Le football féminin des équipes nationales est différent du football féminin des clubs. Dans les clubs, la différence est telle entre les différentes équipes que le challenge se fait par petits groupes « celui de la tête » celui des « suiveurs » et celui du « grupetto ».

Au niveau européen, la bataille se situe au niveau de la demi-finale pour les plus grosse équipes, sans oublier que Brondby a pris un 13-0 cumulé, en demi-finale face à Frankfort. Quand aux autres, elles existe dès les premiers tours.

Pour les équipes nationales, fortes de leurs meilleures joueuses, le niveau est bien plus relevé et c’est pourquoi on ne peut prendre la réussite d’un club comme « un étalon de mesure » que celle de son équipe nationale devrait avoir.

Cela n’a rien à voir.

Eternelle Carli Lloyd.

Les USA ont gagné ce match face à la république de Chine, 16ème mondial, sur un score que la différence au classement FIFA ne pourrait légitimer comme une performance américaine (1-0, Carli Lloyd). Elles arrivent au stade des demi-finales mondiales sans avoir enchanté les téléspectateurs mais ont le mérite, comme les allemandes, de ne jamais se faire sortir d’un tournoi avant le stade des demi-finales.

L’Histoire se répétera et si la règle vaut, alors les USA devrait perdre cette demi-finale puisque depuis qu’existe le Tournoi de l’Algarve (les USA vainqueurs face à la France, 2-0), aucune équipe vainqueur n’a remporté la Coupe du Monde, la même année.

Aucune ? C’est très américain comme challenge !

Un vainqueur dans l’autre partie du tableau

Alors l’opposition entre ces deux équipes, numéro 1 et 2 mondiale, qui m’ont semblé bien fatiguée, donnera toute sa chance au finaliste de l’autre tableau et ce sera peut-être la surprise de ce mondial :

  • Australie, championne du Monde ?
  • Japon, champion du Monde avec un doublé ?
  • L’Angleterre Championne du Monde ?
  • Le Canada, championne du Monde ?

Vous l’avez compris, je vois bien le titre de l’autre côté du tableau.

William Commegrain lesfeminines.fr