Les réactions du PSG féminines (zone mixte)

  • Laura Georges : « La victoire : C’est bien, c’est dans nos objectifs. Maintenant, ce sera un autre adversaire et il va falloir rester mobilisé et concentré sur nos objectifs. Jouer au Parc : Cela fait plaisir et on est déjà super content d’avoir vu autant de public. Cela fait du bien. Ils se sont déplacés en masse, cela fait vraiment plaisir et j’espère que cela va continuer. 
    Restons concentrée et mobilisée sur nos objectifs
    Jouer au Parc la demi : Cela serait l’idéal, c’est juste génial de jouer au parc c’est une magnifique pelouse avec énormément d’espaces. Il faut s’y habituer, c’est beaucoup plus de courses mais il n’y a rien à dire. Les vestiaires, c’est super. Qualifiée en demi-finale : Forcément c’est important. On a été éliminé en Coupe de france. Le championnat a été emporté par Lyon avec leur victoire sur Rodez. Pour nous, la ligue des champions, c’est l’unique compétition dans laquelle on peut briller. On va se donne le maximum pour aller plus loin. »
  • Sabrina Delannoy : Sur le fait de jouer au Parc : On a eu la chance de pouvoir s’entraîner sur la pelouse, de prendre des repères. Le vestiaire est très grand, de prendre les accès, c’est particulier et en même temps ce n’est que du positif. Ce n’est pas quelque chose qui vient nuire à la préparation. La descente du bus, elle était comme chez les garçons. Le tapis rouge, un petit peu de monde qui nous attend et qui nous acclame. Donc là, on était vraiment entré dans le vif du sujet. C’est des émotions qui sont difficiles à décrire. Avant le match, on était assez ému mais on n’a pas été impressionnée, on a joué notre jeu et on a essayé de profiter des instants qui nous sont donnés de fouler la pelouse du Parc des Princes.
    De voir des milliers de personnes qui sont derrière nous, c’était juste magnifique.
    De voir des dizaines de milliers de personnes qui sont derrière nous, c’était juste magnifique. On en a profité et le score nous a souri. On a montré un joli visage. On a senti les gens mobilisés. Je les remercie d’être venu. Cela fait chaud au cœur de sentir que les féminines au PSG, c’est important. Il y a du monde derrière nous. Sur le pénalty : C’est un moment où il faut se mettre dans une bulle. Quand l’arbitre montre le point de penalty, je sais que c’est à moi d’y aller, je sais que c’est ma mission. J’en ai tiré beaucoup des penalties mais celui là sera particulier. Je joue au Psg depuis 10 ans, marquer un but au Parc des Princes. Je sentais le public derrière moi qui était un petit peu sous pression aussi. J’ai essayé simplement de me mettre dans ma bulle. De penser que c’est un penalty comme les autres, même si ce n’est pas le cas. Après, j’ai savouré d’avoir réussi à marquer. Sur la qualification : Notre quart de finale était déjà historique, la demi le sera d’autant plus. C’est quelque chose qui va rester dans l’histoire du club et je suis d’autant plus satisfaite que c’est notre équipe qui est en train de marquer l’histoire du club.
  • Sur le parcours européen du PSG On sait que contrairement à l’olympique lyonnais, le PSG a très peu de matches en Ligue des Champions.
    Pour moi, les matches en ligue des champions sont des matches particuliers qui font progresser. A nous de continuer dans ce sens et à prendre tous les matchs de haut niveau qui nous sont donnés pour continuer à avancer
    On a un championnat qui n’est pas très homogène et malheureusement ce n’est pas ce qui fait grandir. On a la chance de prendre ces matches là pour continuer à construire une équipe et construite l’histoire du club. J’espère que l’on pourra combler notre retard en jouant ces matches là et petit à petit à construire quelque chose. Même si cela ne fait que trois ans, trois ans, ce n’est pas très long. A nous de continuer dans ce sens et à prendre tous les matchs de haut niveau qui nous sont donnés pour continuer à avancer. Sur le titre potentiel : Personnellement, je suis au club depuis très longtemps et j’attends un titre comme celui là, depuis tout le temps. J’espère vraiment que l’on va aller en finale et que l’on va remporter ce titre. En tout cas, on travaille au quotidien, depuis longtemps. C’est beaucoup de sacrifices, la vie de sportives de haut niveau.on s’en rend pas forcément compte donc ces moments là, il faut vraiment les savourer. C’est vraiment des récompenses. Je suis très satisfaite et je vais faire en sorte que tout cela continue le plus longtemps possible. Sur Wolfsburg : On a obtenu cette qualification et on sait que c’est une vraie satisfaction. On sait que cela ne va pas être évident contre Wolfsburg, on sait que c’est une grosse équipe mais quand on sort l’Olympique Lyonnais, on peut aller jusqu’au bout.Bien sur que l’on y croit. Il y a eu un tournant. On a pris confiance quand on a battu Lyon.
