Si la Suède ou les Pays-Bas emporte leur match, pour l’une des deux équipes, cela l’enverrait quasiment à Rio. Quand on voit les quatre protagonistes, cela a été dit pour ce play-off de la zone euro, dans les différents articles qui ont traité de ce sujet : il y aura un gagnant et trois injustices.

C’est vrai que l’on peut s’interroger sur une compétition olympique qui ne compte que douze pays quand on remarque que d’autres équipes ont nettement le niveau pour prétendre à mettre « du feu olympique » dans la compétition d’Août 2016. On pense au Japon maintenant éliminé (Zone AFC) , mais aussi à l’une des Corées ou les deux, comme au Costa Rica (zone CONCACAF) et aux deux voire aux trois équipes européennes qui resteront à quai (Zone UEFA).

Suède – Suisse.

La Suède est favorite de ce Tournoi car elle associe son classement FIFA (5è) à la qualité de joueuses d’expérience qui ont dépassé la centaine de sélection et représentent des mythes dans le football féminin européen : on peut parler sans état d’âme de Caroline Seger (PSG) comme de Lotta Schelin (OL), voire dans une moindre mesure de Nilla Fischer qui évolue en Allemagne.

La Suisse, peut essayer de revenir dans cette qualification en espérant une victoire sur la Suède. Au vue du match des suédoises contre la Norvège, cela parait un objectif difficile à réaliser tellement la Suède parait solide sur le plan défensif. Il est vrai que la Suisse a mis trois buts aux Pays-Bas, ce qui montre ces qualités offensives. La Suisse pourra-t-elle mettre le feu dans cette partie ?

Norvège – Pays-Bas. 

Les Pays-Bas ont très peu de passé mais semble avoir un grand avenir. Les bataves sont surtout issues des jeunes qui ont gagné l’Euro des U19 en 2014, après la France, et qui se sont éparpillées dans les championnats de proximité voire locaux. C’est aussi une équipe qui a su montrer du culot en venant gagner au Stade Jean Bouin (1-2) face à une équipe de France qui est maintenant une référence sur un CV (3è FIFA). Vainqueur des play-off pour le Mondial 2015, elles ont la jeunesse et le talent pour inquiéter les norvégiennes. Avoir marqué quatre buts dans un match de qualification, ce n’est pas rien (4-0 face à la Suisse).

La Norvège a montré sa difficulté à se créer des occasions face à la Suède. On l’a vu avec Ada Hegerberg (Suède -Norvège 1-0) qui survole le championnat français avec Lyon et n’a rien pu faire avec la Norvège.

Le football féminin est bien plus un sport collectif que ne l’est le football masculin. En effet, cela ne parait pas, mais 90′ sur un terrain, c’est très court pour refaire une différence quand vous êtes menées et que les deux équipes sont à armes égales, car les joueuses ne touchent la balle que cinq minutes au plus et sont souvent dans l’incapacité de faire seule la différence.

L’équipe qui aura le plus le sens collectif, partira certainement à Rio.

William Commegrain lesfeminines.fr

Un petit mot pour l’anniversaire de ma fille, hier 17 ans. Rentré tard. Lecture rapide des matches tôt ce matin. Ceci explique cela.

Samedi 5 Mars 2016 – 19h30 – les deux matches – Eurosport. 

Les équipes et les matches le premier jour.

Norvège 0-1 Suède (Dahlkvist 3e)
Woudestein Stadium, Rotterdam

Norvège  : Fiskerstrand; Wold, Lund, Berge, Thorsnes ; Minde, Mjelde, Rønning (Mykjåland 61e), Haavi (Herlovsen 65e) ; Hegerberg, Hansen.
Suède : Lindahl ; Rubensson (Nilsson 90e+1), Fischer, Sembrant, Ericsson ; Appelqvist, Dahlkvist, Seger (c) ; Jakobsson (Berglund 83e), Schelin, Schough (Hammarlund 61e).

Suisse 3-4 Pays-Bas (Humm 4e, Kiwic 74e, Bachmann 83e ; Melis 29e s.p., Miedema 56e, Van der Berg 61e, Van de Sanden 63e)
ADO Den Haag, La Haye

Suisse : Michel, Maritz, Moser (Zehnder 71e), Wälti, Bachmann, Dickenman, Crnogorčević, Kiwic, Abbé (c), Humm (Aigbogun 71e), Bernauer (Terchoun 63e).
Pays-Bas : Van Veenendaal, Van Es, Van den Berg (c), Janssen, Dekker, Melis (Bakker 76e), Spitse, Miedema, Van de Donk, Kerkdijk, Groenen (Van de Sanden 60e).