Laure Boulleau sort proprement de ce problème administratif lié au dopage.

Bonne nouvelle pour Laure Boulleau (28 ans, 57 sélections), juste avant la liste communiquée par Philippe Bergerôo : L’agence Française de Lutte contre le Dopage a tenu compte de l’argument juridique de son avocat, Me Alexis Gramblat qui rappelait que le Code mondial de La Lutte contre le Dopage avait réduit la période de décompte des trois « no shows » de 18 mois à 12 mois. Or, pour la joueuse du Paris Saint Germain, les trois absences avaient été comptabilisées sur une période de 15 mois (mars 2013 à Juin 2014).

Une décision intelligente qui prend en compte l’environnement, là juridique avec le changement du code Mondial sur la période de référence.
L’AFLD a donc suivi la nouvelle règle mondiale, ce qui n’est que justice quand on sait la difficulté à utiliser ce logiciel ADAMS qui a une procédure de validation très lourde et peu adaptée à l’utilisation d’une personne. D’autant plus, que Laure Boulleau avait, ensuite, et pendant cette période, répondu présente à tous les contrôles, qui s’étaient avérés négatifs.

L’arrière latérale française peut se préoccuper maintenant de son parcours en Ligue des Champions avec le Paris Saint Germain (demi-finale retour face à Wolfsburg, dimanche 26 avril, 18h) et surtout de la future Coupe du Monde au Canada en Juin 2015.

Quand on voit la forme que tient actuellement la parisienne, on ne peut que penser qu’elle sera une arme française redoutable au Canada.

William Commegrain lesfeminines.fr