    On a des joueuses d’expérience qui ont déjà joué des finales, qui ont remporté cette Ligue des champions. Elles savent que cela a une saveur particulière et petit à petit, on est en train de grandir.
    Bien sûr que l’on a fait des erreurs en Coupe de France et en championnat et on ne va pas l’oublier, mais en tout cas en Ligue des Champions, c’est une compétition qui est particulière. On a des joueuses d’expérience qui ont déjà joué des finales, qui ont remporté cette Ligue des champions. Elles savent que cela a une saveur particulière et petit à petit, on est en train de grandir. Des matches comme cela , cela donne beaucoup d’expériences et de maturités à un groupe et je sens que l’on est en train de grandir ensemble et je pense que c’est la bonne année pour le PSG.On a de bonnes chances face à Wolfsburg. On les a joué en match de préparation et cela va être complètement différent. On n’avait pas notre équipe au complet, elles aussi. Mais tout est possible. Franchement, il y a deux matches. On a le temps de bien se préparer. Je ne suis pas inquiète. Pour l’instant, on est dans un état d’esprit où on va continuer de savourer cette soirée. Il faut savoir savourer ces moments là, et on a le temps de bien travailler. On va récupérer nos blessées petit à petit. Je ne suis pas inquiéte et plutôt confiante. Cela sera compliqué mais on est capable de le faire.
  • Marie-Laure Delie : sur la qualification en demi : enfin, on a hâte de jouer ce genre de match. On y est. Sur Glasgow : Leur ambition c’était de ne pas prendre de buts. Elles étaient à onze derrière. On prenait des coups tout le temps. Elles se défendent avec leurs armes aussi. On fait avec. On a su dominer les deux rencontres sans être inquiété. C’est bien. 
    Elles sont favorites forcément. Elles ont gagné deux fois la Ligue des Champions. C’est un club phare du football féminin. Après, nous on a des armes. On arrive à trouver un vrai collectif. On va aller se battre avec nos armes aussi.[..] et je pense qu’avec les années qui passent, on arrive à jouer ensemble et à se connaître. C’est de bon augure pour la suite.
     Sur le fait de jouer au Parc : Moi en tant que parisienne, c’est un rêve. Jouer au Parc des princes. La pelouse est magnifique. C’est un rêve et un bonheur. Les supporters sont venus nombreux. Ce sont des matches où on a envie de profiter tout simplement. On a su produire du beau jeu et faire du beau spectacle. C’est important. C’est quelque chose quand on est footballeuse. En plus, je viens de paris. Pour moi, c’était le club mythique. Et le stade mythique. Oui, c’est clair, c’est quelque chose que l’on oublie pas. Sur le PSG : Les dirigeants sont à fond derrière nous et c’est bien que le club nous suive. C’est bien d ‘avoir le soutien du club. Sur ces deuxbuts : Cela faisait un petit moment que j’étais en manque de confiance. J’étais pas très bien personnellement et j’ai vu que tout le monde était derrière moi, aussi bien au PSG qu’en équipe de France. Je savais que cela allait revenir très rapidement. Et cela a été ce soir, sur le plus beau stade du monde. J’attendais ces buts avec impatience. Et je savais que cela allait arriver car j’étais beaucoup mieux, aussi bien physiquement que mentalement. C’était qu’une question de temps et ce soir cela a été le cas. Sur Wolfsburg. On ne s’est pas encore penché sur Wolfsburg. On n’a pas été inquiété sur les deux rencontres. Contre Wolfsburg, cela sera un autre match. On s’attend à un autre match. On aura le temps de rentrer dans les détails. On sait que l’on attend une grosse opposition. Elles, cela fait un long moment qu’elles jouent ensemble. On verra. On a vraiment une carte à jouer. Cela fait trois ans que le Qatar met de l’argent dans la section féminine. Maintenant, on a ramené de bonnes joueuses, mais il fallait trouver le collectif et je pense qu’avec les années qui passent, on arrive à jouer ensemble et à se connaître. C’est de bon augure pour la suite.
  • Farid benstiti. Sur le Parc Aussi contente que mes joueuses d’avoir joué au Parc. C’est assez réfléchi de jouer au parc ou pas. Cela ne se fait pas comme cela. L’idée, c’était avec Mr Boindrieux de trouver le moment pour le faire et ce match retour était le moment pour le faire. Et on ne s’est pas trompé car cela a été une belle fête. Il y avait pas mal de monde pour le peu de suspense qu’il y avait compte tenu que nous avions gagné Glasgow 2-0 qui n’était pas réputée pour être une bonne équipe européenne. Alors pourquoi pas une demi-finale car cela donnerait de l’engouement pour un stade qui pourrait se remplir. Si on doit le refaire au Parc pour la demi-finale retour, on le fera. Engouement : Quand on voit comment les gens s’attardent sur l’équipe féminine alors qu’au départ, tout le monde s’attardait sur l’équipe masculine, ce qui était normal et on se demandait ce qu’il allait advenir de notre petite équipe professionnelle féminine, j’ai l’impression que chaque année, les gens se passionnent et cela va aller de plus en plus loin, en plus la ville de Paris est quand même une ville qui est une sorte de lumières pour les garçons et cela peut être une étoile pour nos filles. J’ai cette sensation que l’équipe féminine du PSG dans la ville de Paris, cela va mettre en lumières, véritablement, l’équipe professionnelle. Perso : Je suis content car je suis un entraîneur qui fait souvent des premières fois. Avec l’équipe nationale de Russie, avant avec Lyon, maintenant Paris. C’est très bien, cela me va très bien.
