Les françaises joueront leur Coupe du Monde face au Brésil en France. C’est la seconde fois depuis 1998. « Il parait » que la première fois, la France avait gagné et on avait décompté 1 million de personnes sur les Champs-Elysées qui avaient pu lire, au fronton de l’Arc de Triomphe, après son doublé : « Zidane Président ». Casque sur les oreilles, musique en tête. Chaque joueuse française va peut être rêver à sa descente des Champs-Elysées.

Championne du Monde ? C’est pas tous les jours. 

C’est si facile de rêver quand le match que tu prépares a pour titre : « Championne du Monde ».

L’Armée a plusieurs raisons d’être dans la société d’aujourd’hui. La plus connue est la défense du territoire comme l’action sur les territoires des autres. Une autre moins connue est son offre de formation professionnelle, dans des domaines très techniques, qui a permis à plus d’une personne démunie, d’aller chercher et obtenir des qualifications de qualité à faire valoir dans le privé. Enfin la troisième s’exprime encore plus avec l’environnement actuel : créer du lien sociétal entre l’Ordre et la Liberté.

C’est avec cet ensemble que les joueuses vont entrer sur la pelouse de la Rabine qui n’a reçu depuis longtemps une telle rencontre. De leurs côtés, les féminines qui ont été sélectionnées par Elisabeth Loisel ne retrouveront pas de sitôt la possibilité d’avoir un titre mondial au bout des chaussures. Un titre dans un environnement reconnue : celui des Armées du Monde.

Des joueuses qui viennent du coeur du championnat français. 

Elles sont venues de partout, essentiellement réservistes mais avec la capitaine Justine Gourvil qui aura certainement le coeur encore plus bleu. Elle qui a choisi la carrière militaire, joueuse de Saint Malo en D2F, capitaine de cette équipe de France.

Souvent, comme le football féminin, elles sont parties de loin. Anonymes dans le sport car éloignées des lumières des grands clubs de la D1 féminine ; habituées aux entraînements nocturnes propres aux amateurs ; ayant su s’adapter à ses différences de stade quand elles jouent au quotidien, soit sur des pelouses entourées de rambardes amicales pour, de temps en temps, se retrouver dans des stades avec des gradins aussi hauts que la hauteur d’un paquebot.

Alors, pleines de leurs émotions différentes, que ce soit dans un stade Maracana comme sur une pelouse de campagne, ces françaises vont jouer pour être Championnes du Monde face au Brésil. Et j’imagine que de la ruthénienne Solène Barbance qui a joué sous différents cieux, comme Marlyse Ngo Ndoumbouk, explosive sous les couleurs de la VGA Saint Maur et de Nancy, venue en France sans autre espoir que de trouver un club à la hauteur de ses ambitions, avec ou sans papier ; elles mesurent la réalité de l’opportunité qui leur est présenté.

A ce titre, elles sont comme les Brésiliennes qui jouent au football, plus naturellement que financièrement. Et c’est certainement une des chances de cette équipe de France qui reçoit avec la même envie et trajectoire que ses adversaires d’un jour.

France-Brésil : Un refrain qui sonne bien dans le coeur des français. 

Rien que cela .. Des bleues face aux Auriverdes. Le coeur va battre. L’esprit va exploser. Et, .. vous pouvez être certain que si la balle passe la ligne blanche fatidique, la buteuse va crier si fort que, partout, on l’entendra crier son bonheur.

Leurs chances sont identiques à celles de leurs aînés de 1998. Comment penser gagner face au Brésil autrement qu’en faisant le match de l’année. Peut-être de leur carrière. Un match comme celui-là, on s’en souvient.

Il se jouera sur la pelouse de l’ex-pensionnaire de Ligue 2, le Vannes Olympiques Club, évoluant maintenant en DH, dans un stade de 10.000 places connue dans le département du Morbihan, avec pour

Composition des équipes. (Source footofeminin). Coupe du Monde militaire – Finale
Dimanche 5 juin 2016 – 17h00
FRANCE – BRESIL
Vannes (Stade de la Rabine)
Arbitres : Karen Abt (USA) assistée de Amanda Ross (USA) et Lee Seul Gi (CDS). 4e arbitre : Omar Masood (CAN)

France : 1-Pauline Peyraud-Magnin ; 14-Caroline La Villa, 10-Justine Gourvil (cap.), 2-Mélissa Godart, 5-Charlotte Lorgeré ; 11-Léa Le Garrec, 3-Audrey Cugat, 4-Laura Bourgouin, 20-Marjolaine Bernard, 15-Solène Barbance, 17-Faustine Robert, 12-Julie Machart, 21-Marlyse Ngo Ndoumbouk, 13-Pamela Babinga, 16-Delphine Saez, 23-Déborah Garcia, 6-Claire Guillard, 7-Maëli Roux, 8-Marie Schepers, 9-Cynthia Gueheo, 18-Gaëlle Gayton, 19-Juliane Gathrat, 22-Aurélie Panchèvre. Entr.: Elisabeth Loisel

Brésil : (le groupe) 20-Luana Liberato, 2-Daniele Barbosa, 19-Karen Lang Rocha, 4-Tania Maria Ribeiro, 5-Patricia Derrico, 6-Roberta Emiliao, 7-Gabrielly Soares Salgado, 8-Diany Martins, 9-Larissa Pereira, 10-Barbara Ferreira, 11-Juliana Ferreira, 21-Renata Sant’ana, 13-Tatiane Silva Antonio, 14-Rebeca Lopes, 15-Michele Reis, 16-Dayana Serafim, 17-Jane Tavares, 18-Andreia Dos Santos, 3-Ana Carolina Dias. Entr.: Ricardo Abrantes