L’idée centrale qui vient à l’esprit après la première journée du groupe B : « un groupe en compétition ». L’Allemagne et la Suède, largement au-dessus de l’Italie et de la Russie qui s’opposaient, non pas voulu subir le risque d’une défaite qui aurait mis une pression forte à la seconde rencontre.

De son côté, les challengers à la seconde place directement qualificative se sont donnés au maximum pour remporter ce qui sera peut-être leur seule victoire de la compétition.

Au bilan, la Russie est en droit d’espérer si la Suède qu’elle rencontre Vendredi n’arrive pas à produire du jeu offensif et n’anticipe pas la volonté russe de jouer sa carte à fond, telle qu’elle l’a fait face à l’Italie (19è) dont elle lui rendait des places au classement FIFA (25è).

L’Allemagne a montré de temps à autre, un jeu alléchant de triangles qui n’était pas sa signature habituelle pour, à l’inverse, être sans capacité offensive réelle là, où d’habitude, elle a la réputation « d’être tueuse ».

Au bilan, la Russie a joué au mieux de ce qu’elle pouvait faire et pourrait continuer sur cette lancée, créant une réelle surprise. L’Allemagne et la Suède n’ont pas les points forts habituels et se trouvent confrontés à réussir dans d’autres domaines. L’Italie est au niveau de la Russie sans la chance qui va avec.

Les joueuses !

Au niveau des joueuses, la gardienne russe Shcherbak a été excellente alors que du côté italien, il est difficile de sortir une prestation individuelle. Pour ce qui concerne le second match entre l’Allemagne et la Suède, du côté de la Mannschaft, Magull a été présente dans tous les aspects de son jeu (six-huit-dix) alors que pour la Suède, la défense centrale Linda Sembrant et Nilla Fischer ont tenu leur match.

Le public est clairsemé pour ces premiers tours de l’Euro en raison de la proximité des matches. La totalité s’investissant auprès de l’équipe néerlandaise dans l’attente de matches à enjeux qui vont venir rapidement.

A l’exception du match d’ouverture entre les Pays-Bas et la Norvège ; les autres rencontres n’ont pas donné de scénarios à sensation. L’Euro monte tranquillement en pression.

William Commegrain lesfeminines.fr