  • Demi : C’est pas fini, il faut croquer cette demi-finale à pleine dents. Il ne faut pas la lâcher. Il faudra se mettre chiffon pour aller chercher quelque chose. On en aura la capacité si on est collectivement très performant. L’exemple est là, on est capable sur deux matches de véritablement bien jouer et d’aller en finale.
    C’est pas fini, il faut croquer cette demi-finale à pleine dents. Il ne faut pas la lâcher. Il faudra se mettre chiffon pour aller chercher quelque chose. On en aura la capacité si on est collectivement très performant.
    On en est convaincu tous. La finale c’est autre chose. Chaque chose en son temps mais la demi finale, il va falloir se projeter comme si c’était le graal. J’étais avant le match de Lyon très optimiste alors que l’on a pris une claque. Je vais éviter de penser à cela. J’ai plutôt tendance à me freiner sur l’exaltation. L’objectif d’être qualifié pour une troisième saison consécutive est là. La Coupe d’Europe en elle-même, on peut y arriver. Je ferais un bilan en fin de saison, d’ailleurs personnel avec le club. Même éliminée en demi-finale, cela ne sera pas une saison de ratée. On a Lyon qui est une équipe très forte, une équipe de Paris de plus en plus forte. Ce serait une frustration de ne pas aller en finale. Sur Wolfsburg : Je l’ai déjà fait. Je connais Wolfsburg par cœur. Rosengard, Brondby. Je me suis plongé depuis longtemps dès que j’ai vu le tirage. Très costaud. C’est pas plus talentueux que nous. Elles peuvent nous plier sur deux contres, des coups de pied arrêtés. Elles ne lâchent rien du début à la fin. Elles ont cette expérience collective de la coupe d’Europe, comme Lyon. Ce sont des machines à gagner et nous, il faut que l’on enraye ces machines là pour passer en finale. On a la capacité, j’aimerais tout de suite m’y plonger mais il y a le stage et ensuite l’équipe nationale. Sur le jeu : Un petit peu d’appréhension au départ, mais ensuite non. D’abord la satisfaction d’avoir eu des joueuses très sérieuses, qui n’ont pas été impressionnées et ensuite, sur la deuxième mi-temps, cela a été très bien. On s’est trouvé stérile en première mi-temps. On jouait bien mais il ne se passait pas grand chose. J’ai demandé Plus de vitesses de transmission. Plus de récupération haute et de percussion individuelle. La prise d’espaces avec ou sans ballon pour mettre de la vitesse et plus de prise de risques dans les transmissions et les passes. Sur la qualité du jeu produit par nos joueuses, c’est plutôt une satisfaction d’être revenue au très haut niveau. On a fait Soyaux et Guingamp sans être bon, et là on a retrouvé une équipe de très haut niveau. Sur les joueuses : Les titulaires sont au mérite. Anissa Lahmassi, C’est une joueuse qui a beaucoup de talents. Chaque fois qu’elle vient avec nous, elle montre des choses. Si on la lance un petit peu régulièrement, cela deviendra une très bonne joueuse et ce n’est pas le cas encore. C’est une bonne jeune joueuse. Sur Marie-Laure Delie : Marie laure m’a demandé si ce n’était pas plus pertinent de plonger au premier poteau plus régulièrement car je lui avais demandé de rester bien dans la surface, au point de pénalty. Elle l’a fait et très bien fait, elle marque ses buts comme cela et je trouve qu’il y a de la confiance qui est revenu. C’est une joueuse qui va être essentielle si elle est à 100 % de ses moyens. Je suis très content pour elle. Je l’ai soutenu et je la soutiendrais encore. Et quand on a une attaquante qui marque des buts, on ne peut pas se targuer de se dire de prendre quelqu’un d’autre. Elle est aujourd’hui chez nous, il faut qu’on la serve dans cette surface. Sur le team Building au Qatar : (Lundi-Jeudi) Le club a trouvé cela très bien. J’ai demandé à ce que tout le monde parte car cela me permettrait d’avoir un stage de cohésion. Et puis pour le marketing du club, on va découvrir les filles. On en est fier autant que nos investisseurs en profitent.