Dans un match qui ne proposait que des gagnants puisque c’était une première tant pour l’Allemagne que pour la Suède, les visages des 2×18 joueuses vont vite s’épanouir d’un seul et même bonheur : une médaille Olympique.

Du meilleur des métals. Celui de la finale.

Si les titres ont été nombreux et présents pour la Mannschaft, on ne peut pas dire qu’il en soit de même pour les suédoises qui doivent remonter à 2003 avant d’avoir pu faire une finale mondiale, européenne ou Olympique.

Une équipe qui se construit une performance

C’est loin et les succès des clubs suédois en Women Champions League sont bien loin maintenant. Fini depuis 2007 avec une période très forte, puisque 6 finales dont 2 titres en sept éditions (2001-2007).

Alors une médaille d’Argent, c’est un bonheur quasiment inaccessible pour l’essentiel de ces joueuses, condamnées à jouer au mieux, les secondes places en championnat. Lotta Schelin, capitaine suédoise, star incroyable et meilleure buteuse de l’équipe nationale, peut savoir ce que signifie gagner un titre international, avec l’Olympique Lyonnais (2011, 2012, 2016). Nilla Fischer aussi.

La Suède a éliminé les USA. Elle s’est défaite du Brésil. La Suède vit son Paradis. Belle aventure.

Qui leur aurait donné un ticket après leur qualification arrachée aux JO en mars dernier et leur 3ème place dans le groupe E ? Personne. Alors, voilà des joueuses qui vont vite être heureuses d’avoir fait une performance.

6è mondial. Finaliste Olympique avec une médaille d’Argent. Plus d’une équipe aurait signé pour cela.

William Commegrain lesfeminines.fr