Silvia Neid est une icône dans le football féminin. Elle a une expérience incroyable, passant d’ajointe à sélectionneuse depuis 2005. Soit 10 ans à la tête de la sélection allemande, numéro deux mondial pendant cette période, avec certainement les meilleures joueuses du mondeet dans le pays qui a construit le football féminin européen, pour « reprendre » en 2014, la place de numéro 1 mondial aux Etats-Unis qui la détenait depuis 8 ans.

Ce soir, peut-être, ou plus tard, elle partira définitivement laissant la sélection à une autre star allemande, Steffi Jones. Quel cadeau le football féminin lui fera-t-il ?

Philippe Bergerôo arrive dans ce milieu et s’il fait partie des trois sélectionneurs les plus agés de la compétition, il est certainement un des plus récents dans ce milieu. Pourtant, s’il découvre, à l’évidence il adore. Renouvelé pour 2016 aux JO de Rio, il partira du Canada soit avec une place dans le trio de tête, soit avec la même envie de faire en 2016 que les joueuses. Toujours si près, toujours si près.

Philippe Bergerôo a, à l’évidence, le football féminin dans la peau.

SILVIA NEID. (source FIFA/AFP)

La sélectionneuse de l’équipe d’Allemagne féminine de football Silvia Neid a déclaré jeudi que la France pensait que c’était « son tour », à la veille du choc entre les deux équipes en quart de finale de la Coupe du Monde au Canada.

« La France est une très bonne équipe, qui a travaillé très dur depuis longtemps pour avoir de bons résultat. La France pense que c’est son tour », a déclaré la technicienne allemande en conférence de presse.

« Elles ont des joueuses très talentueuses, on sait que ça va être un gros travail pour nous et un match de haut niveau », a-t-elle ajouté.

« Nous sommes prêtes, nous avons bien récupéré et toutes les joueuses sont à nouveau en forme. On se sent très bien même s’il y a bien sûr de la tension avant un quart de finale contre une équipe très solide », a encore déclaré Mme Neid.

Le sélectionneur de l’équipe de France féminine Philippe Bergeroo a assuré jeudi que les Bleues n’allaient « pas changer de style parce qu’on joue l’Allemagne », avant le quart de finale de la Coupe du monde entre les deux équipes vendredi à Montréal .

Philippe BERGERÔO (Source FIFA/AFP)

On dirait que ni vous ni l’Allemagne ne souhaitez passer pour les favoris…On joue une équipe qui est première au classement Fifa. Donc nous, on est les outsiders. Mais on a énormément d’ambition. Après, chacun protège ses intérêts. On fait preuve d’humilité, on n’a pas gagné grand-chose et on joue contre une équipe qui a gagné beaucoup de titres.

Craignez-vous que l’Allemagne, très physique, bloque votre jeu collectif ?
Ça va être leur stratégie. On a une manière de jouer bien à nous, on va se reposer sur ce qu’on sait faire. On ne va pas changer notre style parce qu’on joue l’Allemagne. L’Allemagne va mettre d’entrée une grosse pression physique. On a d’autres arguments, d’autres qualités. Mais sur 20 minutes il faudra être très présentes dans les duels. Elles doivent être prêtes pour le combat physique, être très concentrées sur les détails et jouer vraiment leur jeu pour n’avoir aucun regret.

En quoi votre expérience des Coupes du Monde 1986 et 1998 peut-elle servir à vous joueuses ?
Il y a mon expérience de 1984 et 1986, oui. Mais je n’ai pas joué beaucoup de matches, aucun même. Donc j’ai surtout une expérience des remplaçants (rires). Plus sérieusement, c’est vrai que j’ai fait un peu le tour du foot masculin, maintenant je suis avec l’équipe de France féminine. Je dois amener de la sérénité et de la confiance.