Pour les joueuses, la source de la récompense est sans nul doute : le mondial. La sélection est tombée pour honorer les joueuses, d’abord et principalement, qui ont brillé en Coupe du Monde au Canada. On retrouve les deux allemandes Nadine Angerer (seule gardienne à avoir été titrée) et Célia Sasic (meilleure joueuse UEFA 2015 et meilleure buteuse du mondial), tout juste retraitée.

L’Allemagne ayant été éliminée par les Etats-Unis, championne du Monde après 15 ans d’espoirs décus dans cette compétition (précédent titre en 99) et on retrouve pour l’équipe américaine : la gardienne Hope Solo (gant d’Or), l’attaquante Megan Rapinoe et la star du mondial, grande favorite pour la récompense suprême Carly Lloyd (Ballon d’Or), auteur d’un but de plus de 50 mètres en finale face au Japon et meilleure joueuse du Mondial devant Amandine Henry.

La lyonnaise, récompensée à double titre, au mondial avec la place de seconde meilleure joueuse de la compétition (Ballon d’argent) alors que la France a été éliminée au Mondial 2015 en quart de finale, en Europe avec la seconde place UEFA , trouve là, chaussure à son pied. Elle est accompagnée d’Eugénie Le Sommer, qui a propulsée sa saison 2015 avec le titre de meilleure joueuse française tout en faisant un bon mondial.

Font parties de la liste la jeune canadienne qui avait explosé face à la France lors du match amical à Bondoufle comme au Mondial, Kadeisha Buchanan, meilleure jeune joueuse du mondial et la surprenante suisse Ramona Bachmann pour terminer cette liste dont il ne restera que trois noms, à compter du 30 Novembre 2015 auquelle il ne manque pas l’habituelle japonaise, Aya Miyama, (capitaine japonaise et finaliste) qui doit en être à sa troisième ou quatrième sélection de rang.

Dans cette liste, il manque indéniablement des anglaises, demi-finaliste du mondial et médaille de bronze, on peut penser à Lucy Bronze. On peut penser que l’Australienne De Vanna avait sa place.

Du côté des coachs, l’origine est plus variée : clubs et sélections nationales.

On retrouve les deux finalistes de la Ligue des Champions, Colin Bell (Angleterre/FFC Francfort), Farid Benstiti (France/Paris Saint-Germain),  l’anglaise Laura Harvey, coach exerçant aux Etats-Unis (Angleterre/Seattle Reign) dans le club qui n’a pas pourtant été champion ! Gérard Prêcheur (France/Olympique Lyonnais) pour la continuité de la maitrise du championnat français avec Lyon et son record de buts (147 buts) comme de victoires (22 sur 22). Le jeune Thomas Wörle (Allemagne/Bayern Munich) qui a réussi à prendre le titre de la Bundesliga à Wolfsburg pour la 1ère fois et c’est seulement sur les cinq autre places que les sélectionneurs ont fait leur place dans la liste des dix sélectionnés.

Honneur à Jill Ellis (États-Unis/équipe nationale des États-Unis) qui devrait avoir le titre avec la victoire américaine en finale du Mondial et son contenu (5-2). Mention à Mark Sampson (Pays de Galles/équipe nationale d’Angleterre) qui aura amené une Angleterre au plus haut comme un pilote de Spitfire pendant la guerre avait sauvé Londres. Suivi de Norio Sasaki (Japon/équipe nationale du Japon), habitué de cette nomination et déja récompensé en 2011 lors du Mondial gagné par la Japon puis le canadien John Herdman (Angleterre/équipe nationale du Canada) qui a fait rêver le Canada, déjà en 2012 avec une médaille de bronze aux JO de Londres. Il reste une surprise, Calle Barrling (Suède/équipe nationale de Suède U-19) qui a fait donner le titre européen à la Suède en U19.

Pour les coachs, on peut penser que Philippe Bergeroo (France) -quart de finaliste- et Silvia Neid (Allemagne) -demi-finaliste- ont été oubliés. Bien que, la source étant plus diversifiée, elle limitait les choix mondialistes.

William Commegrain lesfeminines.fr