L’Allemagne remplit son contrat en réalisant le meilleur score de la 1ère journée de ces 6è Olympiade du football féminin face au modeste Zimbabwe dont c’était la première incursion olympique. Après le 11-0 du match de préparation face au Ghana, les joueuses de la Mannschaft ont terminé cette partie olympique sur le score de 6-1.

En football féminin, il n’est pas rare de voir de telle différence au tableau d’affichage, d’autant plus que la rencontre opposait la 2è équipe mondiale face à la 93è, sélection la plus éloignée du « ranking Fifa » de cette Olympiade.

Quatre des Six buts viennent d’une joueuse du Bayern de Munich, double vainqueur de la bundesliga.

C’est le Bayern de Munich qui a mis le feu aux poudres avec Mélanie BEHRINGER, 31 ans, médaille de bronze 2008 et championne du monde 2007, avec un doublé à la 53′ et 78′, suivie des jeunes pousses allemandes Leupolz (83′) et Daebritz  (Championne du Monde U20 en 2014) qui réalisa l’ouverture du score à la 22′.

Alexandra Popp viendra mettre son physique avec un superbe coup de tête qui rappelle étonnamment celui de Hrubesch (36′) quand le score s’aggravera sur un csc de Chibanda à la 90′.

Le Zimbabwe met un but. 

Là encore, ce n’est pas neutre en football féminin où vous remarquerez que l’équipe perdante marque rarement des buts. La première journée de l’Olympiade le confirmant.

C’est un véritable exploit réalisé par cette équipe, si éloignée de l’Allemagne, d’avoir pu marquer. Et il revient à Basopo (50′) d’autant plus important que la jeune joueuse ramenait le score à 2-1, impensable et incroyable. Elle l’a d’ailleurs salué à juste titre avec une « CR7 » de la meilleure des factures.

2ème journée à venir. 

L’Allemagne va rencontrer l’Australie pour un match qui condamnerait les Matildas en cas de défaite et laisserait la première place au Canada en cas de victoire des Australiennes et de défaite des allemandes.

Quant au Zimbabwe, elles rencontreront le Canada et ne devrait pas avoir l’opportunité nouvelle de marquer face à une défense de qualité à moins que John Herdman ne prenne la décision de faire souffler, ce qui serait une erreur au second match qui demande toujours confirmation.

William Commegrain lesfeminines.fr