Ne pas négliger l’esprit anglais qui venait jouer face au « Grand PSG », finaliste de la dernière Ligue des Champions, avec l’idée de chercher de plus en plus à se mesurer pour avancer. Eniola Aluko qualifiant la victoire anglaise de « Great Performance » sur twitter. Encore plus appréciée, juste après la défaite des hommes en 1/8è de finale de la Ligue des Champions.

Une revanche anglaise lourde pour l’identité féminine du PSG.

Au camp des Loges, l’addition a été lourde pour le Paris Saint Germain qui, bien que composée de jeunes joueuses pour partie, a quand même pris cinq buts en n’en marquant qu’un seul. Il y avait longtemps que le PSG n’avait pas pris autant de buts. Et assez longtemps qu’elles n’en aient marqué qu’un seul.

Un constat : le PSG n’a pas encore le fonds de formation qui lui assure un niveau de performance. 

L’enseignement est clair : la marge de manoeuvre du PSG n’est pas aussi large que cela et le football féminin du très haut niveau n’est pas encore lié à l’identité d’un club mais plus à l’identité des joueuses qui la compose.

En effet, si on peut sans nul doute se dire que l’équipe type du PSG n’aurait pas subi un tel score ; il va sans dire que les filles présentées sont toutes autant prétendantes à la titularisation en D1 féminine et qu’elles ont subi la loi des anglaises, visiblement motivées pour ce match.

Cinq buts à domicile pour 1 but de marqué, au camp de Loges. C’est un résultat qui fait tâche. Nul doute que Farid Benstiti ne le prendra pas autrement. Le club parisien a suffisamment dit qu’il était une entreprise sportive à tous ses niveaux comme pour toutes ses sections pour que cette défaite ne soit pas un enseignement.

Rien de bien grave, mais à l’évidence la mesure d’un travail à réaliser.

Les anglaises. Il faudrait plus les regarder. Elles montent dans l’optique de 2017 et 2019.

D’un autre côté, le football anglais montre sa patte et sa construction qui ressemble beaucoup à celle de la France en 2011. Coup de chance, elles ne seront pas aux Jeux de 2016 mais seront bien là pour l’Euro en 2017 et le Mondial en 2019 organisé en France.

Il convient de ne pas négliger la construction anglaise. Pas assez forte pour être au top européen au niveau des clubs mais assez pour commencer à marquer une présence en France.

William Commegrain lesfeminines.fr