Rio 2016. Les françaises montent tranquillement en pression et délivrent un travail où chaque geste semble sorti du monde de la performance : le réussir. Parfaitement. Les bruits de l’équipe masculine résonnent dans leurs oreilles comme une musique entendue, à fond, casques sur les oreilles. Lancinante, présente, comme une seconde peau. Une armure contre le doute et l’interrogation.

C’est visible. Elles veulent vivre les mêmes choses que les garçons et revenir avec le titre Olympique pour qu’en 2019, les stades soient pleins et résonnent.

Il faudra aller les chercher et à la différence du Brésil qui revendique un titre qui lui échappe depuis trop longtemps (Argent 2004 et 2008) ; de l’Allemagne qui elle, a dans sa besace, un si lourd passé qu’il pourrait l’handicaper (8 titres européens et trois médailles de bronze pour trois olympiades) ; la France change de costume.

Elle ne vient pas avec ses rêves. Elle travaille avec ses réalités. Elle sait maintenant les qualités et les défaits des allemandes pour les avoir cotoyés au quotidien (PSG et OL), des suédoises (PSG, Ol, Montpellier), des américaines (PSG, OL). En fait, elles savent qu’elles ont le niveau. Tout simplement.

28 joueuses sont au travail. Le 11 Juillet, la liste officielle sera communiquée à Rio 2016. Soit 18 joueuses, quatre remplaçantes et 7 officiels.

Entrainement des gardiennes filmé par la fff.fr

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William Commegrain lesfeminines.fr