel Aulas se dirait alors : « Coquin de sort ! » en pensant déjà, à ce qu’il pourrait faire pour pouvoir manger aux Tables lyonnaises, sous les couleurs du Parc Ol, avec pas si loin des mains, une Coupe du Monde qui vaudrait bien un Graal.

Juvisy-Essonne reçoit le Paris Saint Germain

Elles se connaissent par coeur. Les filles ont tant joué ensemble qu’elles pourraient partir en vacances quand bien même leurs couleurs de club sont différentes.

Dans l’Histoire, Juvisy a dominé. Et oui ! Je me souviens très bien d’un match, Saint Geneviève des Bois, où logiquement, les essonniennes avaient pris le meilleur sur cette équipe parisienne qui sortait de sa première aventure européenne (2011-2012) pour laisser la place à Juvisy (2012-2013) qui l’avait emporté sur une victoire non discutable et qui n’avait pas empêché les filles des deux camps, de s’entendre comme larrons en foire pour répondre aux questions de Cyrille Eldin de Canal Plus, qui venait s’essayer auprès des féminines dans ce derby.

Puis, le football professionnel est arrivé pour les parisiennes. Effectivement, en l’espace de moins d’une année, elles se sont transformées physiquement, mentalement, tactiquement pour maintenant, quatre ans plus tard, porter des couleurs qui sont connues dans le monde entier, avec la distance et la dignité qui sied aux grandes équipes. Au jeu de la bagarre, à part un match nul d’une très grande qualité, d’une victoire à Charlety, les filles de Juvisy ont vu les parisiennes prendre le vol de la réussite (finale de la Women’s Champions League 2015) quand elles sont restées en gare du championnat (4è D1F).

Une transformation parisienne à la « Robocop ».

C’est cette transformation qui tape à la porte de la maison du 91, au Stade Robert Bodin et dont la Présidente juvisienne Marie Terroni a décidé de « faire une grande bouffe » qui pourrait annoncer le Printemps en demandant à toute personne licenciée dans un club de football, de venir mettre ses crampons, Samedi à 21h00, sur les gradins du stade de Bondoufle, à l’architecture grecque, totalement ouvert sur le bruit d’une foule en délire, qui « pousserait » le cri de la Victoire.

Est-ce possible ? That is the question?

Deux formations voisines et maintenant deux formations opposées. La formation parisienne qui aurait pu avoir l’idée, bien avant celle du Président Aulas, pourtant précurseur de chez les précurseurs, de prendre un coach adjoint ou un staff totalement bilingue avec son équipe faites d’internationales françaises A (Henry, Delie, Geyoro, Katoto, Morroni, Georges, Delannoy) et étrangères (Cristiane, Boquete, Parédes, Kiedrzynek, Formiga, Geurts, Ashley, Andonova) mais qui a donné la barre à un breton (Patrice Lair) qui apprécie les grandes bourrasques pour ensuite, avoir le plaisir de rentrer dans son petit port de pêche, là au Camp des Loges pour y pêcher des victoires (Montpellier, Juvisy, PSG)

Et la formation essonnienne qui donne le brassard « de mère en fille », les yeux dans les yeux, comme lors des Grandes Chevaleries Historiques. Faisant comprendre à l’enfant qui naît que son Histoire est Juvisienne, faite d’un maillot « Blanc et Noir » et pour toutes celles qui rejoignent le Clan plus tard, il y a comme un baptême et des Saints Sacrements que de recevoir, cette tunique verticale, avec au dos, un numéro et comme une signature ou un emblème, son nom.

Un maillot, une Vie, une Histoire.

Sa capitaine, Gaetane Thiney, connue sur tous les terrains de France, parle l’Anglais comme un gascon (supposition). D’abord concentrée sur ses origines Troyenne, puis la vie parisienne, et peut-être, il faut voir, quelques mots de la langue de Shakespeare. Vingt fois on l’a imaginé en dehors des terres du 91. Vingt fois, elle est restée.

Enracinée. Comme son équipe.

Elles reçoivent le Paris Saint Germain. Ce ne sera pas pour prendre le Thé. « Not English to speak -humour-« 

La différence se jouera sur le physique. C’est à dire à la gestion de la ligne « rouge ». Celle qui fait que, quand tu gagnes, à la fin du match et que tu te souviens, tu crois dix fois plus en toi, en ton équipe et en Dieu.

Match à voir. Il pourrait y avoir de l’Achille dans cette Histoire.

Après, elles partiront aux USA, au Tournoi « ShebelievesCup », peut-être « botter le c..l » à Trump, en lui montrant une nouvelle arme nucléaire. Laquelle ?

« En France, le mot féminin prend le pouvoir. »

William Commegrain lesfeminines.fr

Journée 15.

  • Samedi 25 Février 2017. Montpellier Hsc – Olympique Lyonnais sur Eurosport (14h30)
  • Samedi 25 Février 2017 Rodez-Aveyron – Girondins de Bordeaux (19h00)
  • Samedi 25 février 2017. Fcf Juvisy-Essonne – Paris Saint Germain sur Eurosport (21h00)
  • Dimanche 26 février 2017. Fc Metz – Olympique de Marseille (13h00)
  • Dimanche 26 février 2017. Soyaux-Charente – Guingamp EA (15h00)
  • Dimanche 26 Février 2017. AS Saint-Etienne – Asptt Albi (15h00)

Classement

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