L’Olympique Lyonnais perd trois « clientes ». Le Paris Saint Germain perd trois « clientes ». Les filles du PSG vont à Lyon. Les filles de Lyon ne vont pas à Paris.

Pour l’instant les transferts français se résument à cette simple équation qui reflète une part d’inégalité. Néanmoins, si l’Olympique Lyonnais récupère trois très grandes joueuses parisiennes dont Caroline Seger (Suè) qui s’est imposée comme capitaine en l’espace d’une année, elle ne fait pas un changement poste pour poste.

En effet, elle renforce un secteur défensif puisque les trois parisiennes sont milieu défensif pour Kheira Hamraoui, milieu relayeur pour Caroline Seger et arrière latérale droite pour Jessica Houara D’Hommeaux. Se renforçant dans un secteur où elle ne perd qu’Amandine Henry, ballon d’Argent de la Coupe du Monde 2015 qui part jouer à Portland (USA).

Ce faisant, elle minimise son adversaire direct le PAris Saint Germain dans un secteur où l’Ol a les meilleures statistiques : l’offensif. Comme les titres se jouent en opposition directe, le Paris Saint Germain va devoir trouver une réponse à cette situation.

D’autant plus que l’Ol a pris la meilleure jeune allemande (24 ans) Dzenifer Maroszan, pour remplacer Louisa Necib partante.

Visiblement, ses départs annoncent une seconde place européenne plus ouverte pour les poursuivants de l’OL et du PSG, c’est à dire Montpellier et Juvisy.

En effet, on sait que Lotta Schelin nous a confié qu’elle ne viendra pas dans un autre club français si elle devait quitter l’Ol et les rumeurs, qu’elle attend de confirmer de manière officielle, l’amènent sur le retour en Suède.

Il reste Louisa Necib qui n’a pas encore sa destination et qui pourrait être un choix pour le Paris Saint Germain, dès lors que le club confirme la signature de talents qui n’ont pas manqué lors de la Coupe du Monde 2015. On peut penser à l’Australie, l’Angleterre qui peuvent envoyer à Paris, quelques très bonne représentantes. Voire le Canada.

Le marché devra se faire à l’étranger. Il n’y a pas d’autres solutions pour le PSG. Tout cela va dépendre du style de jeu que veut donner Patrice Lair à l’équipe parisienne.

Faut-il de grandes numéro 6 sera déjà une première question. Montpellier répond « non ».

William Commegrain lesfeminines.fr