Le football joue sa dramaturgie à chaque match. Après le France – Allemagne et la balle de match de Gaetane Thiney ; après l’Allemagne – USA et le pénalty raté de Célia Sasic ; et maintenant avec le but contre son camp, de Laura Bassett, qui voudra faire supporter à cette joueuse l’insupportable pour qu’elle porte la responsabilité de la défaite anglaise alors qu’à cet instant impossible (92′), elle élimine sa nation d’une finale mondiale potentielle.

La seule chose au quelle on pense : c’est surtout de ne pas enclencher de douleurs supplémentaires.

On le sait, l’instant est cruel. Aucune raison de l’être plus.

D’autant plus que le football n’est pas né d’hier et ces Histoires foisonnent dans le monde du football. A tous les niveaux et quel que soit l’enjeu. .

Cette joueuse marque un but contre son camp plus qu’improbable à la dernière minute de jeu, en demi-finale du mondial. Impensable. Loin dans la surface, elle coupe une trajectoire et y met un tel impact qu’elle va se nicher en pleine lucarne, tapant la transversale pour entrer, au-delà de la ligne, dans les buts anglais.

Vingt fois elle rejoue ce geste, vingt fois l’effet sera différent.

Elle est ébahie de l’enchaînement, du résultat, et de ses conséquences. Il reste un poignée de secondes. Rien. L’effet est là. Impossible à arrêter. L’Angleterre n’ira pas en finale. Avec son geste, elle l’élimine.

Je n’ai qu’une pensée. L’aider et surtout ne pas la condamner. Je voudrais voir ce qui va se passer en Angleterre. Pour apprendre et comprendre.

Elle s’en remettra. On s’en remet toujours. Pas facile, mais la roue tourne.

« Mademoiselle Laura Bassett, je vous souhaite le Meilleur, car le Meilleur, Demain, soyez certaine, il y aura. »

William Commegrain lesfeminines.fr

Les profs ont l’habitude d’évaluer : 30 élèves, 3 classes,  1 note par mois soit 9 notes et 1 exercice blanc d’examen , soit 30*3*10 = 900 notes à l’année au minimum à 1.500 notes au maximum. Sans compter les évaluations orales, ou les appréciations du moment.

La première règle, c’est la vérité. La seconde, c’est la tolérance. La troisième, c’est corriger pour améliorer.