La FIFA va désigner le pays qui organisera la prochaine Coupe du Monde féminine de football en 2019, Jeudi 19 mars. Deux candidats restent en lice. La France et la Corée du Sud. Une rapide promenade sur la planète Google montre à quel point la décision de l’organisation de la prochaine Coupe du Monde féminine en 2019 devrait revenir à la France.

L’Asie, l’eldorado de toutes les fédérations.

En effet, l’Asie dont ne peut douter de la nature de sa Terre promise pour toutes les organisations internationales quand elle propose à elle seule, près de 50% de la population mondiale (2 milliards 5 avec les seules Chine et Inde) mais surtout, un potentiel de personnes captives à la satisfaction de leurs besoins nombreux qu’ils n’ont pu satisfaire dans le passé comme, pour la plupart, le présent, faute de civilisation de loisirs accessibles à tous  et qui travaillent pour que le plus grand nombre puissent consommer et profiter d’une meilleure qualité de vie.

En 2019, l’Asie reçoit le Basket (Championnat du Monde) et le rugby (Championnat du Monde) masculin mondial.
Seulement, en 2019, beaucoup de sports collectifs masculins forts ont pris place en Asie puisque le continent de Gandhi recevra la Coupe du Monde MASCULINE de Basket (choix à faire en Juin entre la Chine et les Philippines) ainsi que la Coupe du Monde MASCULINE de Rugby, déjà attribuée au Japon.

Le football féminin est-il assez fort pour supporter une telle concurrence ?

Le football féminin pourra-t-il supporter une telle concurrence d’événements en 2019 et trouver un bénéfice à être montré en Corée du Sud (concurrent de la candidature française), qui devrait pourtant être le candidat attitré, compte tenu de la règle informelle qui fait que les continents obtiennent de la FIFA, chacun à leur tour, l’organisation d’une de ses compétitions. L’Europe avec l’Allemagne en 2011, l’Amérique du Nord avec le Canada en 2015,  l’Asie avec la Corée du Sud en 2019.

Quand bien même, l’honorable Pays du Matin Frais soit le seul pays asiatique à avoir une femme Présidente de la République en la personne de Park Geun-hye (élue en 2013). Le sport féminin aura du mal à survivre dans un tel environnement sportif médiatique.

L’Europe est la solution prise par les autres fédérations pour accueillir le sport féminin.

Les mêmes fédérations ne s’y sont pas trompées donnant la Coupe du Monde féminine de Basket à l’Espagne, celle de Rugby pouvant aller à l’Irlande quand bien même les dates prévues sont en 2018.

Le football féminin ne semble pas assez développé pour supporter la concurrence sportive des événements masculins ; c’est pourquoi le choix de la France en 2019 parait être le plus judicieux.

Le sport féminin a choisi l’Europe en 2018 avec le Basket féminin mondial en Espagne et le Rugby Mondial, certainement en Irlande (décision mai 2015).
Rien n’est prévu en Europe en 2019 dans le sport féminin et les événements précités de 2018 (Coupe du Monde féminines de Rugby et de Basket en 2018) seront un excellent tremplin pour l’année 2019 afin d’en faire un ensemble européen cohérent, et proposer une diffusion mondiale pour communiquer au plus grand nombre du sport féminin, dans une zone réceptive.

La France serait un honorable choix stratégique.

Prêtons aux anglais ce qu’ils ont de mieux : leurs traditions et leurs capacités à les faire bouger quand le besoin s’en fait sentir. En cela, ils sont très proches de l’image que l’on se fait de l’honorabilité asiatique. Aucun Lord ou Lady anglaise ne pourrait s’empêcher de montrer, d’un rien d’ailleurs sur le visage, mais avec un léger et discret sourire n’ayant pour but que de vous communiquer une certitude : les règles sont faites pour être bougées quand l’intérêt général le demande.

La candidature 2019 en France est un choix honorable et raisonnable. Elle pourrait s’imposer alors. Réponse jeudi 19 mars. C’est à dire, très bientôt.

William Commegrain lesfeminines.fr