W9 – France Australie. 5 septembre 2018. 21 heures. Geoffroy Guichard. Dans cette Equipe de France qui, comme toutes les équipes à l’approche du Mondial 2019, se compose entre joueuses d’expérience et nouvelles capes, l’apport offensif d’Eugènie Le Sommer est devenu si habituel qu’il en est presque caché.

La lyonnaise, vice-capitaine, est la seule joueuse à avoir marqué lors des cinq dernières rencontres des Bleues, sur une période de présence offensive de près de 7 mois pleins. Ramenant son infortune seulement au 1er mars 2018, lors de l’ouverture de la SheBelievesCup où la France n’avait pas existé face aux Lionesses de Phil Neville (défaite 4-1).

Les cinq derniers matches des Bleues : 

  • 1er septembre 2018 : France – Mexique (4-0). Doublé à la 54′ et 88′
  • 9 Avril 2018 : France – Canada (1-0). Pénalty à la 10′
  • 6 Avril 2018 : France – Nigéria (8-0). but à la 20′.
  • 7 mars 2018 : France – Allemagne (3-0). But à la 55′
  • 4 mars 2018 : USA – France (1-1). Egalisation à la 38′.

A une portée du record de Marinette Pichon.

Sept mois se sont écoulés et le compteur en Bleu de la bretonne s’est incrémenté de match en match pour se situer à 70, pas si loin de record actuel de l’ex-internationale Marinette Pichon (81 buts). Un record qu’elle pourrait avoir battu, si elle va vite, lors de l’ouverture de la Coupe du Monde 2019, le 7 juin 2019, au Parc des Princes ou pendant la compétition.

Nothing sur le plan international ?

Récompensée en France (UNFP 2010 et 2015, FFF 2017, meilleure buteuse 2010, 2012, 2017) pour ses prestations avec l’OL, forte de ses statistiques impressionnantes gagnées avec la 4e nation FIFA, la bretonne de 29 ans maintenant est souvent oubliée dans les récompenses et Awards internationaux qui jalonnent de plus en plus le football féminin ?

Souvent seulement nommée dans les dix meilleures joueuses européennes (2015, 2016, 2017, 2018) avec cinq titres européens dans le sac à mains, mais jamais dans le trio final et portée seulement dans la liste FIFA 2015 !

Voilà un talent en Bleue qui comme bon nombre de Bleues n’ont jamais remporté le podium final souvent donné aux américaines, allemandes et brésiliennes. On a déjà raté Louisa Necib qu’on ne peut que regretter quand on voit le niveau actuel, il ne faudrait pas vivre que de regrets !

Il parait qu’il va y avoir une short-list de quinze noms, donnée mi-octobre par l’Equipe TV et France Football pour concourir au premier Ballon d’Or féminin.

Allez partout dans le monde et demandez le nom d’une joueuse française : Le Sommer, avec plus ou moins d’accent sortira. Idem en France.

Voilà une joueuse, « Calamity James » qui tire plus vite que son ombre ! Ne l’oubliez pas.

William Commegrain lesfeminines.fr